26/02/2012
Diatribe
J'avais promis , craché , juré.
je suis un parjure
j'ai craqué.
Enfant qui dit je veux et qui prend
immature au désir insatiable.
je suis faible
incapable de me discipliner
d'obéir à mes engagements
Gouverné par des pulsions possessives régressives
Je ne vaux même pas la corde qui me prendra
mais quand chatié de mes crimes d'envies
je m'y balancerai
la sexe en érection de pendu
on ne verra que mes nouvelles chaussures qui seront à hauteur d'yeux
qui méritaient bien ce parjure et le renoncement à mon renoncement d'achat
car vraiment cela fait longtemps que je n'ai pas vu de mocassins aussi bandants et qui comme un sexe taillé à ma bite me vont comme un gant.
20:54 | Lien permanent | Commentaires (22)
23/02/2012
je dois vous confesser humblement
je dois vous confesser humblement que ma page est blanche.
Suis je arrivé au bout de ce que je pouvais raconter ?
Mon filon s'est il tarri ?
Pourtant des muses pour m'amuser.
Que de vies vécues mais de mots bien tournés point.
Il est vrai que je ne suis pas du matin et que ces mots sont posés à cette mauvaise heure.
le café fera son effet et liberera mon esprit.
vous deviez aussi connaitre mon incapacité matinale.
impuissance du verbe
mots en buées
doigts en sommeil
mais sexe en tension et grosse envie de baiser car j'adore le coups du matin.
08:42 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (8)
20/02/2012
Nuit du Hammam
Le vent des Alpes avait figorifié notre balade en vélo dans les rues pentues du vieux Lyon , nos corps glacés hurlaient à vouloir du chaud en dégèle d'une libido hibernée. Ce n'était ni le cappuccino, ni le chocolat chaud de cette boutique junk food qui avait pu annoncer le dégèle de nos sens. Affrontant plus encore le froid de la nuit tombante nous nous sommes enfoncés vers la Croix Rousse jusqu'à une discrète porte de fer à l'enseigne Sun City.
Celle ci franchie, le prix de la nudité payé et accomplie grâce aux casiers désormais célébres du lieu, nous voilà dans une immense salle.
Partout des statues tantriques, une hauteur de plafond énorme soulignée par d'immenses lustres rouges, le bar en face, des canapés contre un rocher et au dessus de celui ci une vaste piscine où l'on peut nager entre les statues sous le regard de la cosmogonie indienne.
Le lieu est somptueux, énorme, incroyable et totalement vide. Nous tombons les paréos, mon accompagnatrice novice et pudique se sent génée. Je le suis aussi ne m'aimant point nu, vite l'eau et une nage sans frein d'un maillot, dans le bouillonnement de l'eau.Un couple se décote, nous le frôlons et nous nous réchauffons aux bulles chaudes. Nos yeux nous piques, le chlore nous gêne, il faut sortir. L'eau coule sur nos corps et le froid de l'air saisi nos chairs.
Paréos remis, nous allons vers l'entrée des étages, un salon de cuir nous attend. plus haut des cabines , un couple s'y affaire, nous le regardons . Corps qui s'accouplent en intimité partagée. Mon accompagnatrice est génée. je la conduis vers la porte vitrée du hammam.
Tout est noir, enveloppé par une brume mentolée. Au plafond on distingue des lueurs comme une voûte étoilée un soir de brouillard. Du sol au plafond des petits carreaux noirs, une banquette carrelée de ces même carreaux courre contre les murs. aucun angle tout est en douceur comme une construction de Gaudi.
Nous sommes seuls , la chaleur nous prend, nous nous asseyons et commençons à suer, son corps blanc sur le noir des carreaux m'excite, j'introduis deux doigts dans sa petite chatte, le lieu est aussi humide que notre hammam.Le regard qu'elle me jette est une invite à une première pour elle.
nous sommes trop chauds pour des préliminaires , assise sur la banquette elle écarte les jambes, je m'introduis accroupi devant, elle. Mon sexe tape sur son point G, mes jambes n'ont pas le temps de fatiguer elle part immédiatement.
nous voilà en levrette, elle les mains sur la banquette moi en arrière je vais et viens, de temps en temps une goutte brûlante tombe et nous fouette les sens de sa morsure. Piqûre d'épingle en piment de notre plaisir, nous l'attendons, elle ne vient jamais au même endroit, jamais au même rythme, à chaque fois un cris et un coups de rein plus puissant.
A ce rythme, elle cesse vite, se rassoie et me confesse qu'avec cette chaleur elle ne peut tenir très longtemps, c'est essoufflés et les jambes brisés que nous sortons.
Le canapé anglo indien du bar et un cocktail pour nous remettre toujours seuls.
il fait faim et nous avons reservé à heure fixe pour la suite de la soirée. Douche et vestiaires, un peu cotonneux, on en profite pour visiter le bas, dark room avec cage, slig, hummm dommage que nous soyons sans force, un coups d'oeil intérogateur de ma part, non, rires, vraiment dommage.
Nous sortons, la petite rue est vide, un couple , fin vingtaine, trés BCBG marche, joli, je sens qu'ils vont d'où nous venons, ils me dépassent, et tournent dans le passage du Sun city, je les envie pourquoi n'ai je pas eu la chance à leurs âges et d'apparence aussi sage qu'eux de ne pas avoir connu cela?
Nous pressons le pas à cause du froid, notre table dans un bar à vin nous attend, après les plaisirs charnels, ceux buccaux, Lyon n'est il pas connu pour sa bonne chair aussi.
08:00 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)
13/02/2012
message reçu d'une correspondante ...
22:44 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (18)
10/02/2012
expérience radiophonique
Quand coucher n'est pas tromper
A chaque couple sa conception de la fidélité. Pour certains, un regard suffit à trahir, pour d’autres « tromper » n’est plus le mot, mais juste « revendiquer le droit d’exister en dehors de l’autre ».
Dans ce documentaire, la parole est donnée à ces couples dits « ouverts » qui revendiquent une fidélité de cœur, de famille, de projet de vie, mais sans exclusivité sexuelle ou affective. L’éventail est large : des libertins qui ne se quittent pas des yeux, des polyamoureux qui communiquent sans cesse, des amoureux libres qui se donnent le droit à l’adultère…
A chacun ses concepts, ses mots, son histoire. Et avec, les doutes, les tâtonnements, les chemins sinueux et subtils de la lente construction du rapport à l’autre et de la quête de justesse chez ceux qui remettent en cause la base du couple traditionnel.
Contrairement aux idées reçues, ils sont plutôt rares. Et même de plus en plus. Car, paradoxalement, la libération sexuelle a intériorisé la valeur de fidélité. Les enquêtes sur les valeurs des européens ont montré que depuis 1981, la fidélité comme élément essentiel au couple est passé de 72% à 84%.
Si 68 a balayé en même temps que les interdits nos repères, et que chacun peut tenter de définir ses règles de vie ou d’amour, la permissivité ou le libertinage ne vont pas forcément en s’accroissant au sein des couples. En devenant affaire d’amour, plus qu’une obligation ou un pacte social et immuable, le mariage ou concubinage est plus fragile puisqu’il se défait avec le désamour. L’infidélité est donc moins tolérée puisqu’elle est capable de défaire un couple plus facilement. Alors, après une montée en puissance des couples libres, la fidélité comme valeur primordiale dans le couple revient en force depuis les années 80, comme un refuge ou besoin de sécurité dans un monde plein d’incertitudes.
Mais parallèlement, sans pour autant pouvoir établir un lien de causalité directe, le nombre de divorces par année est depuis passé en France de 80 000 à 120 000. On peut toutefois penser que le repli sur ces valeurs de sécurité n’est pas une garantie de durabilité du couple. D’ailleurs, l’exigence d’exclusivité conduit à bien des drames sentimentaux ou familiaux.
Au regard de tout cela, l’infidélité n’est donc pas un sujet frivole, mais bien crucial dans la mesure où il interroge notre conception de la société, de l’amour, de la famille.
Ces expérimentateurs, presque utopistes, dépassent le besoin d’être sécurisés par un compagnon fidèle, ou ont peur de tuer l’amour à coup de promesses ou de besoins de possession. Pour « Sur les docks », ils se racontent, eux, leur histoire, leur éthique, leurs convictions, leurs anecdotes, le rose mais aussi le noir, la jalousie et la remise en question…
Production : Andrada Noaghiu
10:40 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (12)
07/02/2012
Question philosophique
Vaut il mieux avoir le buisson qui gratte de la lame de rasage ou gratter du buisson ?
Eternelle question de l'égoisme ou de l'altruisme
15:23 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (17)
05/02/2012
Shame
Au sortir d'une haletante levrette, blottis l'un contre l'autre, elle m'avait parlé de ce film que je ne connaissais point.
J'avais vu des vidéos d'artiste de Steve Mac Queen mais ignorais sa sortie.
Elle m'avait dit qu'elle n'avait pas aimé le personnage et que son libertinage était différent.
Je viens de voir ce film dans une salle d'art et d'essai au milieu du désert culturel où je me trouve.
Et là, je me tais, trop de scènes comme des réminiscences de mémoire pour ne pas me poser de questions.
Mon manque d'elle comme réponse à l'une de celles ci.
l'excellente critique du Monde
20:39 Publié dans ART CONTEMPORAIN, DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (8)
01/02/2012
Photographe hors normes
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22:09 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (12)