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30/11/2014

Un café, un livre, réflexions matinales

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Un café, un livre, je voyage immobile en repos de mes transits.

Envie de silence pour soigner les maux de mes excès, les blessures de mes ruptures.

Les images de mes stupres m’accompagnent dans les blanches nuits de déluges.

Ce corps pénétré, cette bouche mangée, ce cul défoncé.

Maelstrom que je convoque lors de mes jouissances solitaires au matin de mon « hardeur »

Envie de ralenti et d’accélération, vivre en attente et écrire pour déguster.

Un message d’une coquine qui me fait partager les avancées de ses séductions, les fessées de ses déceptions

Ce blog est un observatoire des mœurs intimes, entre envie de folie et soif de complétudes.

Une autre qui m’annonce la naissance de son enfant, oui un trio peut mener à l’amour.

La troisième sa vie avec une fille.

Finalement je me sens de moins en moins coquin toute cette vie deviennent si naturelles, si évidentes.

Il paraît que mon regard change d'enfant gourmand à l’évocation de mes désirs, à dur et concentré quand un coups de fil me ramène à ma vie non parallèle.

Et si un jour je n’avais plus que ce regard de gourmand, vivre non dans l’attente mais dans le présent.

Visiter des pays inconnus et jouir de le faire à deux.

Jouir d’être sur un canapé à ne rien faire d’autre que d’entendre respirer l’autre.

Ataraxie des corps comme fantasme d’un adulte hyperactif.

 

 

 

 

 

23/11/2014

Saturday night fever ...

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(photo contractuelle)

 

Comme une partition mes doigts jouent dans son sexe,

ses jambes dansent au plaisir de la musique intérieure,

le final est apothéose la laissant tétanisée du spasme ultime, paralysée d’orgasme.

Une photo pour capturer l’instant où son temps n’était plus.

Une photo pour la beauté d’un corps abandonné à l’extase.

Une photo pour nous remémorer l’avant et l’après de cet instant.

 

 

15:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)

11/11/2014

Nuit de l'obscur stupre

 

 

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A l’obscur désir de stupre, je glisse dans sa bouche les mets.

Avec son amant ils avaient aimé mes écrits. Lui loin, elle seule, vide de lui, elle avait voulu être emplie de mes mots.

J’ouvre  la porte et lui pose le bandeau, c’est le jeu, elle a eu les couilles de l’accepter.

De moi elle ne connaissait que le blog, fantasme ou réalité, coquin ou mytho ? Le jouer à pile ou face tel était son paris 

Paris est si coquin que je n’ai su l’en dissuader.

Elle ne connaît maintenant que ma voix sous l'obscurité contrainte.

A coté d’elle sur la chaise je lui donne la becquée.

Je décris les plats ; fines tranches de jambon de parme qui fondent sur sa langue, champignon, veau haché, noisette, parmesan qui explosent en bouche.

Ses mains mal assurées commencent à me caresser, ses cuisses moites se desserrent.

La peur, le désir, l’excitation.

Elle voulait des papillons dans le ventre, un bouquet s’envole.

Le champagne l’abreuve et mes doigts sont sucés, il était temps, elle brule et coule, je suis son dessert.

L’amer café pour la douceur à venir et la voilà allongée sur mon lit.

Le noir et des mains qui se posent sur son corps.

Le noir et les mains qui la déshabille.

Le noir et cette bouche qui effleure son visage, Il n’y a plus de couleur, il n’y a qu’un abandon, qui est il ?

L’amant lointain qui manque ? La voix, le voisin qui l’excite ? Celui qu’elle imaginait en me lisant ?

Tous à la fois, dans le noir sa pellicule défile.

La bouche se pose sur ses lèvres et enfin les langues se mêlent. Danse de deux, gouts de lui.

On dit qu’on embrasse comme on baise, les baisers sont langoureux, osés, ils se libèrent se lâchent, s’harmonisent.

La bouche lui brule sa peau nue, ses seins sont caressés, ses tétons titillés, elle se tord.

La nuit pour horizon et le feu dans sa chatte, elle coule et se consume d’être encore vide de cette présence qui l’enflamme.

Les mains effleurent, enfin ... pas assez... plus ...

Une langue se pose sur son clito, son sexe s’emplie, des doigts jouent en elle, une décharge électrise le dos.

L’obscur devient amant infernal.

Explosion de couleur dans la pénombre imposée, il est venu vite, rapide fulgurant.

Mais les doigts reprennent et lui arrachent des cris, implacables, cruels, ils la rendent folle et lui coupent le souffle.

Haletante, elle réclame que je l’emplisse.

De son bas ventre elle sent une pointe brulante, ses chairs s’écartent, la chaleur entre, progresse, implacable,

Au fond d’elle elle est incendie.

L’obscur n’est plus, elle est au pays des couleurs, complétude enfin assouvie.

Deux corps qui s'ébattent mais un seul sexe.

Une main la guide et la voilà à quatre pattes, chienne qui se fait prendre par l’inconnu.

Une douleur sur ses fesses éclate jusque dans sa tête, une main s’abat,c’est le signal, un cris et à bride abattu elle est comme chevauchée par l’obscur stupre.

Haletante de cette course, elle baigne dans le bleu, le bâton de chair se fait tendre, il glisse harmonieusement en elle. Jouant comme un archet dans sa chatte devenue violon.

L’âme de l’instrument exulte en feulements longs dans son corps.

Deux mains fermes guident.

Elle s'oublie pour n'être qu'un con centripète de ses sens.

Le temps comme la lumière a disparu et pourtant les couleurs de ses plaisirs illuminent ses rétines.

une fraction de seconde, des minutes, des heures ? Impossible de le savoir.

L’explosion revient, plus forte encore, la laissant chose désarticulée ne supportant plus la caresse d’un obscur insatiable.

Elle s'éloigne de lui comme pour prendre une bouffée d'air.

Alors dans le repos de ces instants où le corps refuse tout contact, dans les vagues qui meurent au creux de ses reins, elle exige que l’obscur devienne visage.

Le masque tombe,

La lumière à ses yeux décillés l'aveugle, myope elle prend les lunettes que je lui tends.

L'obscur stupre n'a pas le visage de ceux qui viennent à l'instant de la baiser.

C'est un nouvel amant au physique plus sage qu'elle n'imaginait, vers qui gourmande et souriante, elle se précipite, pressée d'y regoûter.

Avec une joie non contenue je rempile à ses envies de stupre lumineux.

 

 

09/11/2014

Dans ma boite aux lettres

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Pour vous situer le texte de ma prochaine nuit tout a commencé en recevant sur ma boite facebook ce message :

Mr Waid,


J'ai découvert il y a peu votre blog, que j'ai dévoré dans son intégralité, celui ci ne me laissant pour le moins pas indifférente ...voir me laissant même plutôt totalement trempée...


J'imagine que vous devez être inondé de courriers de lectrices alors que dire pour attirer votre attention.... simplement que si j'avais un blog il commencerai peut être ainsi:


Amoureuse du Désir et des Plaisirs, infidèle chronique quoiqu'irrégulière, j'adore échanger et partager. J'aime explorer, savourer et chercher à comprendre le plaisir infini que nos corps et nos âmes d'être humain peuvent nous offrir.


Alors si vous n'êtes pas las d'échanges et de rencontres, peut-être pourrions converser et plus si affinités.


Une nouvelle lectrice


PS: vous pouvez m'écrire

 

A suivre ...

16:45 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)

03/11/2014

De mes doigts

Poser mes doigts sur tes lèvres quand tu voudras m’expliquer le silence qui cache ton retour avec lui.

Mots inutiles quand les corps sont réunis.

Du bout de mes doigts, m’enfoncer dans tes cheveux, retrouver le doux grain de ta peau, effleurer la soie de ton corps.

Mer ondulante au mouvement de ma main, télépathie des sens, suspente de nos tensions.

Lire en braille notre plus avouable concupiscence, celle qui nous réunira en corps appétant.

Deux bouches, deux cœurs, mais un sexe unique,

l’un dans l’autre, l’un pour l’autre.

Retrouver la chaleur de ton corps, et réveiller le mien de l’hibernation de ton silence. Alors que ta vie m’irriguera, sentir que je renaitrai.

Etre à cet instant sans passé ni avenir juste le temps suspendu en apnée de nos vies. l'éternité plus une seconde.

De mes doigts retrouver ton sexe doux et trempé, comme si je ne l’avais jamais quitté, comme si nul autre n’avait jamais été et ne sera jamais.

Les fermer pour mieux te retenir et t’électriser.

De la main te contrôler, jouer de tes gémissements, de tes contorsions, dessiner en toi la carte du tendre.

Fermer mes yeux

Te revoir ambre du soleil de ta terrasse, dans le blanc de mes draps.

Te voir en moi et  moi en toi, un et éternel.

Fermer mes yeux et graver au noir de ma rétine la géographie explorée de ton corps.

Rouvrir les yeux.

Les draps ont disparu, mes mains réapparaissent, mes doigts dansent et au son du clac clac du clavier nous couchons ensemble sur la blancheur du papier.

Pouvoir des mots de te posséder à nouveau malgré lui, malgré toi, malgré nous.

20:36 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (17)