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29/09/2008

songe d'une nuit d'automne

 

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(c) Gabriel RIGON

 

 

 

Madame ,

Je vous lis, goûte à la beauté de votre antre.

Comme dans la caverne de Platon, je vois votre ombre mais ne peux vous saisir.

Vous partagez avec moi l'amour du beau même si parfois cette quête vous lasse.

Je voulais mettre des mots sur vos coups de coeur, mais les mots me manquent car ils ne seraient que virtuels, alors que ma plume se nourrit de l'encre des souvenirs.

Je n'aime pas les mots menteurs ou conteurs d'irréalités.

Les souvenirs, voila ce qui me guide depuis que je suis ici, les vivre, leur donner des mots pour les partager, c'est ma quête, car je ne les vis que beaux.

Verbatim de mes désirs accomplis.

Je vous propose un rendez vous, mais qui ne peut être banal.

Point de connaissance autour d'un café, verre et autre repas.

Nos univers sont trop sophistiqués pour ces amuses-bouches de bouches pudiques.

Je vous propose un souvenir.

Gravé dans nos mémoires par la folie, la sensualité, et l'orgasme.

Vous m'attendrez dans une chambre d'hôtel.

Vous serez d'une nudité soulignée par une guêpière noire, les bras en croix attachés par des liens de soie, votre sexe ouvert à ma langue et à mes doigts impertinents.

Offerte aux plaisirs de l'inconnu, livrée à mon seul art.

Confiante et abandonnée à mon sens du beau, et à son frère, celui du bon.

Vos yeux seront ceints d'un bandeau pour mieux goûter à votre jouissance.

Je n'aurai droit qu'à vous donner du plaisir de la manière la plus sensuelle qui soit, jouissant de vos râles , exultant de vos cris, buvant votre eau de jouvence.

Je ne vous libèrerai qu'à votre explosion.

Je désire être songe, celui d'une nuit d'automne, venu vous souffler du désir et du plaisir, disparaissant aux lueurs de l'aube et ne laissant que des moments vécus comme rêve.

Rappelez vous la fête du grand Meaulnes. Etre cette fête là, musique et lampions disparaissant dans les brumes du matin et réapparaissant dans la nuit de vos endormissements.

A moins que votre main libérée ne me retienne et que de songe vous ne me transformiez en homme pour notre plus grande complétude.

Auriez-vous ce désir ?

Voulez-vous aller avec moi au pays des rêves où les songes se nomment fantasmes ?

 Je vous prie d'agréer , Madame , l'expression de mes sentiments les plus désireux.

 

08:26 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (21)

26/09/2008

Resolution du Vendredi


Le Grenelle de l'environnement nous concerne tous.

Je ne prendrai plus l'avion pour aller voir L...

Je ne prendrai plus le TGV pour rencontrer V...

Je n'utiliserai plus ma voiture pour honorer C...

Je ne lutinerai que ma voisine

et encore sans prendre l'ascenseur ...

22/09/2008

Taxi driver

 

 

 

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(c) chut ... envoi anonyme

Bar du Marriott, eleven PM o’clock, Manhattan, New York.
Avec pour compagnon un cognac mon aîné de vingt ans, j’écoute les couples qui discutent autour de moi, seul dans la ville monde qui ne dort jamais.
Sont-ils amoureux ou en affaire, joignent-ils l’utile à la bagatelle, dans cet univers où le seul dieu est dollar et ses voies business.
Enfoncée dans les fauteuils moelleux, une femme lit Cosmopolitan, version française.
Il est vrai que la grosse pomme ressemble à un verger normand tellement elle est parcourue par nos congénères, ivres du taux de change.
Elle croise et décroise ses jambes, absorbée par la lecture, la couverture du magazine vante les amours imprévus de l’été.
Vêtue d’une robe verte, elle a l’élégance et la classe naturelle des françaises que les américaines n’atteignent qu’après des années de lectures de Vogue et des milliers de dollars offerts aux prêtresses de Bloomindale.
J’aime les bars des grands hôtels , on y trouve toujours d’excellents cognacs, des représentantes de commerce russe et des imprévus.
J’avais goûté au cognac, j’aspirais à l’imprévu, serait-il lecteur de Cosmopolitan ?
Un mot griffonné à son attention et confié au barman pour le savoir.
« J’aime moi aussi lire Cosmopolitan quand il raconte une rencontre imprévue au bar du Marriott à NY avec une belle française, posez le magazine si de lectrice vous souhaitez devenir actrice de l’article »
Elle lit, l’attente , je doute …
Victoire, elle pose le magazine après un regard discret en ma direction.
Je griffonne un deuxième billet, poulet encore une fois confié aux bons soins du barman.
« Si l’inconnu vous fait frissonner comme moi, alors allons au Morgan où je loge, la nuit est longue, la vue vertigineuse, le lit immense comme mon envie de vous entendre jouir »
La belle sourit, son œil s’illumine, elle se lève, règle, et prend l'ascenseur.
Je la suis. Trop tard. Les portes se referment, je saute dans celui d’à coté .
Le lobby est vide, je passe l’entrée et la vois sur le trottoir hélant un taxi.
J’hésite. Dois-je la rejoindre, ne suis-je pas allé trop loin ?
Avant de s’engouffrer dans le cab, ses mains se portent sur sa jupe, elle la soulève et me montre ses fesses, comme une réponse à mes questions.
Il serait goujat d’ignorer une telle invite. Je saute dans le taxi qui suit, donne un billet de 1OO dollars au chauffeur en exigeant qu’il ne perde pas de vue le taxi devant.
Après une longue course, comme pour me faire languir, nous nous arrêtons devant le Morgan.
La suite … et bien lisez cosmopolitan l’année prochaine nous l’avons envoyé au journal pour les remercier.
 

PS ce texte m’a été inspiré par un chiche brillamment emporté par une belle et surtout par un de ses mails de l'été
 

 

 

 

06:21 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (22)

19/09/2008

annonce du vendredi

 

 


Offre de service :

langue consciencieuse et vibrillonante. 

travail soigné fait main.

Ecrire au blog qui fera suivre

 

 

17/09/2008

une de plus , écoeurement !

 

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Pourquoi encore cette fois là ? Que cherchais-je de plus ?

 

Je me posais déjà ces questions lorsque que je suis entré, un rapide coup d’œil, celui du spécialiste que je suis devenu. Trop habitué à jauger, trop expert pour retrouver l’émoi des premières fois.

 

Et pourtant elle était là.

 

Comment résister à son galbe qui lui donnait une classe folle, à ces petits détails qui révèlent l’exceptionnel.

 

Je m’approche, la toise et l’admire, vision d'une oeuvre d’art.

 

La taille est parfaite, la silhouette d’une justesse à rendre homme fou, douce mais avec une tenue incomparable.

 

La très grande classe, celle qui ne se décrète pas, celle qui exsude de toute la perfection de ses formes.

 

Je ne peux résister, je suis subjugué, je fonds de désir, envie de possession.

 

Dans ce genre de lieu, tout a un prix et le sien était à la hauteur de mes désirs, stratosphérique.

 

Mais une fois dans sa vie vivre ce qui se fait de mieux sur cette terre en ce domaine.

 

J’apprends qu’elle a enthousiasmé Russel Crowe, et que la veille un membre de la famille Kennedy l’avait remarquée et embarquée, la belle a des références.

 

Serai-je à la hauteur ? Je dois confesser que je ne me sentais pas assez grand pour elle.

 

Hantise du ridicule sarkozien … imitateur de la légende Kennedy.

 

On me la présente dans une cabine cube de miroirs pour mieux l'apprécier.

 

Ces gens là savent y faire, ce ne sont pas des tentateurs mais des corrupteurs. Je suis faible et craque.

 

La carte flambe mais mon corps brûle de désir.Je vole vers l’hôtel, la serrant dans mes bras,vite me déshabiller pour l'enfiler sans tarder, je sais c'est trivial, mais le désir vous mute en animal parfois.

 

Une glace encore, complice de ma concupiscence.

 

Je jubile… je suis heureux, je suis bien. Extase de son toucher soyeux.

 

Bonheur fou de la mettre et la remettre dans sa docilité de seconde peau.

 

Mais la grâce et l’excitation n’ont qu’un temps, dans tout trip il y a descente.

 

La mienne vint au petit matin, j’étais nu sur mon lit, elle était sur le côté.

 

Noire finalement môle, inerte, abandonnée de mes jeux.

 

Je la regardais, je réfléchissais, je comptais mes faiblesses, je pensais au regard de ma femme.

 

J’avais déjà craqué à Paris pour une anglaise,à Bruxelles pour une suédoise et là à Londres, pour cette anglaise dont les fantaisies subtiles dénotaient l'ascendance africaine.

 

Gueule de bois du prix, de ma futilité et de ma faiblesse.

 

Pourquoi à nouveau elle alors que je pouvais me contenter des autres ? Dieu s’en faut je n’en manque pas.

 

Heureusement le café m’a rendu ma lucidité et ma gaieté.

 

Je voyais clair dans cette luxure, je voulais accomplir certaines choses que je n’avais jamais osé faire...

 

Oser porter une paire de chaussures mythiques, je l’ai fait et puis …

 

et puis oser pénétrer et acheter une veste dans le temple de l’élégance masculine; Savile Row, à Londres et plus particulièrement chez le plus grand des tailleurs actuels, Oswald Boateng.

 

Désormais c’est fait et elle me comble, affinant mon corps,

me rendant terriblement … ridicule de cette futilité mais d’une élégance que j’adore.

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oswald boateng dans une de ses vestes  

 

 

08:05 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (12)

12/09/2008

Emois

 

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Diogène cherchait un homme, Miroslav Tichy cherche compulsivement l’image.

 

Je suis rarement surpris par une expo mais celle de cet inconnu de 80 ans, reclus volontaire, marcheur et photographe lumineux en est une.

 

Tchèque qui s’exilant dans sa ville natale, vivant comme un clochard, bricole d’incroyables appareils photos avec des boîtes de conserves, des bouts de verre et du goudron des rues, et construit pour ses seuls yeux une œuvre si particulière qu’elle en laisse pantois de nombreux artistes et critiques d’art.

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 Tous les jours notre homme se balade … la kabbale (c'est le livre que j'ai sur la tête dans la photo de la vignette du blog) ne dit-elle pas que la pensée ne peut se construire qu’en marchant ...

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Miroslav Tichy marche donc, et vole aux femmes de sa ville des images, car ce lumineux clochard aime les femmes, leur corps qu’il photographie en clandestin pour une traversée personnelle et incroyablement impudique dans cet Est pudibon.

 

Rentré chez lui, ces images troubles, floues, où des bouts d’humanité apparaissent, sont traitées, manipulées. C'est Photoshop d’avant l’heure, avec l'incroyable bricolage et ingéniosité de ceux qui n'ont rien d’autre que leur génie.

Le résultat est spectral et incroyable, on y sent du Bacon, on y sent aussi une tradition picturale qui fait que cet artiste n’est pas un ovni apparu par hasard, mais s’insère dans une grande tradition qui fonde l’art. 

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Comme dit la critique : « S’en dégage un charme onirique, incertain et fragile. Tichy nous emmène dans des contrées inconnues, où les femmes sont belles et inatteignables, où le hasard et les erreurs gouvernent tout, où on ne peut être sauvé qu’en vivant en retrait du monde et en faisant inlassablement cent huit photos par jour, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’extinction du désir ». 

 

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08/09/2008

Montalembert

 

Cela faisait des années que j’en mourais d’envie,

Rendez vous fut pris, tenue libre à l’exception d’une consigne nous ne devions ni l’un ni l’autre porter de culotte.

Mon sexe sous le jean attendait patiemment qu’elle arrive,

Le salon de l’hôtel Montalembert représente mon rêve de lieu parisien.

 

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Quartier Saint Germain , rue du Bac ,atmosphère des écrivains de la Nrf , Gaston Gallimard et son écurie dont mon cher Paul Morand à qui ce lieu contemporain et chaud n’aurait pas déplu.

Le dernier livre de Renée Char entre les mains , fasse à cette cheminée moderne , de pierre grise du Hainault , entouré des éditions de la Nrf dont la couleur jaune est si intemporelle , je sirote mon café dans ce grand canapé chiné , calé contre le dossier oreille.

Seul dans ce coin intimiste comme chez moi.

Elle arrive, robe verte , dessin très Emilio Pucci , se cale contre mon corps , visage radieux de son désir.

Un café , des mots échangés et vite le langage des corps.

Doigts qui jouent sur sa jambe si lisse , ma main qui s’égare sous la jupe.

Ses doigts dans mes cheveux , son nez et ses lèvres sur mon visage.

Délicieuse sensation que cette érection sous la toile du Jeans , une tache de goutte de sperme apparaissant à sa plus grande satisfaction.

Osera t elle ?

Je me lève et passe le bar , tourne devant le desk , évite mon reflet devant la superbe glace régence et descend les escaliers.

 

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Ambiance noire , chêne et bronze tout en luxe serein.

Les toilettes pour femmes s’ouvrent devant moi , immense glace et lavabo contemporain creusé dans la pierre beige , odeur de parfum.

La porte s’ouvre c’est elle , nous nous enlaçons.

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Et puis juste des flashs , la deuxième porte celle des toilettes vite franchie , son corps contre le mien , sa langue fougueuse , sa jupe relevée , son sexe trempé , mes mains qui la pénétrent , sa bouche qui me happe , nos soupirs.

Les amuses bouches étant  trop peu caloriques à nos ventres affamés , je la plaque dans l’angle du mur , ses jambes s’arqueboutent sur les cotés.

Les femmes sont souples quand elles désirent !

Mon sexe la pénètre la soulevant à chaque coup de boutoir , incroyable sensation de transgression et de sexualité bestiale , sans artifice que le plaisir du plus profond.

Sentiment de ne faire qu’un avec elle, littéralement greffée à moi.

Je ne me souviens plus du temps , mais de ses râles et de ses spasmes.

Je me souviens de nos vêtements tâchés de nos envies.

Je me souviens de son regard et du rouge de son visage en passant devant le desk.

Je me souviens de mon envie encore plus grande , de ma main dans la sienne , et de notre course vers notre chambre.

 

 

 

07/09/2008

Spleen du dimanche soir

 

 

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J'ai rencontré un tueur de couple, il n'était ni blond, ni plus jeune , ni plus sexy,

Il était noir avec des yeux brillants, la lame de son arme luisait dans la nuit de l'hôtel du cul tourné.

Ce tueur se nommait routine,

Il oeuvrait dans le quotidien.

Ses complices s'appelaient stress du travail et enfants, ou plutôt pré-ados.

Ce tueur rendait malheureux avant de planter sa lame.

Il obligeait à se poser des questions,

Il bouleversait vos certitudes avant de vous expédier.

Dialoguer ne suffisait pas à le faire fuir, car il avait accumulé tant de petits renoncements.

Vous pensiez être fort de la famille idéale que vous avez créée.

Belle femme,beaux enfants, belle profession, belle maison, belle bibliothèque, belle collection, beaux voyages... bonheur glacé de stéréotypes alors que ce n'était que tigre de papier.

Ses fondations étaient minées par les caprices des enfants, les crises pour qu'ils écoutent où fassent un minimum, par les non dits, par le manque de fantaisie, par les mots d'énervement pendant un travail nerveusement épuisant, par la fin des passions communes, par le fait que l'amant qui était en vous a disparu à ses yeux, par ces putains de soirée Tv, cul de basse fosse où disparaît l'envie.

Alors que faire ?

Tout briser et fuir ?

Oui mais vous renoncez à ce que vous avez bâtis sur 20 ans.

Faire le point et repartir comme sur une page blanche.

Oui mais il faut pour cela être deux, il faut que chacun accepte ses propres complicités avec le tueur et ne renvoie pas tout à l'autre.

Il faut un nouveau chemin, certains l'ont trouvé dans l'échangisme mais ce remède est pire s'il n'est pas partagé.

D'autres dans un changement de lieu de vie, mais nos envies sont antinomiques, elle la lenteur de la campagne, moi la vitesse des villes.

Vous pouvez ignorer le tueur et faire comme s'il n'allait pas frapper, mais à la veille de l'inventaire, avant fermeture du rideau, que de regrets.

Ne croyant pas en l'au-delà, j'ai peur des regrets, pas de la mort.

J'ai choisi le sursis d'une liberté ailleurs et secrète ... mais pour combien de temps ?

 

 

 

03/09/2008

Nuit tendresse

 

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Elle venait de rencontrer celui qui serait son Lui mais nous avions rendez-vous, inventaire avant liquidation de sa période libertine.

Je la vis arriver fiévreuse de sa rencontre et de la grippe qui lui brûlait la gorge.

Je la vis encore plus belle que la dernière fois.

Bras-dessus, bras-dessous, nous avons parcouru la ville.

Mangé dans l'obscurité.

Mon entrée fut ses seins, mon dessert sa langue en feu.

La fatigue nous obligea à nous réfugier dans la chambre.

Brûlante, elle désira des remèdes que je cherchais aussitôt.

Ils l'apaisèrent, bien qu'elle se refusa à ceux anaux pourtant plus puissants,

restes de mauvais souvenirs enfantins.

Joie pour moi de l'en menacer si elle n'avalait pas les autres.

Notre nuit fut tendresse et décence.

Son corps brûlait et tressautait, moi je me lovais contre elle, essayant par une caresse ou un baiser d'apaiser son tourment.

Ai je réussi ? J'en doute, mais elle s'est finalement endormie.

Je restais à la regarder, à la sentir, la respirer, je savais que c'était la dernière fois.

Nos gorges étaient serrées à notre au-revoir.

Elle brûlant encore de fièvre, moi luttant contre le vague à l'âme.

Malgré toutes nos embrassades je ne fut point malade, j'avais décidé de m'interdire toutes maladies d'amour.