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14/01/2024

Nuit des 40

Je n’ai pas fais d’étude comportementale animale mais à la façon dont Miss dior dansait ondulant ses fesses devant son Crunch comme Josephine Baker le faisait devant tout paris , augurait qu’elle était visiblement impatiente de gouter l’exceptionnelle capacité de notre hôte.

J’ai rencontré Miss Dior à un before d’anniversaire, petit minois aux yeux bleu et blonde comme le parfum, nouvelle libertine qui voulait rattraper 13 ans de vie commune à la sexualité trop commune pour ne pas être frustrante.

Miss Dior avait un Crunch pour mon hôte qui avait depuis la nuit quint un big Crunch avec ma chère G

Tout cela est aussi simple à suivre qu’une novella brésilienne sauf que si dans les novellas si tout le monde couche avec tout le monde ce n’est que classiquement à deux, nous augurions à une soirée moins classique dans les caves de Paris, sur l’ile saint louis, dans un club bien connu qui a supplanté les chandelles dans les nuits coquines.

Miss Dior était à quatre pattes offrant enfin son intime à C qui piaffait de gouter son parfum, G était en perpendiculaire de Miss Dior la caressant tout en étant abandonnée à ma bouche qui dialoguait avec son sexe.

La conversation était bien engagée quand Miss Dior sous le plaisir s’effondra blondissant ma vision de ses cheveux qui m’envahissaient le visage, lui même embouché sur la chatte trempée de G.

Que s’est il passé ? Je l’ignore, je sentais des mouvements jambes s’ouvrir me laissant entendre des cris, se fermer me plongeant tel Beethoven dans le silence assourdissant des partitions de vocalises perdues.

Mes yeux pleuraient des cheveux qui les fouettaient, mes mains ne pouvaient m’aider occuper à tenir le corps de ma sucée qui dansait le saint Guy.

Et au milieu de cette mêlée ma langue temporisait par à coup se posait sur le clito, puis l’enveloppait pour aussi légèrement relâcher, et d’un pas de chat revenir pas saccades successives.

Les gémissements étaient désormais audibles même dans l’étau des cuisses, ma tête écrasée était ballotée mais résistait ardente à la tache et consciencieuse dans le rendu.

Les cheveux de Miss Dior allaient et venait comme le ressac des vagues au boutoir de C

Tout cela était rugbystique, il n’y avait ni arbitre, ni placage mais une mêlée totale.

G n’en pouvant plus m’a repoussé, me laissant le visage trempé la langue soulagée de respirer.

J’ai regardé Miss Dior secouée des coups de boutoirs, tête effondrée dans les coussins, cul effronté dans l’empalement.

Autour de nous les lieux s’étaient chargés, corps blanc enlacés, copulant, jouissant, ondulant, riant, ou criant, je cherchais mon autre complice L.

Dans un coin je tombe sur lui, blanc, rond, un cul divin, avec ce sexe fendu comme une toile de Fontana et son œil au dessus.

Légèrement rose, mi clos, beau comme un regard andalou, il semblait m’observer malgré les mouvements de sa maitresse affairée à emboucher le propriétaire des deux pieds qui s’agitaient tout en encadrant le fessier.

J’étais comme hypnotisé ignorant les hardeurs d’à coté, comme dans le poème de Victor Hugo jusqu’au fond de la cave, cet œil regardait Caen comme pour lui reprocher le crime de sa liberté.

Il y a des femmes belles de dos mais à cet instant pour moi je découvrais une femme belle d’anus.

Une main se glisse sur mes fesses, je me retourne une langue m’envahis, je reconnais le baiser inimitable de ma complice L qui m’avait retrouvée trop heureuse que je lui prolonge les vagues orgasmiques qui lui parcouraient encore les reins de ses ébats précédents.

La nuit n’en était qu’à ses débuts d'insouciance.

 

 

05/04/2023

Nuit de la femme tournesol

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  • « tu montes sur paris ce soir ? 
  • oui je suis dans le train, j’arrive à 23h
  • je sors de mon cours de théâtre j’ai 3 mois d’abstinence anale j’ai envie d’une sodomie.
  • … humm, si tu m’attends je mets fin à ta diète.
  • ok, je t’attends au bar devant chez toi, sois doux je suis vierge, en hibernation anale depuis trois mois et poilue.

 

La femme tournesol avait disparue, elle n’éclot que du printemps à la fin de l’été, comme les tournesols elle suit le soleil.

Les tournesols n’anticipent pas, ne programment pas, il faut les cueillir quand ils sont ouverts mais la course du soleil est imprévisible ou je suis mauvais astronome.

Le TGV arrive à l’heure, décidément cette soirée est imprévisible, je me glisse entre les passagers, m’extrais de la gare, m’engouffre dans le métro, sort, retrouve ma rue, ses bars bondés et ma vierge d’un trimestre toute sage qui buvait un mauvais vin.

Yeux bleus, queue de cheval, minois juvénile, sur pull étiré d’une poitrine généreuse, elle me sourie.

Malgré ses hauts et bas, les émois et les silences, 4 ans d’une relation épistolaire et sexuelle me contemplent, trouble de mes souvenirs, de l’étonnement qu’elle m’ait contacté, son abstinence ou indifférence m’avait mis en deuil de nous.

Quelques mots échangés, elle s’amuse de mon étonnement, déguste son pouvoir sur moi.

Nous descendons à la cave où je cache ma mallette coquine, elle me demande s’il y a bien mes jouets, puis montons au 9e ciel, dans ma garçonnière, les tétines du sacré cœur sur l’écran noir de ma fenêtre éclairent la chambre.

Si pour les nostalgiques de la commune le sacré cœur est ce monument affreusement kitch qui célèbre le triomphe de la bourgeoisie et l’ordre catholique sur la révolution, pour moi, plus mécréant que les communards, cette église est associée à la levrette tellement je l’ai contemplé dans cette génuflexion ses tétines.

Nous nous enlaçons, point de baiser, de préliminaire, la vierge veut être déflorée, pas léchée.

Les manuels du bien baiser, disent que les préliminaires sont indispensables, on voit que les auteurs n’ont pas affronté les libertines dont les vagins sont aussi entrainés à mouiller qu’un cœur de marathonien.

L’hibernation l’avait effectivement bien serrée, sensation puissante que de retrouver un lieu de plaisir que la nostalgie avait fini par me faire oublier, mais les chemin du plaisir ne s’oublient pas et vite je retrouve les pistes de sa géographie intime qui me mènent à son sommet.

En quelques coups de doigts ma main est inondée d’un jet et mes draps trempés.

Je m’excuse auprès d’eux, et de ma blanchisseuse ils allaient devenir les annales de cette rencontre anale.

Mon Dieu !

Combien de fois ces mots furent dans sa bouche, chuchotés, ânonnés, gémis, scandés le long de son plaisir ?

Mais ce n’était rien, mon dieu …

Quand nous avons entamé l’objet de sa visite, ils furent criés, hurlés et à l’acmé ; avalés dans un cris primal d’autant plus puissant que l’attente avait été longue et dure mon ardeur à labourer trois mois de jachère.

Entre douleur et extase, entre mon sexe et le vibro qu’elle se plaquait, son plaisir répondait au mien, je jouais en elle, variant angle, profondeur, vitesse comme son cyclotimisme avait joué de mon cœur.

Elle a explosé nous étions assis dos contre dos, mon sexe tordu en elle pour appuyer son point sensible, j’allais aussi partir, je sors mon sexe, ôte le caoutchouc et me libère sur son dos, étalant la semence sur tout son corps.

Nous sommes restés là sans bouger, l’un contre l’autre, dans la position de notre extase, figés comme les habitants de Pompéi pétrifiés par l’explosion du Vésuve, contemplant le sacré cœur, ou tout simplement écoutant le battement de nos cœurs.

La femme tournesol m’a demandé du vin, j’en avais de mon sud, nous avons bu à son printemps.

La nuit l’a emporté, le matin j’ai reçu ce message

Mon dieu

Avoir cassé un jeune anal devant le sacré cœur l’aurait elle rendue mystique ?

13/03/2022

Nuit de la Quinte

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photo non contractuelle

Le Covid avait limité nos sorties et la fin du Covid multiplié nos surcharges professionnelles c’est plein d’envies et épuisés de travail que nous nous retrouvons au restaurant avant notre soirée en club.

Je retrouve G toujours partante pour des aventures coquines, nous avions été frustrés de ne rencontrer aucun couple lors d’une dernière balade au Moon, juste un beau blond croisé alors qu’habillés nous sortions …

Un verre de vin, des saint jacques et ravioles au homard pour manger léger, nous remarquons la tenue dénudée et sexy d’une jeune femme et nous imaginons la retrouver plus tard.

Justement il est l’heure de traverser le pont et d’aller sur l’ile de la tentation, il fait froid nous grelotons et nous nous serrons l’un contre l’autre, nos années de jeux ont tissés des liens qui nous réchauffent par temps de moral froid.

La devanture noire et la lumière rouge nous rassure nous allons nous réchauffer, le Patron nous ouvre, nous échangeons quelques mots nous mettons à l’aise, G se change en coquine et nous descendons l’escalier vers la cave des vices.

Le lieu est vide, ou presque un couple de la fashion week milanais, nous visitons les coins câlins absolument vides aussi et une petite déception pointe, il est encore tôt.

Au bar j’attends G qui est aux toilettes et je croise un homme en veste et teeshirt blanc montrant une poitrine puissante, nous discutons il me désigne ses 2 accompagnatrices au fumoir s’intoxicant à heure fixe, lui trop sportif pour ce vice.

Comment nous arrivons à discuter je ne sais mais il me dit je t’offre mes deux copines elles m’épuisent de leurs gourmandises, à son physique je ne le crois pas une seconde épuisable mais la proposition m’amuse et par boutade lui offre mon accompagnatrice en remerciement.

Il rit une pour deux, je lui répond mais une qui en vaut deux et je ris.

Justement arrivent ses amies, La brune sensuelle la quarantaine, La blonde sportive plus âgée et joliment tatouée. Elles embrassent mon interlocuteur et la brune s’agenouille, G arrive un peu dubitative quand je lui explique la situation mais son regard joueur chasse vite l’interrogatif quand elle voit le beau sexe de notre blond embouché, nous proposons d’aller dans la pièce aux miroirs pour jouer.

Les deux femmes ne connaissent pas les lieux je les guide.

Nous nous trouvons nus tous les 5, la brune me prend en bouche, la blonde prend en bouche G et le blond la baise.

Entre deux feux d’une langue incendiaire j’entends des cris terribles de G je la vois sur le miroir du haut au dessus du blond, sucée par la blonde.

Ses cris m’excitent et je prends ma complice aussi vigoureusement qu’elle me le réclame, les coups se font de plus en plus forts elle m’encourage et m’ouvre très grands ses cuisses quand j’entends un orgasme énorme de G.

Pose, puis reprise pour un double dans G qui est ouverte et pleine d’envie mais la position en passif dessous me fait débander de sa chatte, le blond devient plus bestial nouvel orgasme anal pour G, je crois que les filles jouent pendant ce temps avec le patron du lieu.

Je finirai seul avec G dans son cul très sensible, mais délicieusement glissant de son plaisir, je l’embrasse dans le cou en même temps ce qui la fait trembler plus encore de ses spames de l’orgasme anal qu’elle avait eue.

C’est titubant et plein de bonheur de cette surprise que nous nous douchons et allons boire un verre.

Nous retrouvons notre trio infernal et partageons un verre, le blond nous explique faire partie d’un groupe d’hommes libertins, sélectionnés pour accompagner les fêtes en raison de leurs qualités athlétiques et leurs tact avec les femmes, ses complices sont devenues des amies avec qu’il sort et organise des soirées, le patron nous rejoint et nous échangeons sur nos vies jusqu’à que les envies reprennent, cette fois ci j’enlace la blonde, G la brune et le blond.

Je m’installe sur le grand lit central à notre droite le couple milanais baise en levrette, G et le blond vont sur le lit d’en face qui comporte des anneaux suspendus pour jouer.

Je goute le sexe à peine fendu de ma douce blonde qui feule d’envie et coule mes doigts et ma bouche la chauffe jusqu’à la jouissance. Mon sexe brule de la pénétrer et c’est comme une révélation quand il le fait, ont dit que la taille de la bite compte mais que dire d’une sexe bien nerveux et serré, c’est juste divin, au bord de l’orgasme je jouerai longtemps avec son sexe, comme connecté à lieu, oubliant G et la brune que j’aperçois sucer le patron. La bonde joui et je la rejoins en hurlant de plaisir ce qui ravi ma complice.

Tournant la tête sur le ventre de mon amante, je vois le blond se suspendu par les anneaux et chevauchant le cul bien monté au ciel de G qui couine, scène de porno en réel.

Nous revoilà avec G sous la douche elle tenant à peine moi plein de l’orgasme lâché dans ce sexe démoniaque.

Nouveau verre avec le patron qui se montre être un convive très agréable, le blond repart s’occuper de ses coquines décidément insatiables, à leur retour nous échangeons nos tel et remontons les escaliers il est trois heure trente nous étions là depuis 23 h il est temps de retrouver nos lits.

Ma G est toute heureuse de sa soirée, de cette rencontre de ses jouissances, moi de même, nous nous enlaçons tendrement avant qu’un taxi ne l’emporte.

Le blond repart avec ses complices heureuses de l’idée de le faire jouir, lui qui s’est retenu pour le plaisir des trois.

Je mets mes écouteurs, branche la musique et déguste une marche dans un Paris de nuit, bercé par les chansons et mes flashs de souvenirs.

Alors que Je prends des détours pour retarder mon arrivée et jouir de pénétrer les rues désertes du marais, un message arrive

« Hummmmm c’était trop bon, je crois que j’ai pris cher, le Cuni de la blonde était terrible, tu crois que je suis une salope ? »

Je rigole et lui répond;

« La dernière fois que tu m’a dis cela c’était une soirée privée un flic te prenait au petit matin de ta nuit fauve et je te caressais le visage.

Tu sais le métier du blond ? Policier aussi, je crois que tu es une salope à flic … »

Mon lit m’attends il est 4h30 et le lendemain j’ai un anniversaire au donjon d’une domina, la vie rock and sexe reprend fini le covid alors que le drame frappe l’Ukraine, comme si je sentais l’urgence de danser sur le volcan qui gronde.

05/09/2021

Nuit au Raphael

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photo contractuelle

 

L’hôtel Raphaël, avenue Kleber, Serge Gainsbourg s'y noyait au whisky dans un fauteuil de velours rouge, toujours le même, celui en face l'entrée pour surveiller qui allait aux chambres, l'hôtel a la réputation d'un hôtel de rencontres adultérines.

Helmutt Newton y shootait ses modèles subversifs dans des chambres au décor délicieusement bourgeois.

Je rêvais d'y aller, nourri de ces imaginaires, rêve prémonitoire, j'y suis allé pour être shooté.

Rien n'a changé, tout y reste ampoulé et désuet, témoignage d'une époque d'avant les promoteurs millionnaires en euros et pingres en mètre carrés.

Dans le long couloir, je passe devant un tableau de Turner à me faire tourner la tête, s'il n'y avait deux têtes blondes et chatain qui m'attendaient.

La coquine et la photographe

La photographe veut shooter les ébats d'une rencontre adultérine, dans la chambre obscure capturer le vice, ou l'amour tel est son désir.

J'ai eu le vice d'accepter, ma complice, d'être enthousiasmée, nous sommes le 1er couple qui sera photographié.

Nous voilà à nous dévoiler, raconter pourquoi ces infidélités, philosophie de vie, culpabilité et autres confessions sur le toit terrasse de l'hôtel avec les monuments de Paris et parfois une ancienne miss France qui chaperonne des futures miss comme voisins.

Dans l'immense chambre un dernier verre, puis ma complice ouvre ses jambes et m'invite, la nuit ne fait que commencer, sous les déclics de la photographes qui capturera nos instants.

Je tairais ceux-ci, les photos parleront, encore que je me suis trouvé plus intimidé que je le pensais, et qu'il fut un moment oublié l'appareil  photo.

Quelques jours plus tard les photos me sont montrées.

Mon dieu, je n'imaginais pas un tel résultat.

Habitué des photographes libertins je prévisualisais quelques visions sulfureuses,

rien de tout cela, on y voit la tendresse, la complicité, la fusion et la beauté.

 

 

04/06/2021

Confidences du petit déjeuner

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Le plaisir de sucer ta queue au petit matin. De t’entendre gémir et grogner de plaisir. D’être réduite à l’impuissance, empalée sur ta bite d’un côté et empoignée par les cheveux de l’autre. Malmenée comme une poupée de chiffon... Sentir ce fer brûlant m’écarter le cul, me laisser haletante et fiévreuse.

J’entends ta voix qui s’essouffle, se fait fine, craquelle presque quand tu me dis « Tu te rend compte que tu as ma bite dans ton cul ? » « Les maris ne font pas ça à leur femme ! ». La puissance évocatrice de tes mots. Tu me plonges dans le délire : je me figure plus salope et plus abaissée, mieux baisée que je ne l’ai jamais été.

L’orgasme qui à chaque fois ne tient qu’à un fil. Cette tension sans cesse accumulée, ce plaisir effrayant qui jamais ne casse ni ne craque : l’escalade marche après marche, sans jamais réussir à atteindre la dernière. Cycle ininterrompu de recommencements.

Tu m’as marquée. J’ai eu la sensation de vivre un véritable soulagement. Je crois qu’il y aura un avant et un après toi.

10/11/2020

Swinging London

 

 

A  18 ans mon Londres était Fish and chips, Punk et Miss Tatcher. Même lieu, plus la même ville. La carte mentionne toujours Londres.


J'ai migré d'Oxford Street à Saville Row. De Candem à Hoxton Square. La mondialisation a brassé, mélangé. My Taylor is still rich, mais il est ghanéen et s'appelle Boateng


Mes fish and chips se muent en tempuras servies par d'authentiques tokyoïtes. Ici le monde s'est réuni pour brasser des millions et embrasser another world, le cosmopolitisme, utopie des années folles, s'est accompli.

Les rousses serveuses, aux bras potelés et à l'accent anglais roulent désormais les R, ont les pommettes des steppes et le blond ukrainien.Le butler s'appelle Hali, possède un DESS français, on lui donne sa chance.


Même avec la crise, Londres, c'est encore 10 000 volts. Ses parcs sont si grands que l'on ne comprend pas qu'ils puissent s'appeler cachés, à moins que cela ne soit un reste de ce snobisme qui fait appeler cottage des palais.Dans les bars, bondés d'after work, le vin gagne la bataille des gosiers. Mes compatriotes vignerons y voient la défaite du midi au profit de l'Argentine. Le tournoi des nations est au trottoir des pubs.


Kate Moss dessine pour Liberty's, et ses vendeuses ressemblent à Kate Moss.Je rêve d'une fenêtre face à la Tamise, pour contempler le gris vert de l'air du temps, je rêve de temps pour flâner dans ces docklands où l'on entrepose le plaisir.Londres m'électrise et m'excite, j'aime ses femmes et sa sensualité, j'aime sa rigueur et son sérieux.


Sir Norman Foster ne s'y est pas trompé en posant sur la cité un cornichon de verre et d'acier, phallus priapique narguant la face du monde. Encanaillez-vous chez Bordelo, où votre compagne troquera sa robe Chloé pour un tablier de soubrette, la tradition sous l'excentricité. La bonne société n'a pas oublié que longtemps elle a été déniaisée par des femmes des chambres au service des familles depuis Guillaume le Conquérant.
Car le sexe est si trend qu' Elle Mac Pherson sigle des cravaches et harrods vend des baillons.


Tout est possible ici même le snobisme de Manger dans une usine, sur le billot du boucher, des pizzas évidement bio. D'acheter dans une église une cheminée victorienne. Ou choisir dans une boutique vintage de Resington Street une cape d'hirondelle authentiquement parisienne.

 
Londres d'aujourd'hui est baigné du passé composé des squares et alignements géorgiens, Blancs pour réponse au noir des cab qu'on reverrait avec des vitres fumées pour une course coquine au milieu de la ville. Monter dedans et y montrer ses fesses devant Waterloo Station, autre façon de dire le mot de Cambronne à une perfide qui célèbre une défaite et cette fois tirer les premiers messieurs les Anglais.


Ma carte bleue flambe, et nul pompier pour l'éteindre , tant pis au diable mes étrennes !

Londres vit tant que je me reposerai à Paris

Rouge les cheveux de celle à coté de moi, peau nue laiteuse habillée de tatouages comics, tous les jeunes français en séjour linguistique rêvent de rousses jeunes anglaises, je réalise ce rêve avec une rousse marseillaise à l'accent cokney de shoreditch, la mondialisation des fantasmes.

Londres vit tant que je me reposerai à Paris, en attendant 5h du matin je quitte sans bruit ce joli corps, je sais que je la reverrai pas, elle est amoureuse et songe au mariage ...

 

10/08/2020

Nuit aux esclaves

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La salle voutée est pleine, célibataires, couples, trouples, quatuors attendent assis en cercle que les enchères commencent. A droite les esclaves résignés, excités d'être exhibés, l'esclavage n'a pas été totalement abolie, juillet 2020, 23h30, Cris et Chuchotement, les ventes reprennent. 25 personnes, jauge oblige, jaugent et comptent plein d'espoir la monnaie qui leur a été fournie pour soutenir les enchères, Catin ou Goulue, remplacent l'euro

Les lots offerts vont, d'une soumise aux fesses haussées sur des talons vertigineux, à un soumis entièrement nu, habillé d'une chaine, mimi à souhait avec un tatouage slave sur la fesses.

Complète le lot une jolie blonde slave, un soumis, travelo quarantenaire en tenue de pute.

Mon accompagnatrice que je m’apprêtais à vendre, regarde le jeune soumis qui debout sur son coté n'ose porter le regard sur elle, pourtant, nue vêtue d'escarpins, d'un collier et d'une chaine, elle est assortie avec le mâle soumis.

Maitresse,ose t il, achetez moi et je vous servirez.

Mon amie est toute émoustillée, je toise le soumis et lui demande s'il vaut l'argent que l'on va devoir dépenser pour lui, oui maitre je peux vous le prouver.

Nous le testons immédiatement et le voilà au pied de mon amie, la caressant, lui baisant les pieds, engageant sa tête dans son entrejambe. Elle est conquise par les aptitudes linguistiques du soumis, il se montre très endurant lors de ses apnées entre ses cuisses.

La vente commence, le 1er lot est une femme aux fesses nues, offerte comme soumise, le propriétaire des lieux fait le crieur, incite aux enchères, elles tardent à monter à son gout de maquignon.

Le voilà qui fait l'article, petite penches toi sur ce tabouret montre tes fesses, hummm dit il en lui flattant la croupe, j'ai le meilleur métier du monde, ajoute t il, son regard le criant plus fort que ses mots.

La soumise s’exécute trop heureuse d'exhiber la fierté de son anatomie, et on comprend pourquoi. Des fesses parfaites finissent des jambes interminables, mais le coup de grâce pour les petits enchérisseurs, c'est son mouvement de jambes et d'escarpins quand elle tourne sur elle mème pour nous montrer à 360 degré son cul.

Ce fut un cri, 700,800,1000,1400 ... une fois deux fois adjugé à ce groupe de 4 femmes, mené par une jeune Nina Hagen. 8 yeux se braquent sur ce beau lot quand il se met à ses pieds, un regard mutin éclaire son visage, les 4 filles sont toutes excitées, Nina Hagen les couve de son regard noir.

Le lot suivant est le travesti, je plaisante Pascal le propriétaire qui ne caresse pas cette fois ci le lot à vendre, tout le monde en ri, l'ambiance est bonne enfant.

Vient le lot que nous convoitons avec mon amie, le jeune soumis suceur apnéiste, vendu pour tous désirs sexuels hétéros.

je laisse commencer les enchères, le groupe de 4 filles est déchainé et lâche de suite des sommes importantes. Je suis, suis distancé, relance, suis rattrapé, il fait chaud, le soumis est ravi de la lutte, son égo gonfle au gré de l'enchère. Nos 2 bourses ne peuvent rien fasse à 4 bourses, et les filles l'emportent, le soumis les rejoint, côte à côte de la première soumise, il doit rêver à des accouplements avec elle pour leur donner des bébés esclaves, son sourire est béat des sévices qu'il imagine, celui de ma complice triste du jouet perdu.

Je discute avec les filles qui consentent à me le louer, aux enchères on appelle cela la révise, se redistribuer le lot entre marchands une fois le lot acquis. Mon stage à Drouot pendant mes études m'a bien servit ce soir là.

Voilà ma complice est heureuse de ma négociation, je ne suis pas un dominant, je déteste qu'une femme soit frustrée, faiblesse rédhibitoire en soumission.

Un homme s'approche, l'homme de la blonde de Prague, futur lot à être soumis au feu des enchères, Pascal est un vrai commissaire priseur, il garde les plus beaux lots pour la fin, cela maintient la tension.

Achète ma femme, je te couvre du prix tu l’achèteras avec cet homme, tu la prendras en sandwich, elle doit être punie, 5 ans que je vis avec elle et elle refuse de parler français.

je suis étonné de cette demande, comme quoi je suis encore étonnable avec toutes ces années de coquineries, mon œil pétille à la vue du lot présenté, juste somptueuse ...mon accompagnatrice me lance des regards complices, waoooouuuu vas y ...

Bien sur les enchères commencent fort.

Je suis, je fais semblant de réfléchir, je relance, je dépasse mes fonds.

Il faut savoir que dans cette cave Bdsm, la folle enchère est punie de la croix de st André, le fol enchérisseur, livré à la salle pour tout le restant de la soirée. Il doit encore pourrir quelques cadavres de fols enchérisseurs sur la croix pour avertir du sort des tricheurs.

A mourir en croix autant que ce soit pour une diablesse, je vais au delà de ce que je possède pour la posséder, et j'emporte.

La salle est surexcitée ou c'est moi qui la voit ainsi, mais en tout cas le mari est ravi , la soumise encore plus,  l'homme qui va la sandwicher nous rejoint, il est grand et son pantalon montre que tout est grand chez lui.

Tout le monde se lève, il est temps de consommer nos lots, dans la cohue du désir des participants de passer aux choses sérieuses, on oublie de me faire passer à la caisse, en fait tout est jeu, ce monde est bienveillant.

Nous nous dirigeons vers une petite salle aux tortures la blonde et son mari nous précède.

A suivre

 

 

 

 

Nuit aux esclaves suite

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Je ne décrirai rien, cela serait trop long et pas assez intense par rapport à ce que j'ai vécu.

Ce que j'ai vécu l'a été comme un fantasme, il y a eu des jeux de caresses, du martinet, des baisers tendres, un fessier à damner un ciel entier de saints. Un fessier transformé en brasier où je me suis enflammé.

Le 2e homme fut défaillant, j'ai du pour deux, contenter la dame dans divers coins du club, mon dieu, ma chemise était en eau de l'intensité de nos échanges.

Son corps était divin, son cul diabolique quand je l'ai pénétré. Visiblement il n'attendait que ma venue et m'a avalé tout en me faisant diablement jouir.

Accroupie sur un fauteuil club en cuir, je voyais dans la lumière rouge de la pièce notre enculade dans une glace, c'était aussi beau qu'une messe à Notre Dame, l'orgue c'était ses encouragements, faster and hardeur, please . Elle était insatiable, je comprends que le mari avait décidé de se reposer.

Ce fut aussi long qu'un sermon de prêtre Bourdaloue, celui qui a donné son nom à un récipient en porcelaine que les femmes utilisaient dans ses sermons pour se soulager sans quitter l'église, ses propos dépassant la capacité moyenne de leurs vessies.

Ma complice regardait envieuse, elle qui désormais a inscrit l'anal dans ses annales coquines.

J'ai jouis, j'étais en eau, elle s'est retournée, on s'est embrassé ce fut doux, j'ai glissé jusqu'à son sexe et je l'ai faite jouir à nouveau, jusqu'à ce qu'elle se recroqueville sur elle même pour gouter son plaisir.

Il était temps de la quitter et jouer avec ma complice trop négligée, j'avais un peu honte de tout se plaisir pris sans elle.

Nous avons gouté aux joies d'un fauteuil électrique qui monte à hauteur de bouche, puis redescend à hauteur de bite, tout en maintenant les jambes ouvertes. Nous avons testé toutes les positions.

Préliminaires agréables avant de passer au plat de résistance, un trio avec le soumis loué.

Il nous attendait sagement, libéré de toutes ses maitresses femmes. Nous nous sommes allongés et j'ai pris ma complice qui avait envie de plaisirs roboratifs, pendant ce temps elle le suçait ou lui la suçait.

Ce fut intense et tendre, profond très profond, nous retrouvions notre complicité charnelle inexprimable.

Ma jouissance sur son dos, le soumis qui a tout étalé en la caressant, ses patientes caresses qui longtemps après mon  orgasme et le sien, l'on faite à nouveau jouir alors que nous étions tendrement enlacés, tout cela fut beau à regarder au plafond miroir.

En bas les couples discutaient, j'ai remercié la blonde et son mari. ils avaient l'air ravi et m'ont indiqué qu'ils partaient vivre dans les îles.

Nous sommes sortis, il pleuvait, Paris était humide, les pavés brillaient, nos corps étaient repus, nous étions vidés et heureux. Même sous la pluie, trempés d'elle ou de nos ébats Paris restera toujours une fête.

 

22/05/2020

Nuit de la déconfinée

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Il vient, emplit, prend le contrôle de mes coups de reins, sort en des gémissements de plus en plus libérés, je me colle à elle, la sens monter, trembler, son sexe me broie, je jouis de plus en plus à me retirer tellement il se fond avec moi, mes couilles se trempent de jus, je tente de durer, je voudrais qu'elle explose en même temps, je la sens proche ,si proche, mais mon corps ne peut tenir, il me hurle de perdre le contrôle, d'oublier l'autre, de jaillir en elle, d'ensemencer ce con qui m'aspire, de l'inonder pour éteindre son feu.

je tremble, plonge ma bouche dans son cou, hurle sur sa peau. De mon dos la décharge part, elle se propage en chaque point de mon être, j'expulse la tension de nos ébats, de mes retenues, c'est des chevaux libérés qui courent dans une plaine de l'ouest américain ivre de la liberté de l'immensité.

Elle reçoit cette onde qui saute dans son corps, me serre pour mieux la déguster, je tente de reprendre conscience, de la fourrager pour qu'elle explose aussi. Mais mon plaisir est trop fort pour décider il m'abandonne à la descente de L'explosion, j'oublie tout en respirant son odeur, bercé par ses bras qui ont la tendresse du bonheur d'avoir donné.

Deux mois de confinement, deux mois sans sexe, virginité qu'elle m'a offert, cul pluggé pour plus de perversité, instant de grâce, où j'ai lu à la pointe de mon dard les variations de son émois intime. Union, fusion, évidence non évidente pour une 1er rencontre d'inconnus. magie du sexe qui est une langue universelle, espéranto sensuel.

Bien sur il y eu les chocolats , le jeux buccal et anal de leur fondant. Mon jeu buccal, nos allers et venus en staccato, du sensuel à l'animal. son abandon malgré l'appréhension.

Mais ces jeux de corps auraient été bien banals s'il n'y avait pas eu plus.

le sexe m'a ouvert ses cuisses, et j'ai lu son âme, ses combats passés et gagnés, la soif de vie de ceux qui savent qu'elle est fragile, dure, méchante, mais merveilleuse quand on peu parfois la croquer.

Le virus nous entourait et nous avons baisé pour triompher de thanatos.

Mais ce virus n'était pas ce qui l'emprisonnait.

Je fus l'inconnu choisi dans un site au choix pléthorique, pour un déconfinement qui n'était pas que sanitaire, c'était en réalité un acte de détachement.

La bondageuse était en fait plus attachée que ses soumis !

Sa confiance m'a ému, c'est parfois la magie des baises entre inconnus, on s'y découvre plus que mille discours.

Curieusement ce détachement nous a attaché.

 

 

 

 

02/05/2020

Nuit de la demi Finale

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Après nuit de la chambre 44, nos retrouvailles allaient t elles être aussi intenses ?

L’indécence, la folie de notre première fois pourrait elle se perpétuer dans le classique de mon appartement ?

Cette première nuit ne fut elle pas trop haute pour vivre une seconde?

Si la première fois fut inconscience, nous allions baiser en conscience.

Nos corps se sont reconnus, nos langues ont dansé, nos sexes se sont complétés, ce fut moins fébrile que la première fois, moins fougueux, plus sensuel, plus long, plus enveloppé.

Fenêtre ouverte sur la douceur estivale de paris, tu as commencé à crier et les voisins ont répondu d’ovation.

Tout l’immeuble a crié sur ton orgasme et les cris se sont répandus sur la ville.

Tout Paris criait , hurlait sautait,

Tu criais et la ville te répondait, tu criais les voisins chantaient, j'ai crié avec eux.

L’équipe de France venait de se qualifier en demi finale de la coupe du monde.

Hébétés et repus de nos amours, nous sommes sortis, la ville était envahie de supporters, qui éructaient de joie, plus possible pour toi de rentrer chez ton mari.

La France nous a offert notre première nuit ensemble et le matin c’est en fan que je t’ai regardé me faire l’amour.

 

30/03/2020

Nuit du lez

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C’est un petit oiseau qui se pose entre mes cuisses, qui s’y louvoie, qui s’y installe.

C’est de petits gazouillis qu’il me donne pendant que je sens mon sexe écrasé de ses parois goulues.

Rien ne bouge et tout bouge en moi

Rien ne bouge et tout bouge en elle

Le plaisir monte, rien ne bouge,

le plaisir déborde et elle se lâche, rien ne bouge

Rien ne bouge et pourtant nous sommes tout rouge de plaisir

Elle gazouille

Je gazouille avec elle

29/03/2020

Nuit Hellenique

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Un mot échangé, un hasard, et une Iliade née.

Selon Homère, Aphrodite avait permis à Paris de séduire la belle Hélène puis de l’enlever à son mari, j’aime Paris son pseudo était Aphrodite et elle était aussi jolie qu’Hélène, grecque comme elle.

Moi qui cherchais à panser mes plaies d’amour quoique meilleurs onguents qu’une nouvelle rencontre, page blanche d’une aventure nouvelle.

Une robe rouge, une ceinture noire, des lèvres écarlates, Aphrodite ressemblait à Paloma Picasso, méditerranéenne, c’était la Crête qui entrait dans mon antre.

Baisers, doux, presque timides qui se découvrent, nos mains se cherchent, nos mains se séparent, les miennes glissent le long de la fermeture éclair, éclairant ma nuit de la lumière de sa peau nue.

C’est Aphrodite la déesse qui apparaît sur le piédestal de sa robe à ses pieds, nue, soulignée de sa ceinture qui avait été laissée, rehaussée de ses talons noirs.

Les gestes se font plus empressés, plus désireux, plus fébriles, nos mots échangés par mails, la tension érotique créés par eux, enfin, mutés en plaisirs charnels.

J’allais être Paris, devant ce Paris nocturne, devant ce sacré cœur qui m’avait donné tant d’ardeur à lutiner.

Te voila nue sur mon lit tel Vénus de Giorgionne, Titien , Manet .

Les timidités tombent, te voilà plus dominatrice que la bonne éducation de ton milieu l’autoriserait, me voilà pris en main.

Mais n’en déplaise aux dieux et au risque de froisser une déesse, l’insoumis que je suis, reprend la main et conduit la valse.

Une valse à 3 temps, une valse à 5 temps, une valse hors du temps.

Deux méditerranéens dans la nuit parisienne, deux nourris à l’huile d’olive glissant l’un sur l’autre, s’oubliant, se culbutant.

Deux expressifs pour dire à mes voisins que je suis revenu.

Deux adultérins dans la nuit s’adonnant au dieu priape,

Incendiant notre couche comme la Troie du roi Priam.

Mais point d’odyssée pour le retour, le lendemain je t'attendais.

21/03/2020

Nuit du Râteau matin du masque avec l'inconnue

 

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Paris une heure du matin quelque part, 2 heures de marche avec 1 artiste saoule avec qui je discutais sur Gleeden depuis des semaines.

Arrivé à Paris à 22 heures, rendez-vous pris à minuit. Une jeune femme au bar Le Fumoir, totalement ivre, déception suis-je trop classique, je n’aime pas les gens ivres.

Visiblement je ne réponds pas à ses attentes, ne complimente pas, je ne la rassure pas, je comprends que ces aventures sont un moyen de se rassurer sur son nouveau physique.

Elle me lance on va pas se quitter comme ça au moins discutons ! accompagnes moi je vais marcher dans la rue me dégriser !

Je fus dégrisé de mon acceptation, 2 heures de marche le froid, la pluie, quelque part entre le Louvre et le Sacré-Cœur.

Elle me dit je suis dégrisée j’appelle un taxi je rentre chez mon mari. Le taxi arrive je tente de l’embrasser sur la bouche, elle détourne sa tête et me dit non juste 1 hug.

Je rentre furieux contre moi-même d’avoir tenté de l’embrasser alors que visiblement je savais que j’aurais un râteau. Voulais-je rentabiliser les 2 heures mouillées ? !

Je marche sous la pluie et me penche sur l’application, un profil est encore ouvert en cette heure tardive, je lance un mot, vous aussi à marcher mouiller sous la pluie, après un râteau nocturne ?

À ma très grande surprise une réponse. S’ensuit une discussion fluide évidente. Nous convenons le lendemain d’un rendez-vous, je l’attendrais dans mon appartement avec 1 masque imitation léopard sur les yeux.

Le noir me cache du ridicule de la situation, je suis sur mon lit habillé un masque léopard sur les yeux.

La porte s'ouvre, quelques pas, des habits qui tombent, un grand, rire, mais qu'il est choux avec son petit masque, mon lit s'enfonce, je sens un pull prêt de moi, des lêvres froides, une langue bouillante m'envahit, je me laisse aller.

très vite je suis déshabillé et un corps nu et voluptueux m'enveloppe, la bouche à la langue infernale m'avale, m'aspire, glisse, pompe, effet immédiat, rires de satisfaction de l'inconnue.

Dans le noir je dessine ses formes sensuelles, je vis son caractère fougueux et entreprenant, me voilà servant de pâle à une chatte noyée d'envie, ses mains sur mes tétons elle a bien compris mon mécanisme et s'en émerveille.

Sous le bandeau les autres sens sont décuplés l'odeur, le touché, le bruit, je jouis à ses hauts et bas, puis elle me tourne le dos et se délecte de mon gland qui la frotte là où elle désir.

Je suis guidé et le noir me devient lumière comme si le plaisir envahissait mes yeux clos.

Je m'enhardis de diriger, oui l'aveugle prend la direction et sans tâton, la positionne en levrette pour l'embrocher là où le pâle ne l'avait pas encore supplicié, on dit que les martyrs jouissaient de leurs tourments,  elle ne mourra pas en martyr mais à jouis de mon supplice , bruyamment même.

Me voilà à la sucer, puis à la rebaiser, puis à être sucé, puis branler, puis à baiser, il n'y a pas eu de miracle je n'ai pas recouvré la vue mais mon dieu que ce noir fut coloré de nos jouissances.

3h plus tard, elle se lève, se rhabille, rigole encore de mon masque, trouve que baiser un aveugle est plus sexy quand il remplace les verres noirs par un tissu panthère, la porte claque, j'enlève le masque , la lumière me brule les yeux, je suis vide et heureux.

On dit par litote que l'on a connu pour dire que l'on a couché et bien moi j'ai couché sans connaitre ...

Le téléphone vibre, un message de mon inconnue,

- on recommence encore avec le masque la prochaine fois, chiche !?

- ok chiche ...

 

 

 

 

30/12/2019

Nuit 44

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44 , j’ouvre la porte de la suite du 4e étage hôtel Langlois, des semaines que nous échangeons, que nous brulons de désir, Si je ne connais que ses jambes et ses fesses, je sais ses fantasmes les plus intimes.

Le salon est vide je m’enfonce dans la moquette épaisse, elle m’attend de l’autre coté de cette porte fermée que j’avais laissé ouverte en partant.

Comment est elle, que pense t elle, serai je à la hauteur, à son goût mon cœur bat, mon ventre se serre ?

Mes pièces dans la poche vont me gêner tout à l’heure, je les vide sur le marbre du meuble art déco, le bruit métallique raisonne et doit l’avertir de ma présence.

J’ouvre dans la demie pénombre, un dos des fesses me fon face sur le lit, la climatisation bruyante nous enveloppe dans un froid artificiel, elle tremble, moi aussi.

Que dire, les premiers mots sont toujours difficiles à souffler, une phrase qui montre mon assurance pour cacher mon émoi, première fois qu’elle entend cette voix que je n’aime pas.

De longs cheveux sur un dos fin, l’élastique du bandeau comme serre tête, je dépasse le lit la contemple enfin, à genoux prête au sacrifice, tremblante, les yeux cachés du masque, corps gracile, couleur ambre, serai je au gout de sa beauté ? Mes doutes m’assailles, je suis ébahi de son audace, je suis ébahi de ma chance.

Elle ne peut plus faire marche arrière moi non plus, je m’assieds contre elle, elle redouble de tremblements, je coupe la clim, la caresse, elle est fébrile, se jette sur ma bouche, me mange littéralement, je me détache pour plus la contempler.

Je profite pour jouer avec la chaine du collier que je lui place, ce froid métallique l’enflamme encore, nous nous enlaçons pour fusionner, ébats furieux, orgiaques, comme si le jour dernier sur terre nous baisions, baise jusqu’à épuisement, moi éblouis par elle, elle dans le noir de son bandeau, elle le retire me découvre instant en suspend, mon cœur est plus rapide que dans les ébats, instant suspendu de sa réaction.

Elle sourit, d’un sourire heureux et se jette sur moi pour m’embrasser, j’ai passé l’épreuve, nous roulons l’un sur l’autre vers la tarte au citron que j’avais recherché dans une adresse japonaise, son dessert préféré.

Sexe et sucre quel meilleur régime, c’est que je dois reprendre des forces la soirée ne fait que commencer, et mon inconnue décillée d’une voracité sans fatigue.

J’ouvre l’armoire où des tenues en vinyle nous attendent, elle enfile cette robe, 1er pour elle que ce genre de vêtement, nous filons en taxi rue Le Chapelais, vers une cave où une soirée fétiche est organisée.

La queue est haute en couleur, cuir, vinyle, latex, des sacs contenant des tenues extravagantes débordent.

Nous arrivons au bar, une infirmière de vinyle blanc avec des tubes me salut, je reconnais Camille, puis une bloggeuse aussi et son soumis, les yeux de mon accompagnatrices s’écarquillent de ce qu’elle voit, des tenues, des gens.

Elle qui voulait rompre la monotonie d’une relation adultéro amoureuse en cueillant des spécimens sur Gleeden est servie en matière d'ethnologie.

Dans la cave principale, on danse, drag-queen de latex, Dark Vador de plastique, tenue de colonial, de dragon, de Catwooman, tout est démesure, fou, décomplexé. Au dessus une cage une femme  enfermée se déhanche, soudain une flamme sort de la bouche de cette blonde tatouée cracheuse de feu, la sono vibre à nous faire entrer en résonance.

La curiosité nourrit peu sexuellement et nous sommes affamés des premiers moments de l’hôtel, nos corps se rappellent à nous, je la plaque contre les pierres et me brule les doigts dans son sexe incandescent, mouille en ébullition.

Nous filons sous la tente réservée aux ébats, je retrouve la bloggeuse en extase par un coït tantrique, d'une immobilité impressionnante, un couple de femmes tatouées qui se font jouir, et un couple qui baisent en amazone.

Enfin je suis en elle, elle est brulante, trempée, surexcitée, ma bouche ne parfait pas à la calmer, mon sexe comme lance à incendie est appelé au secours, mes coups sont à la mesure de la sono, bourdon de cathédrale qui sonne le tocsin d'une nuit d'enfer.

Je suis d’une force et d’une frénésie que je découvre avec étonnement, ses encouragements , me surexcitent, nous sommes les plus bruyants de la tente, mais cela ne gêne personne dans les tremblements de la sono, le couple tantrique est d'une mobilité à peine perspectible, la bloggeuse a les yeux dans le nirvana. Nous sommes trempés épuisés, j’ai jeté toutes mes forces.

Sereins, heureux, nous sortons de la tente noire, il y a encore plus de monde sur la piste, des tenues encore plus folles, seule une séance de fouet donne un peu d’espace.

Même si minuit est largement dépassé, mon amante doit filer, de princesse de stupre se transformer en épouse et mère modèle.

Vite nous revenons à une tenue normale, nous voilà dans le froid de paris qui nous dégrise un peu.

Le taxi arrive, je l’embrasse, je la sens déjà en esprit ailleurs.

Nous nous reverrons ?

L’interroge t elle. Elle ne répond pas et glisse dans le taxi.

 

Je recevrai ce message :

Baiser avec un inconnu dans le noir est une folie 

Privé de la vue vos autres sens ont le premier rôle 

L’ouïe 

C’est très rare qu’on baise ce sens là 

Qui est pourtant d’une extraordinaire puissance 

Vous entendre entrer dans l’autre pièce 

Jeter des pièces de monnaie sur une table ou des clefs 

J’ai perçu ce son de façon très aigu 

Puis votre entrée dans la chambre 

Je ne sais pas si vous avez vu ma respiration s’accélérer

Et entendre votre voix

Votre  bonjour m’a surprise 

Vous avez rempli l’intégralité de ma conscience, de mon esprit 

Le toucher ensuite 

L’air de la climatisation me caressait la peau à la faire frissonner 

Puis vos mains sur ma peau 

J’en ai ressenti un grand soulagement 

J’ai eu ensuite une intense envie de vos doigts 

J’ai dû vous paraître très impatiente 

Le métal ensuite 

Sensation d’une intensité folle 

Le froid sur les lèvres, le long de mon corps,...

Quant à cette soirée dans les caves...

J’étais très excitée de toutes ces images 

De vos doigts sous ma robe contre le mur en pierre 

J’ai eu très vite très envie de vous dans ce lieu 

Puis sous la tente 

Voir d’autres personnes baiser 

Les sentir si proche de moi

Un moment de partage 

Pendant que vous preniez ma chatte a pleine bouche je me suis sentie plonger dans un tourbillon de sensations 

Puis votre membre est venu remplir intensément mes chairs 

Je vous sentais très fortement, c’était bon et douloureux et bon

J’ai glissé hors de moi 

 

 

 

 

 

02/12/2019

Nuit juvenile

22 ans, un minois d’ange, un désir démoniaque, il n’en fallait pas plus, pour nous entendre, rendez vous pris à Strasbourg et me voilà à traverser le pays de mes bottes de 7 vices.

Prof déguisée en lycéenne nous nous retrouvons devant une bière à discuter le plus simplement du monde comme si nous évoquions la dernière série, de plaisirs, d’orgasmes.

Conversation peu discrète pour nos voisins de table, dont les regards nous incitent à vivre notre conversation plus intimement.

Dans la chambre c’est une jeune femme qui pour lutter contre sa timidité se jette sur moi, trop vite, trop fébrilement, réclamant mon sexe, l’assouvissement de son envie.

La vieillesse a l’apanage de la sagesse, la fébrilité n’est pas assez érotique, je lui impose la lenteur qui sied à l’intensité.

Sa langue en moi, son corps entre mes mains, son sexe trempé.

Nous nous enlaçons, nous abandonnons, elle gémit à mes doigts, se tétanise à ma bouche, est toute étonnée de me recevoir en elle si facilement alors qu’elle m’avouait au bar la difficulté à être pénétrée.

Les prélinaires ouvrent toutes les citadelles, trop me dit elle, j’aime bien quand ça glisse moins, je souris c’est la première fois qu’on me reproche de trop faire mouiller.

Me voilà dans son sexe serré et brulant à me consumer de plaisir.

J’use de ma bite comme d’un archet et de sa chatte comme les cordes de l’instrument, lentement le tempo monte, amplifie le staccato de mes coups de reins, la voilà dans tous état.

En levrette je découvre ses fesses appétissantes et son œil obscur qui me fait de l’œil, j’ajoute à mon archet un pouce, elle est étonnée de ce que cette voie vierge s’ouvre à mon vice si facilement, apprécie ce nouveau point de plaisir qui double les ondes que la parcourent.

La sensation de plaisir monte et la voilà suppliante de ne pas le retirer, chose qu’en vieux bouc sadique je me plaisais à faire pour mieux être réclamé.

Alors je lui demande si elle veut essayer un sexe, elle n’hésite pas et me répond oui m’avouant être vierge de ce pécher mortel qui valait du temps de l’inquisition le bucher.

La prof d’histoire à 4 pattes haletante de cette découverte ne s’émeut pas de cette peine passée , toute inquiète du supplice d'empalement auquel elle s’attend.

De supplice point, mais des suppliques de continuer plein.

Je la pénètre doucement, aucune douleur, sensation d’être ouverte, fouillée au plus profond où je me cale et fixe un instant.

Les mouvements sont lents, amples au bord de la sortie pour mieux entrer au plus profond, pour me sentir glisser plus longtemps, mes bourses caressent ses lèvres intimes qui coulent de plaisir, la voilà ravie de sa défloration annale, surprise de son évidence, étourdie du plaisir nouveau vécu, heureuse de son nouveau statuts de sodomite.

Après une pause pour reposer cet anus désormais plus puceau, nous reprenons des jeux plus classiques mais avec un corps plus sensible.

Je croyais les jeunes infatigables, elle découvre que les vieux ne sont pas raisonnables, c’est heureux, épuisés et nous jurant de vite nous retrouver que nous nous quittons le lendemain matin avec plein d’envie de continuer à découvrir ensemble des 1er fois.

La jeunesse est décidément studieuse qui dit qu’elle n’est plus sérieuse ?!