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30/12/2008

Réponse ...

 

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Pour vous Monsieur je vais
Le temps d'une journée, le temps d'une nuit
Oublier mari et couvée
Et la vie qui passe, et le temps qui fuit
Retrouver vos bras, vos étreintes, vos baisers
Un moment hors le temps, inaugurer l'année

A ...

 

13:50 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (7)

29/12/2008

Message pour Elle

 

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(photo escada)

 


Ecoutez vous madame,

Quittez votre mari et vos enfants

Pensez à ses bras qu’il vous tend

Et rejoignez votre amant

 

L’an nouveau vous offre ses espoirs.

lui vous offre ses baisers


Ecoutez le madame,

Quittez votre maisonnée

Rejoignez pour la nouvelle année

dans l’interstice de votre vie, votre aimé

 

Rdv à l'hotel des chevaliers

pour que vos désirs soient honorés

le premier de cette année.


 

13:49 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)

25/12/2008

Trêve des confisseurs

 

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(photo by my self)

 

 

Laissez vous aller à la trêve des confisseurs.
Bollinger 1996
A déguster sur votre corps
bulles en papille de votre sexe
vin en délice de vos seins
fermez les yeux
dégraffez votre corset
et laissez vous aller
la nuit sera belle
vous êtes ici et  j'ai du vin
me voila ennivré au calice de vos reins

 

22/12/2008

un an déjà , mots en jetés

 

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(photographe inconnu )

Singuliers au pluriel voilà mes amours.

Chacun représente une minute, un enthousiasme, un échec, une volupté.

J'aime le luxe des plaisirs qui ne coûtent rien, regarder les jambes des femmes arpenter le monde pour en mesurer la sensualité.

J'aime le désir naissant dans des yeux pétillants, quand le temps comme le souffle se tend.

On est sur terre pour quoi faire ? S'élever à la condition d'homme, ou satisfaire ses instincts ? J'ai choisi l'élévation, les mots. le charme des femmes. Voilà mon viatique.

Bien sûr, ces voyages au pays des ravissements pourraient passer pour libertins. C'est oublier que derrière chacune de ces nuits il y a deux individus qui se souhaitent, se donnent mais se disent aussi, comment mieux connaître l'autre que de le parcourir des doigts ou de la langue, comment mieux vivre l'autre que de l'écouter après l'orgasme.

Je suis trop libre pour continuer à vouloir porter des chaînes, même celles si rassurantes de la fidélité. Explorateur des autres, voilà ce à quoi j'aspire, certainement pour mieux me connaître moi-même.

Que d'années, de mondes, de modes, j'ai vécu. Peu furent aussi belles que cette dernière.

Chaque minute me fait plus serein et plus désireux.

Paradoxe doux qui fait le sel de ma vie que j'aime paradoxale, forme ultime de rébellion contre moi même.

Force de mes tendres souvenirs qui me portent serein vers mon avenir.

Un an de blog, un an de tendre stock.

 

 

ps pour lire le chemin parcouru dans l'écriture :

 

 

http://waidandsee.hautetfort.com/archive/2007/12/22/chamb...

 

 

17/12/2008

Programme

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Par la douceur te préparer
goulûment te déguster
A l'orgasme de ta grotte m'extirper
ma langue humide excitée
Observer ton corps trembler
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Quitter ta forêt vierge.

 gravir à pas de langue tes monts jumeaux

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Absorber le  téton du sommet
Le rouler avec les lèvres
contempler ton corps appaisé
respirer ton désir
te disposer bien stable
Pour la frénésie que tu désir
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En feu te baiser

 

Quitter ta forêt vierge.

 

en cris effrénés
nous abandonner

08:51 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (36)

14/12/2008

La taille du sexe.

 

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(photo waid - traitement graphique V.P.)

 

Je sais, je sais, s’il y a bien un sujet masculin tabou à ne pas aborder, c’est celui de la taille du sexe masculin.

Combien d'ados inquiets de la norme concernant le vit et angoissés à ne pas posséder la hampe suffisamment longue et large pour ne pas flotter inutilement dans le corps du délice ?

Que de femmes rassurantes pour dire « mais non, la taille ne compte pas c'est son comportement qui est apprécié », mais qu'en est-il en réalité?

La lecture des annonces échangistes donnent le tournis. Taille minimum exigée pour l'impétrant (en fait l'annonce est moins culturellement riche) 23 cm, la mention TTBM pour très très bien membré est une constante. Vous imaginez l'angoisse pour la masse des TBM, des BM, ou pire des tout simplement M.

Juillet 2006, Métro tokyoïte, 7h du matin. Un peu, en fait très, saoûls, nous rentrons d'une nuit de beuverie nippone. La trame est bondée de japonais sages, résignés à l'ardeur de leurs tâches futures. Soudain on nous interpelle, un grand noir, gabonais de son état, heureux d'entendre enfin sa langue, vive la francophonie.

Comme tous mâles, nous abordons, au milieu de ces nippons silencieux, une discussion sexuelle comparative ethnographique. Vient la question de la taille, oui une constante masculine, et nous apprenons que le sexe de notre ami bien plus volumineux que celui de notre ADN est absolument incompatible avec le con chinois, mais totalement absorbé par celui japonais qu'il honorait pour le bonheur de ses sept maîtresses.

Recevoir en un tel lieu, une sainte vérité, l'illumination de la grâce, était hautement improbable et pourtant oui, nous avons découvert dans cette trame nippone, par ce francophone que nous ne rencontrerons jamais plus, la Vérité de la Loi de la relativité.

Cette Loi d'airain s'écrit comme ceci :

Ce n'est pas la taille du sexe qui compte mais celle du con

Enfin libéré d'une angoisse métrique, l'homme pourra désormais rechercher son vagin d'or, celui taillé (les tailleurs anglais de Saville Row disent fité) à son outil.

Où comment le sur mesure devra remplacer le prêt à porter.

 

 

11/12/2008

c'est la crise

 

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C'est la crise ! vive les petits prix

Et vous vous faites quoi contre la crise ?

 

08/12/2008

Nuit sans commentaire

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(c) antonio barella

Hors du temps, hors la vie, rêve éveillé que de parcourir ces couloirs et découvrir ces alcôves, des femmes en dessous, des hommes au dessus, des bruits de succion, des grognements de plaisir. C'était donc cela un club, boîte précieuse où les couples s'adonnent et se donnent sous le regard, les caresses des autres.

Maison close des temps présents, où les animatrices sont bénévoles et les bourgeois compagnons libertins.

Et puis ce lit, lit de Salomon tellement il peut accueillir de maîtresses son dais, les lumières tamisées et le son adouci qui colore ces moments des nimbes du mystère.

Je m'allonge et tu libères mon sexe, tes doigts sur ma hampe, ta bouche sur mes seins, je me sens avalé, dégusté dans une lente et sensuelle torpeur, autour de nous des va et viens lents, des bouts de chair qui apparaissent pour être dégustés, des jambes qui se crispent un couple qui fornique à en rendre l'âme, des fuck me, fuck me implorants d'impatience.

Ce couple qui s'approche et admire ton superbe cul, sa main qui te caresse alors que tu la penses mienne, les doigts de cette blonde qui t'effleurent et ton regard quand un doigt inconnu te pénètre.

Mes mains qui jouent de ces deux abricots.

Ebauche de pluralité, ton envie retenue d'embrasser cette blonde initiatrice. 

Nos jeux ont repris, comme apaisés pour ma part, plus intimidants pour la tienne, cela n'était qu'une nuit de découverte, non une nuit de joutes, un voile de retenue pour cet inconnu désormais entre-aperçu.

Nuit de découverte, nuit sans autre commentaire que les ébats bouillants que nous eûmes de retour à l'hôtel.

 

02/12/2008

Supplique

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(photographe inconnu)
Madame,
Nous avons jouis par delà les lits en tous lieux.
j'ai sentis votre orgasme exhulter , annoner votre corps,
mais je suis encore ignorant.
Il est temps de vous confesser mon désir intime fusse au prix de mon mythe
mon corps ne veut plus être vierge de mon ignorance.
Il veut vous happer en son tréfonds,
vous sentir dans ses entrailles,
défaillir sous votre boutoir,
hurler de vos insistances,
et finalement connaître une part de votre plaisir.
Vous parerez vous de l'instrument de ce souhait ?
Vos reins joueront ils le requiem de ma virginité?
sonnerez vous le glas de ma résistance,
en carillon de ma jouissance ?
Madame accepterez vous d'être moi et moi vous?
je sais, je suis indécent et fou
mais ignorant aussi et cela je ne le veux plus.
je vous prie Madame ,d'accueillir ma supplique,
avec la rectitude qui vous caractérise.

Dans cette attente je ne peux que signer ,
waid and see , comme sceau de mon ingénuité.

22:24 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (29)