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30/10/2008

100e Note

 

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( photographe inconnu )

Voyager, c'est être infidèle. Soyez-le sans remord ; oubliez vos amis avec des inconnus. 


(Paul Morand Éloge du repos, Éd. Arléa, p. 60)

 

j'ai entrepris ce voyage sans regarder où il me mènerait, 100 notes le contemplent.

Avant d'écrire j'ai commenté.

Et puis une rencontre au hasard de l'inconnu, la découverte que fantasmes et jouissances pouvaient être réels.

Le rêveur studieux et sérieux ne pouvait à l'aube de ses quarante ans que succomber.

Tant d'énergie dans le travail et un défi personnel accompli.

Un ronron dans le couple, des questions sur la famille,

une lassitude des autres jeux, des amis.

Envie d'inconnu, envie de risques, de mise en danger.

J'ai donc écrit, timidement au début, écrasé par les si beaux mots que je lisais ailleurs et puis le goût est venu, le style aussi, les aventures qui nourrissaient celui ci.

J'en suis à ma centième note, dois-je continuer à évoquer inlassablement mes nuits, mes désirs, mes déceptions ?

Narcissique exercice, madeleine sensuelle.

Bien sûr, Waid pourrait prendre le dessus sur le narrateur.

N'apparaît-il pas en Arsène Lupin des cœurs, les cambriolant comme un monte en l'air ?

Un texte en guise de carte de visite, gentleman blogueur.

Libertin assoiffé d'aventures, moloch insatiable.

Waid est une part de celui qui tape ces mots, celle condensée de ses envies de folies, de vie.

Alors je continue d'être infidèle sans remord et j'abandonne mes amis de la vraie vie pour des inconnus.

Encore que les ombres virtuelles se transforment parfois en chair qui me devient  chère.

Transmutation des ombres en or de la vie.

Un jour, chers connus, il sera temps de vous être infidèle et de disparaître de ce blog pour plus d'inconnu encore.

Mes notes auront été la trace d'un voyage ou plutôt son verbatim.

Pour l'heure, ce temps n'est pas encore. Pour l'heure Waid and see....

 

 

Ps : un clin d'oeil pour cette centième à mes amis sans qui aucune notes n'auraient été publiées x-addict, évéa et fée d'hiver

 

 

26/10/2008

Nuit des Tournelles

 

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Paris 3e , rue des Tournelles

un appartement vide et décrépit.

assis face à la fenêtre à regarder tomber le jour.

l'obscurité pour complice , la fenêtre comme écran de notre désir.

champagne pour l'épancher , langues et mains pour le soulager.

nos corps et nos soupirs dans l'assourdissant silence qui nous entoure.

rêver de posséder ce lieu

rêve de posséder ce corps

union des deux.

vivre ses rêves même si on en prend pour 15 ans.

vivre ses fantasmes même s'ils mènent loin.

Vivre pour ne pas avoir de regrets le dernier jour de ma vie 

 

23/10/2008

on est jamais trop prudent ...

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(photographe inconnu)

 

 

jeudi  23 octobre 2008 18 h

A cette heure je suis en blind RDV , je ne connais rien d'elle , juste son âge et sa volonté de rompre ses voeux de fidélité.

si je ne réapparais pas lundi veuillez contacter les services de police pour signaler ma disparition.

Vous leur direz que la dernière fois que l'on m'a vu j'étais sur les escaliers du théâtre des champs élysées.

Je portais un costume bleu et un imperméable gris clair.

je répond au nom de waid.

j'ai une dent en céramique pour identifier mon corps.

 

20/10/2008

CASA BELLA

 

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Il y a dans certaines villes des lieux magiques. L'art, l'architecture et le design me passionnent.

Etre reçu dans une des maisons de rêve qui hantent le papier glacé des magazines que je déguste est une expérience jubilatoire.

Marseille, quartier du Roucas blanc, Uly, blonde allemande, nous conduit le long de cette rue étroite où perce entre les murs la vue sublime de la mer.

Nous nous arrêtons devant un portail banal, une pente, et nous voila sous la treille muscade qui protège l'entrée sur la façade principale. Devant nous la mer, les bateaux qui jouent à se poursuivre entre les rochers de Marseille, kaléidoscope de lumière qui danse sous nos yeux.

La terrasse en bois suspendue dans le vide, les pins, leur odeur, et surtout cette maison, L de verre et de béton, qui domine la colline et absorbe la vue.

 

 

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L'intérieur est sobre, meublé de meubles Le Corbusier, et vêtu d'oeuvres d'art conceptuel, tout en retenue mais aussi en passion, car les propriétaires sont à l'opposé de l'image de leur lieu. Il ne s'agit pas d'un couple hype, mais de gens truculents, au verbe pagnolesque et à l'hospitalité débordante.

 

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Simplicité apparente, sophistication cachée, le "less is more" de Mies van der Rohe est éclatant de vérité.

 

La maison est protégée par des filets de camouflage, elle se fond dans le jardin et se joue des rayons du soleil.

Suspendu un couloir d'eau, on nage avec le vide, la Méditerranée pour horizon, transformant les voiliers qui font la course en canards de bain.

La nuit, la lumière de celle-ci fait un contrepoint au noir du ciel et de l'eau, avec pour lucioles les lumières de la côte.

 

 

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Un seul regret, devoir reprendre ma voiture et ne pas siroter plus de ce délicieux rosé sous la tonnelle face à la mer.

En attendant je regarde la mer et me remémore le poème du cimetière marin de Paul Valery,

Ce toit tranquille, où marchent des colombes, 
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !

 

Un jour vous irez à Sète, vous regarderez le vif argent des flots de cet endroit, et vous comprendrez.

 

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Oups, j'oubliais, l'architecte est Rudy Ricciotti il est devenu célébre depuis la maison. Mais quand il l’a construite, c'était un sacré pari pour nos hôtes.

 

 

16/10/2008

SCOOP

 

 

 

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Et si je vous dis que je ne suis pas porté particulierement sur le sexe ,

 me croirez vous ?

 

13/10/2008

Nuit de bord de Mer

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Deux cents kilomètres et son minois triste à l'arrivée, histoire compliquée de ses relations avec un autre.

Soleil de la journée voilé par cette amertume.

Que faire, si ce n'est la dérider ?

Mais les mots et les rires ne suffisaient pas, il fallut plus, beaucoup plus.

Le remède fut une sole...

Poisson cuit à point dégusté devant la grande bleue, éblouis par le soleil.

Tatin, pour chasser le reste de tristesse de ses yeux.

Ses lunettes noires enfin ôtées, elle était joyeuse, libérée pour un après-midi de ses fantômes.

Bien sûr il y eut le délicat moment des clefs où le réceptionniste demande si l'on prendra le petit déjeuner alors qu'affamés nous étions, piaffant d'autres festins.

Enfin la chambre, son appareil photo, ses poses, mes commentaires, son corps de plus en plus appétant.

Il y eut ces baisers, d'un autre goût, ces caresses de nos corps retrouvés,

il y eut nos ébats si intenses que nos corps étaient en sueur,

il y eut ses cris qui résonnent encore en moi au moment de ces lignes.

Il y eut son regard et son visage si apaisés et si beaux.

Il y eut mon retour, deux heures pied au plancher pour rattraper le retard.

Il y eut surtout cette blessure d'orgasme qui m'a délicieusement picoté le dos durant tout le trajet.

Grand blessé de guerre, celle délicieuse de nos corps à corps qui ne sera pas, du moins je l'espère, la der des der.

On ne dira jamais assez le pouvoir d'une Sole ...

 

 

10/10/2008

désespoir du vendredi

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(photo) rick castro



Elle m'étreint et me serre

me brûle le cerveau

ma honte.

j'entends ces insultes et vociférations,

je vois son regard halluciné , noir ,  horrible

ces mots sont abjectes

son ton est ordurier.

Je hais celle qu'elle est à cet instant.

Mon monde vacille,

envie de vomir.

Car cette étrangère celle que je prenais encore dans mes bras est ma fille,

mon sang qu'elle me retourne.

06/10/2008

tribulations hélvétiques d'un blogueur en vie réelle

 

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Genève:

 


Que de mails envoyés, que de temps au téléphone et qu’une fugace rencontre parisienne entre deux de nos rendez-vous respectifs.
Il fallait prendre le temps, le temps des mots, le temps des rires , le temps de la vie réelle.
Genève en serait le lieu.
J’ai mis un visage sur celle qui nous fait tant plaisir par son verbe, j’ai mis une voix à ses histoires, une vie , des rêves et des espoirs à la main qui porte cette plume.
J’ai surtout découvert un cœur trop grand pour être seul, trop entier pour se contenter de ce que je pouvais offrir.
Nous fûmes sages, nos désirs auraient pu se rencontrer mais les causes en auraient été différentes.
Mon temps de jouir s’arrêtait le matin, et elle voulait commencer un matin d’une nouvelle vie.
Comme nous ne voulions pas d’un matin amer, nous avons eu une belle journée et la nuit venue, une heure du plus beau des feux d’artifice.
La municipalité remplaçait par la pyrotechnie ce que nos corps n’avaient pas osé tirer.

 


Nyon :

 


Une heure trente, je n’avais que ce temps devant moi, mais l’envie terrible de voir vivre ses yeux, sourire ses lèvres.
La gare, le grand escalier, son geste, elle me reconnaît.
Mais Son regard est caché derrière de grandes lunettes.
Nous nous enfonçons dans la ville qui s’ouvre sur cette place face au lac, son appartement à côté.
Ses mots, sa vie qu'elle me raconte.
Comme récompense à mon oreille, ses lunettes tombent.
Ses yeux en amande aussi rieurs que son sourire me sont offerts.
J’aurai tant aimé avoir le temps et le charme de les rendre brillants et humides sous le plaisir de mes caresses.
Arrive son père et l’heure de mon train.
Sur le quai de la gare ses yeux retrouvent ses lunettes noires en deuil de mon désir.
Risque des rencontres.
Mais le désir se dompte, il suffit de penser aux kilomètres qu’il permet de franchir et aux belles situations qu’il provoque.

 

 

23:23 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (23)

04/10/2008

oui aussi

 

 

 

oui comme cela 

oui aussi doucement

oui aussi profondement

oui aussi sensuellement

oui aussi intensement

oui aussi émouvant

10:16 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (11)

03/10/2008

annonce machiste

ANNONCE DU VENDREDI

Homme sérieux offre oisiveté à dames contre repassage de  chemises * *

 

* offre limitée au nombre des chemises

* sous reserve de l'acceptation du dossier composé d'une photo à envoyer au site