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10/02/2016

Nuit de la dentelière

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Dans le bouillonnement de Paris j’attends cette jeune lectrice qui quelque jours avant avait osé déposer dans ma boite mail un message.

Une bouteille à la mer est faite pour être ouverte et découvrir l’emplacement du trésor.

Un échange badin s’en était suivi où la Demoiselle jouait le froid et le chaud, cela m’amusait et me charmait.

Une jeune femme se présente à moi, je mets un visage à un joli postérieur qui m’avait été envoyé, politesse des coquines qui montrent d’abord le lieu de nos envies avant de dévoiler leur visage.

Nous buvons un verre au milieu de couples formés ou en formation, l’alcool pénètre mon sang et le chauffe, il nous semble évident que cette nuit nous allons en couple nous unir.

Nous nous levons et elle me suis vers chez moi, il faut toujours avoir une adresse de rendez vous à 5 minute d’un chez soi.

Le froid nous dégrise et l’ascenseur nous monte au 9e ciel

Je ferme les yeux et l’embrasse, sa langue glisse, nos bouches jouent l’une de l’autre.

Elle m’avait promis des dentelles et me voilà dentelier à l’effeuiller.

Le noir de ses dessous souligne le galbe et la douceur de sa peau.

C’est nue que je la contemple, offerte à ma lippe gourmande

Ma bouche la parcourt et effleure son sexe trempé.

J’hésite et me redresse, cela sera d’abord les doigts !

Ils jouent de son sexe l’ouvre, le masse puis la pénètre.

Son antre est douce tendue, étroite, hérissée d’envies.

Je m’enfonce, la fouille, trouve, appuie, m’attarde, elle se tord étonnée des sensations provoqués par ma paume qui se referme sur son clito.

Ma langue prend la suite lèche, slurpe, tourne, agace, aspire, elle coule, rit, jouit.

J’ai envie d’elle, sa bouche me happe, je me roule sur le dos pour la contempler et me laisser aller.

Elle est avide, joue, m’avale, déglutie, coule sur moi, me branle, recommence, mes doigts se crispent sur les draps pour ne pas éclater, mes reins s’enflamment, mes couilles bouent, je suis une barre de bois luisante de sa salive, je joui mais ne craque pas, trop envie d’entrer en elle, sentir ses chairs écartées de mon sexe chauffé à blanc de son infernale bouche.

Elle joue avec mes tétons, je durcis encore plus et entre en elle …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11/01/2016

SEX LAG

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J'avais quitté 2015 avec le vague à l'âme il fallait entamer 2016 par des vagues de désir.

22h arrivé gare de Lyon, message d'A... notre rdv découverte est fixé quelques minutes plus tard rue Oberkampf, à la sortie du métro je découvre sa blonde chevelure, nous nous installons devisons, elle s'interrompt et me dit on fait quoi là, je réponds on va chez moi. Une épreuve nous y attends l'ascenseur et l'électricité en panne nous montons 9 étages à pied.Découverte d'une nouvelle odeur, d'un nouveau corps, du soyeux d'une peau, de la géographie d'un nouveau sexe, de la suavité d'une langue jusqu'à 1h du matin.

Je me lève à 10h , à 12h arrive ma fidèle Nuit chocolat pour un 12-14 coquin qui se terminera à 15h, elle a rendez vous avec un homme idéal à 17h , nous allons ensemble dans l'attente voir la galerie du bonheur du jour spécialiste des décors de bordel de la belle époque. Elle fixe le RDV à l'homme idéal à coté.La directrice une dame de 60 ans est charmante et me montre son boudoir avec ses fouets d'un ancien bordel et ses colliers de chien contre les loups furieusement fétichistes.

19h30 je file vers un bar du 9e pour le fameux apéro des libertins de Mr Chapeau, j'ai rendez vous avec C rencontrée 3 semaines plutôt, amatrice de corde et en recherche d'un modèle à attaché, je lui offre mon bras pour l'aider dans sa recherche.

Là toutes les connaissances bloguesques et les amis de Mr chapeau. Je fais la découverte de deux célèbres blogueuses.

C est ravi elle se fait plein de contacts.

24h une partie des participants part faire un after au Taken, j'y vais aussi mais j'attends dans le bar d'à coté de la boite une chinoise que j'avais convaincu de venir découvrir les endroits sulfureux de Paris, la voilà qui arrive avec une copine chinoise arrivée de Genève le matin et un jeune français fils de bonne famille.

Nous entrons, les Chapeau boys & girls sont déjà là et mettent de l'ambiance, une chinoise est tétanisée, le français ravi, l'autre celle qui j'ai invitée dubitative, elles seront franchement récalcitrantes en voyant les coins câlins.

Nous flirtons avec la chinoise , puis dansons elle s'enlace mais après la danse se réfugie dans le fumoir et grille cigarettes sur cigarettes pour, dit elle, se détendre, j'étouffe sous la fumée, elle me mort la langue et je me lasse de ses minauderies.

Je sors, une jolie poitrine nue avec la mention contre un sein "suck me here" me fait face.

J'exécute l'injonction il faut toujours suivre les flèches de signalisation.Ma bouche remonte on s'embrasse, la chinoise me regarde, je ferme les yeux et me laisse glisser dans la volupté de la suavité de nos langues enlacées.La jolie poitrine me dit "vient ils s'amusent dans la pièce aux miroirs", je la suis et laisse l'empire du milieu pour celui des sens.

Aprés avoir traversé des alcôves où des corps connus étaient enlacés, on arrive devant la pièce aux miroirs qui fermée se donne à voir par une petite fenêtre. Là 3 personnes jouent ( non non je donne pas les noms, je dirais deux hommes et une femme, surprise il y a Nuit de la baise pèpère, comme le monde comme le monde est petit)

L'ambiance est torride , en levrette elle jouit des coups de butoirs d'un de ses partenaires qu'elle transforme en mouvements de fellation pour l'autre. Je me déshabille, "suck me here" est vite nue, nous nous enlaçons.

Sa peau est d'une douceur exquise, nous nous joignons aux trois joyeux convives. De l'autre coté de la vitre nos amis nous regardent, une jolie regardeuse vient à coté de nous pour mieux nous observer, elle a la poitrine nue elle aussi.Moment doux d'extase à mettre de la buée sur les vitres.

Nous finirons allongés à nous caresser, notre plaisir pris. Ce moment de calme est interrompu par la chinoise qui pénètre dans la pièce aux miroirs et brise l'harmonie post-orgasmique, c'est vraiment pas fengshui.

Elle veut partir.Formant un couple pour entrer je dois quitter l'assistance pour partir avec elle et me rhabille. Ma chinoise n'a pas l'air contente du tout de ce que je l'ai abandonnée, je paie son entrée et ses consommations sans un merci de sa part, le lendemain elle me signifiera de ne plus avoir envie de me voir, décidément la chine a des volontés d'hégémonie que nous gaulois, éternels résistants, contrecarrons.

Je parviens à rentrer au club en homme esseulé, mais j'ai interdiction des coins câlins n'étant plus en couple, je bois donc des verres avec l'équipe de monsieur chapeau quand arrive celle qui était dans la chambre aux miroirs , nous sommes ravis de nous retrouver et pouvoir discuter.

Tout à l'heure elle avait la bouche prise et pas la tête à cela , moi non plus d'ailleurs.

Nous blablattons jusqu'à être les derniers de la boite qui nous mettra dehors.

Il est 5h je rentre.

Samedi 12h me lève file visiter les expos du marais qui commencent. Galerie Ex Lambert,Galerie Chantal_Crousel avec des expos, redite grosse et lourde de l'actualité dramatique, les galerie Almine Rech, Galerie Karsten Greeve, , Galerie Anne_de_villepoix.

A 18h nouveau rendez vous avec une lituanienne curatrice qui cherche l'âme sœur, ça tombe bien moi aussi, surtout si elle est passionnée d'art, je ne la sens pas libertine par contre, je crois que j'aime plus les libertines que les curatrices. J'apprends qu'elle est sortie avec un homme très connu. Dois je lui dire que je suis très connu pour être dans le top 15 des blogs libertins à lire selon Paris Derrière ? j'en doute la modestie l'emporte je ne dis rien.

20h je file et la quitte en plein vernissage, ça tombe bien elle doit bosser avec d'autres curateurs, ils se racontent des histoires curatoriales.

Rendez vous avec A de jeudi soir. Verres ( pas mal de verres)  et nous nous allons à l'appartement lutiner quand je reçois un coup de fil, ma fille m'annonce sa venue pour coucher à l'appartement, elle vient de disputer avec son mec arrrgghhhhhhhh la poisse!

je m'excuse platement auprès mon accompagnatrice qui me foudroie du regard ... je cours effacer les traces de stupre de mon appartement et vider la poubelle pleine de capotes et vais récupérer ma fille.

Le lendemain avec elle nous filons pour Londres, aller retour dans la journée pour moi, mais j'ai le temps de faire le marché aux fleurs de Colombia road , je rentre à minuit ( peut on envier sa fille de rester 3 mois à Londres ? ) et propose à ma jolie frustrée de samedi pour m'excuser de retarder mon train le lendemain et de la recevoir à midi, ça tombe bien elle avait pris son après midi pour une soutenance de thèse à 14H30 et je suis sur son passage, elle m'en veut pas ... ouf.

RDV vous pris le lundi 12h, pour ma dernière séance orgasmique du week-end. Je lui prépare achète un repas légumes rôtis, jambon de Parme.

Je conseille ce régime pour être un excellent reconstituant après l'intense plaisir pris.

14h30 elle me quitte trop tôt on a pas le temps de remettre le couvert.

Je fais mon ménage et vois mourir dans mes bras mon aspirateur, mort d'avoir trop pomper , l'industrie allemande est bien décevante ... mais cela pose question ne pomperai je pas trop moi aussi ?

16h sur cette réflexion le train m'emporte.

24H je me sens  déjà en manque de cette vie trépidante, j'écris ce texte pour lutter contre le Jet Lag Sexuel

vite vite envie de revenir à Paris.

04/11/2015

Nuit avec une vierge (Suite)

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Retour de la vierge dans mon antre lubrique, je la trouve plus détendue, elle saute d’ailleurs directement dans le lit, c’est dire.

Son corps est gracile, elle me fait penser à une jeune fille de Balthus, avec des petits seins en pointes.

Pour la mettre en appétit je lui présente l’objet de son 1er orgasme et joue sur son sexe avec le magic wander, mais je ne veux pas qu’elle jouisse, c’est juste pour attiser son plaisir, la faire couler d’envie.

Cela réussi, elle est à demi abandonnée dans le plaisir vibratoire quand mes doigts remplacent la mécanique.

Son petit sexe est trempé, et mes doigts remplacent avec succès la machine, la voilà qui se tord, mouille dans ma main, je glisse un doigt surprise, il entre, c’est serré mais je le pénètre assez pour masser son point G la voilà qui feule ….

Le pouce sur son clito en mouvements circulatoires et index en crochet qui masse son  point sensible.

Cela dure pour son plus grand plaisir, parfois mon autre main caresse son corps ou le majeur trempé masse son anus.

Elle ne sait plus ce qui se passe, juste qu’elle est bien et que son plaisir monte.

Mes lèvres entrent en action et ma langue aussi son gout est frais et ce petit sexe tout rose est particulièrement réactif.

Je tente deux doigts et cela passe après une petit grognement, me voilà tout au fond de son vagin, j'en suis étonné je découvre l'anatomie des vierges, je lui masse le point profond, elle gémi.

Je joue de plus en plus pour que vagin réagisse à mes stimulations qu'il apprenne le plaisir, cela lui plait tellement que son anus s’ouvre pour que je la pénètre délicatement aussi.

Ces caresses l’emportent et elle se met à jouir.

La voilà qui reprend ses esprits au fond de mon lit.

La vierge aura connu son premier cunni avant de perdre sa qualité.

Je m’allonge prêt d’elle, il faut qu’elle s’habitue à jouer avec le sexe d’un homme pour lui rendre la pareille.

Le sexe est un partage, un don à l’autre du plaisir.

Devant ma bite à demi dure, sa langue s’approche, goûte, la bouche s’entrouvre et tente de m’avaler délicatement.

Je la guide l’encourage, je bande ce qui l’empêche de m’avaler.

Je lui apprends à saliver et à jouer de sa langue de ses doigts pleins de salive, à me branler.

Bonne élève elle se révèle très efficace mais s’arrête épuisée, je me termine à la main, cela la ravie, elle me regarde l’œil qui brille, je gémis, et n’en puis plus, mon sperme jailli et coule sur mon entre jambe.

La voilà toute excitée de mes cris et de ma jouissance, elle me saute dessus et m’enfourche...

 

 

 

28/10/2015

Nuit avec une vierge

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J'ai reçu un jour un mail d'une jeune femme de 23 ans, m'exposant qu'elle était vierge et me demandant si je ne connaissais pas de Maitre dominant.

Une vierge qui voulait être soumise ce n'était pas banal.

Après quelques échanges et un thé, place de bastille, nous convenons que je me chargerai de son éducation, j’avoue que de part ma sagesse ante période waidienne je n’avais jamais connu bibliquement de vierge.

Rendez vous pour une première séance fessée et me voila avec une étudiante fesses nues sur mon pouf de salon, les claques fusent, les fesses rougissent mais la vierge est rétive à toute émotion.

A l'évidence la soumise qui ne l'est absolument pas au vu de son caractère affirmé, n'est pas faite pour ces plaisirs.

Nous passons à d'autres buccaux toutefois, sa volonté de ne pas se laisser aller perdure, non seulement elle ne jouit pas mais la vierge sur un ton castrateur s’interroge sur mes capacités à faire jouir.

Ce n’est pas toutefois une pucelle qui va me faire quitter l’épreuve la queue entre les jambes, je me relève et décide d'agir en utilisant l’artillerie lourde, le magic wander est appelé à l'aide.

Regard dubitatif de la vierge, décidément c'est l'insu de son plein gré que je lui ferai découvrir d'autres jouissances que ses doigts. Elle n’a rien connu et connaitra foi de Waid.

Me voilà avant l'engin en action, remarques sarcastiques de la vierge qui doute là encore de pouvoir remplacer l'efficacité de ses phalanges.

Mais sourd à ses doute j'appuie plus profond et monte la vitesse.

Elle se tait, mon œil brille,

elle se raidit, je souris

elle respire fort, fige sa tête, j'en profite pour masse son anus qui s'ouvre et que je pénètre.

Elle se statufie pousse un grand cris, s'effondre, abasourdie par la puissance de ce qu'elle vient de vivre.

Je triomphe, jamais ses doigts ne lui avaient donné ce choc.

Elle se rhabille et part pas de messages ou de nouvelles.

Quelques jours plus tard elle me demande quand je reviens sur Paris et m'avoue que ce qu'elle a vécu l'avait retourné que jamais elle n’avait ressentie un orgasme aussi puissant dans son corps.

La vierge à envie de revivre cela.

Nous convenons de lui faire perdre sa virginité mais avant je veux éduquer son sexe pour que cette défloration se fasse en jouissant.

Si elle ne perd pas sa virginité avec un amoureux au moins que cela se passe dans le plaisir.

A suivre ...

21/06/2015

Nuit démonia

Je traine et m’ennuie à parcourir dans la chaleur de l’après midi des galeries d’art au contenu aussi prétentieux qu’insipide.

Nous avons convenu de nous retrouver à une station d’un métro pour aller ensemble à la nuit Démonia.

Nous devons au retour faire l’amour, mais le corps à ses déraisons que la raison ne raisonne plus et nous décidons qu’elle passe à l’appartement d’abord puis d’aller à Démonia après.

Une chance dans notre emploi du temps serré ; une place dans ma rue et vite nous nous retrouvons nus sur les draps délicieusement tirés.

Mon sexe est happé, aspiré, sucé mais j’hurle de faim et la couche sans attendre sur le lit pour d’un coup la pénétrer.

Les préliminaires sont faits pour les amateurs d’apéritifs, pour les dégustateurs d’entrées, à cet instant c’est le plat principal direct et roboratif que nous voulons.

Délicieux coup de fourchette que de me sentir en elle.

Et la dégustation commence, en gourmet plus qu’en glouton, slow sexe pour mieux se sentir.

L’effet est immédiat elle part par deux fois et je la rejoins.

Nous mangeons nus devant le Sacré Cœur qui se part d’un rouge couché de soleil.

En dessert nous nous avalons tout simplement en reprenant nos jeux.

Le soleil éclaire ses fesses et me guident vers son antre brulante où je continue à me consumer avec délectation.

N’en pouvant plus de mes assauts, repue elle m’installe sur le dos puis de sa bouche et ses mains provoque un orgasme qui m’explose le cerveau laissant ses mains et mon corps plein de mon foutre abondant.

C’est titubants et flottants de ce plaisir, nos sexes pétillants encore que nous sortons pour aller à la soirée Démonia.

Là encore, une chance de cocu,  une place presque à l’entrée.

Devant, des gens qui sortent de taxis avec des sacs, ils portent des tenues fétish , le spectacle commence.

Dans le tunnel, les costumes s’annoncent à la hauteur de la réputation de cette soirée.

Nous nous changeons, en face de moi un garçon rondelet enfile un kilt en latex, une jolie fille se contorsionne pour entrer dans sa tenue.

Un couple se donne un coup de bombe pour se faire briller.

Un homme immense et filiforme met une dernière touche à son look, il porte une combinaison de vinyle noire qui lui souligne sa frêle et longiligne silhouette, il n’a pas de hanche et ses jambes interminables finissent sur les pointes fines de bottes fétiches rouges, au cou, un collier et une chaine que sa maitresse de femme aussi grande que lui mais trois fois son volume, tient d’une main ferme. Un coup de chaine et il part vers la soirée.

Nous sommes prêt …

 

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Le contrôle du dress code accompli devant un jury de jeunettes tatouées et un représentant de l’empire de Star Wars, nous entrons dans l’antre du fétichisme …

La foule longe les couloir de la crayère, des femmes nues, couvertes de kaolin sur talons nous croisent, des hommes en laisse au pied de leurs maitresses, des tatoués, des lanières qui soulignent les corps, du cuir, du vinyle et le roi de la soirée, le latex.

 

 

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Au détour un attroupement démonstration de shibari.

 

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Puis la grande salle ou les shows se succèdent, un avaleur de lames de rasoirs, vision à la limite du supportable, des corps qui dansent se contorsionnent.

Attention un homme est allongé au milieu de la foule, entouré d’une couverture, avec sa pancarte il incite les  porteuses d’escarpins à le piétiner, il y a foule de piétineuses qui attendent de réaliser ses désirs.

 

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Plus loin dans les couloirs des hommes ont mis des femmes en position de fessées, main contre le mur, culs offerts, elles attendent le sifflement des lanières de cuir et leurs morsures sur la peau.

 

 

 

Celles ci dansent dans les deux mains du virtuose, puis s’écrasent sur les fesses qui rougissent, la température monte, le désir aussi.

Mon accompagnatrice brule sous son cat suit, elle se colle à moi, pour ne pas me perdre et surtout parce qu’au milieu de ces gens si spéciaux, son désir monte, ses bisous dans le cou se font plus langoureux, elle a envie que son corps brûlent à nouveau de notre complétude. Il faut dire que nous marchons alors que nos sexes sont encore dans le ressentis de nos jeux précédents, si évidents si intenses, que l’appétit revient vite.

Le danse floor s’illumine de lasers verts, et les tenues les plus improbables se trémoussent aux sons électroniques.

On rentre ? Ses yeux humides, disent oui, elle m’embrasse et dans le détachement de ses lèvres, elle souffle ; j’ai envie.

Nous filons dans la nuit, habillés de nos habits civils, libérés du latex et sa température, la fraicheur de la seine nous enveloppe.

Arrivés à l’appartement, il est si tard que le Sacré Cœur n’est plus allumé, elle se jette dans le lit et je la prends immédiatement, nos minutes sont comptés, son homme plus loin dans la ville dort, elle doit le rejoindre.

C’est un soulagement, comme un verre d’eau que l’on donne à des assoiffés, nous nous abreuvons de nous même, tellement en conscience l’un de l’autre, ma bite est un archet, sa chatte les cordes et son corps un violon dont je joue et tire des sons de plaisirs.

Je n’ai pas envie de durer, je veux jouir, être tout à mon orgasme qui arrive époustouflant, me laissant étendu, le cerveau suractivé de la décharge, les yeux envahis de lumière blanche.

Fin de soirée … dans la nuit parisienne, deux corps contentés marchent vers leur au revoir, vidés, mais plein de leur vie intense.

 

 

 le site de Démonia 

 

 

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15/05/2015

Nuit de la goutte

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Sur le dos, abandonné à sa bouche, je la contemple me happer, volupté trempée de salive qui m’enveloppe et me transporte.

Je jouis à ses lèvres qui s’enfoncent, je geins à sa gorge qui butte en un hoquet m’inondant plus encore.

Comme un ressac, je sens mes chairs se libérer, tressaillir de l’air libre et du vent que je sens sur ma hampe,  la partie captive de sa cavité buccale bruisse du plaisir d’une langue qui m’enveloppe, glisse.

Mes neurones sont des câbles électriques qui électrisent mon sexe, l’anus, la colonne vertébrale, irradient mes reins et se perdent dans mon dos.

Elle se redresse, me lâche, libre et heureux, le sexe luisant de sa salive, frustré du chaud matriciel, je contemple  l’obélisque de mon plaisir dressé au centre de cette pièce, comme le centre de la place.

Surgissant des cheveux blonds, un œil tel celui de Caïn, me fixe de joie qui se mâtine de défi.

Je comprends pourquoi, sa main reprend l’infernal de sa bouche, ses doigts experts glissent, recouvrent, pressent, pendant que sa langue lèche feu mon frein.

Mon sexe est si trempé que je ne sais même plus si c’est une langue, des lèvres, des doigts ou une paume qui se jouent de moi, mais la partition est intense.

Je souffle et lutte pour ne pas exploser, serrant mon périnée pour jouir plus encore, la vicieuse le sent, en abuse, lâche les mains et m’enfourne à nouveau, le plaisir est moins intense, encore que rapidement la langue œuvre à remplacer les doigts.

Les miens se crispent sur le matelas quand ils ne sont pas sur mes tétons, boostant incommensurablement mes jouissances.

Je vois des couleurs, je ferme les yeux et des visages apparaissent, coquines de mes fantasmes, coquines de ma mémoire vous peuplez cette chambre baignée du soleil.

Et soudain dans une sensation incongrue, comme une piqure sur l’aine, mais moins violente, j’ouvre un œil et comprends qu’une une goute d’eau vient de s’écraser sur mon pubis, venant de  tomber de ses cheveux qu’elle avait lavés dans son bain avant de s’occuper de moi, humide dehors et dedans.

Comme un soupçon d’épice cette goute, exulte le gout de ma jouissance, j’attends la prochaine, en compare la morsure, au plaisir lascif qui enveloppe ma bite.

Le Ying et le Yang … cette goute c’est la claque durant la levrette, un exhausseur de plaisir, je monte, boue, et me lâche en un cris primal.

Le sperme, jailli, envahie son poignet, frôle ses lèvres qui sourient.

Un regard vainqueur me toise, je suis explosé et heureux,lui demande de s’allonger sur moi, je veux redescendre avec son corps comme couverture.

 

01/03/2015

Nuit du Goûter

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(photo contractuelle) 

 

 

Nuit Obscure, je l'appellerai ainsi, avait beaucoup aimé boire un verre avec Nuit Oops, discuter de polyamour et s'embrasser un peu dans ce bar où nos voisins s'enlaçaient déjà, faisant fuir la serveuse qui voyait cette mezzanine se transformer en coin câlin.

L'amant de Nuit Oops avait beaucoup apprécié la photo des fesses de nuit Obscure avec le gâteau posé et en avait parlé à Nuit Oops qui avait voulu aussi essayer.

Rien de prévu dans notre rendez vous où tout était prévisible.

Nuit obscure, Nuit Oops et moi, leur soleil ...

( ok là je me la pète, mais le contraste entre nuit et soleil était littérairement tentant ...cher lecteur) 

Le champagne ouvert pour faire délier les langues et tomber les vêtements, les photos prisent du gâteau pour les envoyer aux amants absents.

 

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 (photo contractuelle) 

 

C'est fou comme les réseaux sociaux vous mettent une foule dans votre lit, vos invitées et ceux qu'elles veulent rendre jaloux ou exciter ...

Voilà mes deux belles enfin à leur tache, posées sur mon lit, fesses offertes à ma gourmandise.

Qu'il est difficile de poser des parts de gâteaux sans les faire s'écrouler sur le galbe de mes assiettes du jour.

Les deux gâteaux ne cessent de bouger, des tremblement de rires, de ces demoiselles que la situation amuse.

Les photos sont dures à prendre mais quelques fessées rétablissent l'ordre et le calme dans la bassecour.

Les fesses se figent pour des photos plus nettes.

Je les figent sur la pellicule pour mieux vous les faire partager

Une cuillère et ma langue pour tout nettoyer, les voilà propres et pourtant trempées.

 

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(photo contractuelle) 

 

J'éteins la lumière, Nuit Obscure se pose entre les jambes de Nuit Oops, qui commence à gémir.

J'entre en Nuit Obscure qui continue de sucer Oops, la soirée commence.

Je me tais, pour mieux vous faire rêver ces instants car il parait que le grand art est toujours de laisser du vide au spectateur pour qu'il l'emplisse de ses désirs.

 

 

20/01/2015

Nuit du matin

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7h la porte s'ouvre et tu jettes tes habits froids au pied du lit, soulèves la couette et t'y glisses.

tes lèvres brulent sur ma peau chaude et tes jambes sont des glaçons qui piquent de l'hiver.

Je te prends dans les bras, t'enveloppe de mon corps gorgé du sommeil à l'instant interrompu, toute la surface de ma peau couvre ton corps pour te réchauffer.

Pas un mot, nous respirons imbriqués, moi dans ta nuque, toi dans tes pensées.

Les yeux se ferment et le sommeil nous reprend.

Mes yeux s'ouvrent, tu es à ma température, mon sexe se gonfle, une main glisse vers ton entrecuisse, ton ventre est trempé, cela achève de me faire bander.

Je m'insinue entre des fesses et trouve vite ton antre inondée, tout mon être se plaque sur ton dos, mes mains enserrent tes seins, tu tends ton cul et en cuillère nous nous fusionnons après ce dimanche sans nous.

Je suis dur comme du bois, tendu comme un arc, le sang de ma bite semble vouloir déchirer sa peau trop étroite.

C'est un sexe à son plus raide que tu sens pénétrer, ce n'est pas ta chatte que je retrouve mais une nouvelle chatte en jachère et étroite de la nuit que tu viens de passer.

Tes parois sont deux boules qui se pressent et s'écrasent l'une sur l'autre,mon sexe glisse entre et se trouve écrasé par ces turgescenses, le lieu est bouillant et la peau de ma hampe est en osmose avec le suc de ton antre.

Bien au fond je pousse plus, comprimant de mon pubis tes fesses pour gagner encore vers l'intime, mon gland s'écrase sur l'utérus, appuis sur sa porte avec délice.

Tu gémis, tu ne m'a jamais sentis si gros, si omniprésent,tu m'encourages, divagues en des mots qui font frissonner.

Je me retire ton incompréhension trahit ta frustration, je te tourne, t'embrasse goulument, te surplombe et te pénètre à nouveau.

Au contact de notre nouvelle union je te sens te détendre, t'abandonner, heureuse de l'unité retrouvée.

Je te rejoins, corps contre corps, t'enserre fort, te susurre des mots doux à l'oreille pendant que mes reins ondulent très lentement pour pénétrer ton vagin que je n'avais jamais connu si étroit.

tu me répètes que je suis énorme, que c'est dingue, que je te fais un bien fou, que ma bite te rend dingue, que je te rend dingue que c'est dément.

Lentement des spasmes de plaisirs naissent de feu mon frein pour glisser le long de ma verge, frissonnent ma prostate, titillent le bas de mon dos et remontent par la colonne vertébrale.

Je m'enfonce et jouis, je me retire et jouis plus encore, dégustation licencieuse en harmonie parfaite avec tes plaisirs.

Tu pars, je le sens et te serre de plus fort, comme si cela était encore possible au risque de t'écraser contre moi , j'ai envie de te crier des mots d'amour tellement je suis ivre de plaisir, je vais de plus en plus profond sans me hâter, j'ai décidé de ne plus contrôler.

Tu t'agrippes, te colles pour me garder, pour m'absorber.

Nos bouches se fondent, je suis un apnée et mon cerveau est une nuit d'été parcourue de lucioles en rut qui danseraient le sabbat, ivres de stupre.

La pénétration est longue, profonde, appuyée, mon gland tape sur le détonateur tout au fond qui déclenche la bombe qui éclate, dévastatrice, inhumaine, orgiaque.

Tu frémis,tes yeux m'ont quitté abasourdis par les vagues d'orgasmes qui se fracassent en toi, je ne me laisse pas le temps de t'admirer, je me laisse aller et sens un plaisir plus grand monter jusqu'à ne plus tenir.

Alors l'arc électrique du fond de ton vagin électrocute mon pénis, remonte vers mon anus, mon dos, ma tête, je râle et je sens ma veine gronder, cracher son foutre vomissant de trop d'excès. Je me plaque, me raidis, cris, donne les derniers coups de rein, comme un canard décapité qui parcourrait encore en cercle les derniers mètres de la basse cour. Spasmes finissant, réflexes reptiliens incontrôlés.

Je m'effondre sur toi, semblable au foudroyé.

Sans bouger nous reprenons nos esprits.

Quand je relève la tête, me soulève de ton corps, nos peaux moites et siamoises se décollent à regret, la bite encore fichée en toi qui mollis, je te contemple, nimbée des derniers feux de ton orgasme.

Tes yeux se fixent sur mon regard, silence ...

Nous savons que nous venons de changer de dimension, ces mots pour tenter de la mesurer.

 

27/12/2014

Nuit n°18

 

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( photo contractuelle)

 

Repaire de Cartouche, j’avale ma première bouchée et la recrache aussitôt, « merde il y a de ail ! »

Ma complice rit, prend une portion, avale et en donne à notre invité, « nous aurons tous les trois l’haleine forte comme cela ».

Malgré ses peurs, la vue de mon ami l’a ravie et rassurée, elle est joyeuse et excitée de cette après midi qui s’annonce.

Pour notre séance n°18 c’est un trio homme, homme, femme que je lui offre, son fantasme tout simplement.

A… est un vieux complice, je suis sur qu’il lui plaira que ses coups de reins seront efficaces et qu’il aura ce tempo indispensable pour un trio réussi.

Les barrières sont tombées, les estomacs pleins et le vin nous a échauffé, nos corps nous réclament.

Ma garçonnière est à deux pas, nous y allons heureux de l’entente née à table.

J’ouvre, au sol les tasses de café prêtes, les coussins et un drap immaculé à déflorer.

Nous nous affalons et commençons à boire, ma complice est prêt d’A…

Le téléphone sonne, je dois répondre, et leur tourne le dos, ma main masque le micro et évite que l’on entende des embrassades qui commencent, la conversation finie, mes deux coquins sont en tenue d’Ève,  A … branle L …  qui la tête en arrière joui d’une tension enfin libérée.

Je m’approche et prends sa bouche, A... s’écarte et je m’enfonce en L … nos sexes enfin retrouvés, je connais si bien maintenant la carte de sa chatte que ma bite appui sur les points qui l'électrisent, premiers gémissements. Elle prend la bouche d’A … puis son sexe, la voilà qui ouvre les yeux étonnée de son audace, pour la première fois deux sexes en elle.

Elle referme les yeux, je la sens transportée par ses audaces. A la sonate de nos stupres les notes sont en accord.

Son plaisir monte, je le laisse un peu tomber et remplace mon sexe par ma bouche, langue fixée sur le clito, menton appuyant sur son vagin, je la sens trembler.

J’entends le souffle d’A … qui réagit à la langue d’ L … que je guide par le jeu de la mienne sur son bouton. Cela s’appellerait il l’unisson ?

Son orgasme monte … et explose, elle se jette sur le coté le temps de reprendre contrôle d'elle pour mieux ouvrir ses bras à A ..., le fixant avec un désir aiguisé par l'explosion.

L’œil pétillant elle ouvre ses cuisses pour enfin gouter son animalité. Je vois des fesses puissantes et velues s’enfoncer entre deux jambes en l’air.

Les pieds ballottent aux coups de reins, les jambes se tendent, les membres se crispent, la voilà reprise des spasmes que pour la première fois je vois sans les ressentir contre mon corps.

Reprenant vie, elle me regarde reconnaissante et m’appelle, je lui tend mon sexe qu’elle avale goulument, comme pour me remercier d’un fantasme éveillé.

les choses vont viennent et jamais nous lui laissons son sexe ou sa bouche inoccupés.

Maintenant face aux toits de paris, je contemple mon cher Sacré Cœur puis les cheveux d’ L… au dessus de mon sexe, son dos luisant de sueur, A … me regarde et s’enfonce joyeusement dans sa croupe.

Et si le bonheur c’était cela.

Nous sommes aux anges.

Je me retire, et les regarde baiser.

A … veux jouir et installe notre complice, sur le dos, voilà à nouveau ses fesses, ses coups se font profonds, les jambes se retendent aussitôt.

Vite elles se remettent à trembler, à poindre, l’orgasme gronde, s’annonce, puis zébre un corps épuisé de trop jouir, A … en profite pour se lâcher lui aussi, je vois ses muscles fessiers bander sous la pression qui s’annonce, il se bloque et s’écrase sur L … libérant ses flots .

Nous sommes allongés, j’ai débandé, A … jette un préservatif trop plein qui coule sur mon parquet.

L … a le visage illuminé des vierges qui ont été visité, sainte Thérèse d’Avila de notre religion lubrique, morte de jouir.

Elle me regarde inquiète et se roule contre moi, «  tu n’as pas jouis toi, attends je vais m’en occuper » la voilà qui me suce, enfonce un doigt pour jouer avec mes entrailles et  mon point sensible.

Je rebande aussitôt, et lâche prise, je n’ai plus à être maitre de cérémonie, je redeviens juste une bite et un anus visité, la coquine me connait et ajoute deux mains sur mes tétons.

Décharge électrique immédiate, j’hurle, elle ouvre la bouche et me relâche, le sperme, explose touche son sein, se projette sur le sol et mon ventre.

Presque un an qu’elle avait accepté de se laisser guider vers ma sensualité, cela valait bien de transformer un fantasme en souvenirs.

Un mois plus tard alors que nous aurons joui à deux, volant encore au temps des instants d’éternité, elle me dira que depuis le trio elle fait l’amour différemment, interrogée elle dira, « oui cela m’a encore plus libéré pour plus ressentir encore le plaisir. » 

Il y a parfois des instants lubriques qui rendent fier.

 

11/11/2014

Nuit de l'obscur stupre

 

 

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A l’obscur désir de stupre, je glisse dans sa bouche les mets.

Avec son amant ils avaient aimé mes écrits. Lui loin, elle seule, vide de lui, elle avait voulu être emplie de mes mots.

J’ouvre  la porte et lui pose le bandeau, c’est le jeu, elle a eu les couilles de l’accepter.

De moi elle ne connaissait que le blog, fantasme ou réalité, coquin ou mytho ? Le jouer à pile ou face tel était son paris 

Paris est si coquin que je n’ai su l’en dissuader.

Elle ne connaît maintenant que ma voix sous l'obscurité contrainte.

A coté d’elle sur la chaise je lui donne la becquée.

Je décris les plats ; fines tranches de jambon de parme qui fondent sur sa langue, champignon, veau haché, noisette, parmesan qui explosent en bouche.

Ses mains mal assurées commencent à me caresser, ses cuisses moites se desserrent.

La peur, le désir, l’excitation.

Elle voulait des papillons dans le ventre, un bouquet s’envole.

Le champagne l’abreuve et mes doigts sont sucés, il était temps, elle brule et coule, je suis son dessert.

L’amer café pour la douceur à venir et la voilà allongée sur mon lit.

Le noir et des mains qui se posent sur son corps.

Le noir et les mains qui la déshabille.

Le noir et cette bouche qui effleure son visage, Il n’y a plus de couleur, il n’y a qu’un abandon, qui est il ?

L’amant lointain qui manque ? La voix, le voisin qui l’excite ? Celui qu’elle imaginait en me lisant ?

Tous à la fois, dans le noir sa pellicule défile.

La bouche se pose sur ses lèvres et enfin les langues se mêlent. Danse de deux, gouts de lui.

On dit qu’on embrasse comme on baise, les baisers sont langoureux, osés, ils se libèrent se lâchent, s’harmonisent.

La bouche lui brule sa peau nue, ses seins sont caressés, ses tétons titillés, elle se tord.

La nuit pour horizon et le feu dans sa chatte, elle coule et se consume d’être encore vide de cette présence qui l’enflamme.

Les mains effleurent, enfin ... pas assez... plus ...

Une langue se pose sur son clito, son sexe s’emplie, des doigts jouent en elle, une décharge électrise le dos.

L’obscur devient amant infernal.

Explosion de couleur dans la pénombre imposée, il est venu vite, rapide fulgurant.

Mais les doigts reprennent et lui arrachent des cris, implacables, cruels, ils la rendent folle et lui coupent le souffle.

Haletante, elle réclame que je l’emplisse.

De son bas ventre elle sent une pointe brulante, ses chairs s’écartent, la chaleur entre, progresse, implacable,

Au fond d’elle elle est incendie.

L’obscur n’est plus, elle est au pays des couleurs, complétude enfin assouvie.

Deux corps qui s'ébattent mais un seul sexe.

Une main la guide et la voilà à quatre pattes, chienne qui se fait prendre par l’inconnu.

Une douleur sur ses fesses éclate jusque dans sa tête, une main s’abat,c’est le signal, un cris et à bride abattu elle est comme chevauchée par l’obscur stupre.

Haletante de cette course, elle baigne dans le bleu, le bâton de chair se fait tendre, il glisse harmonieusement en elle. Jouant comme un archet dans sa chatte devenue violon.

L’âme de l’instrument exulte en feulements longs dans son corps.

Deux mains fermes guident.

Elle s'oublie pour n'être qu'un con centripète de ses sens.

Le temps comme la lumière a disparu et pourtant les couleurs de ses plaisirs illuminent ses rétines.

une fraction de seconde, des minutes, des heures ? Impossible de le savoir.

L’explosion revient, plus forte encore, la laissant chose désarticulée ne supportant plus la caresse d’un obscur insatiable.

Elle s'éloigne de lui comme pour prendre une bouffée d'air.

Alors dans le repos de ces instants où le corps refuse tout contact, dans les vagues qui meurent au creux de ses reins, elle exige que l’obscur devienne visage.

Le masque tombe,

La lumière à ses yeux décillés l'aveugle, myope elle prend les lunettes que je lui tends.

L'obscur stupre n'a pas le visage de ceux qui viennent à l'instant de la baiser.

C'est un nouvel amant au physique plus sage qu'elle n'imaginait, vers qui gourmande et souriante, elle se précipite, pressée d'y regoûter.

Avec une joie non contenue je rempile à ses envies de stupre lumineux.

 

 

30/10/2014

Nuit de la baise pépère

 

Jusqu'à présent , on ne m'avait jamais dit que je baisais pépère, une demande alors que nos derniers ébats nous avez laissé en eau sonna pourtant comme tel :

Je voudrais aller plus loin dans nos baises que tu me prennes alors que je suis contrainte ...

Il n'y a que les sots qui ne changent pas , je décidais donc de remballer mon sexe à la papa , le truc bite chatte, bouche, doigts par quelque chose de plus trash.

D'abord une visite chez les riches, il n'y a rien de plus trash que de vivre un cocktail de riches, des vieilles peaux à diams plus gros que le Ritz, des rejetons scoliotiques du 8e arrondissement, des piques assiettes, des jeunes femmes aux jambes démesurées, des traders, des vieux beaux et nous deux impatients de nos heures futures.

un hôtel particulier du 17e, un traiteur éthique et bio, et une vente aux enchères pour écrin de ce préliminaire.

Le champagne était bon et le saumon éthique, bio mais certainement  pas équitable.

Repus des yeux et du ventre, nous voilà à filer vers mon antre qui n'est ni bio, ni équitable et surtout pas éthique, nous attendait un autre buffet.

 

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(photo contractuelle)

 

Une barre d'écartement, une chaine à un collier et des bracelets pour lui imposer une position adéquate.

 

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La voilà offerte à mes lubricités qu'elle avait lubrifiées de sa demande.

Je la fesse pour lui faire monter le sang , puis avec ma ceinture lui donne des décharges d'adrénaline pour plus l'étourdir.

La voilà haletante esbaudie par ces premiers jeux.

Je lui glisse ma ceinture sur le ventre, puis la serre fort pour la contraindre à ce niveau.

Quelques coups de bite pour mon plus grand plaisir dans son sexe trempe, le contact de ses fesses bouillante m'excite au plus haut point.

J'ouvre son anus par quelques doux massages puis y enfile un Anéros, sa chatte coule encore plus et je la comble d'un gode vibrant.

Gynécologue fou je joue de mes deux instruments et provoque des mouvements violents de son corps quand le gode vibrant touche à travers la fine parois de ses entrailles l'Anéros.

Je remplace le gode vibrant par ma bite et sauvagement cette fois-ci la prend enfonçant avec mon pubis l'Anéros en même temps que mon sexe.

Elle gémit de cette double pénétration réalisée par un seul, qui a dit que les hommes ne savent pas faire deux tâches à même temps !?!

Son corps se met à suer, le plaisir la chauffe.

Tout ceci n'était que pour mieux l'ouvrir j'enlève l'anéros de son cul mais laisse le gode dans son sexe, puis je m'introduit dans ses entrailles.

Mouvements lents jusqu'à ce qu'elle me supplie de taper au plus profond, alors je lance la cavalcade et m'exécute avec frénésie.

Je ne suis pourtant pas hyper dur.

Le gode tombe et vibre au sol.

Elle tire sur sa barre à chaque coup de boutoir puis relève la tête entre deux aller retour, ses cheveux me narguent et vite je les prends pour rajouter à ses jouissances le sel de la douleur d'être aussi prise par les cheveux. 

Cet enfer la met aux anges.

J'use comme de rênes de la ceinture que je lui ai accrochée autour du ventre pour mieux , telle une poupée jouer d'elle en faisant bouger tout son ventre, mon sexe restant immobile.

Elle ne contrôle plus rien, n'est qu'une chose, un trou qui me subit et son plaisir fait couler sur mon sexe un jus marron odorant.

Sade ne foutait que les femmes chargées, elle se chargeait de me transformer en Sade.

Son corps alors que j'entre en elle au plus profond s'agite, ses jambes tremblent et un gémissement sort de son amas de cheveux.

Un orgasme anal pour récompense de sa soumission.

Quatre heures plus tard dans le train de retour je reçois ce message :

 

Je me pose la question depuis tout a l'heure : pourquoi j'ai mal aux poignets ?
Est ce la preuve d'une dure nuit de labeur, une souris à la main ? (Non j'ai l'habitude)
Est ce mon engouement quand jeudi, j'ai décidé de me masturber, avec le souvenir d'une scène "hard"ante avec un ex-amant ? (Non car j'ai joui trop vite et donc ma main n'a pas peiné)
...
J'ai trop tiré sur mes chaînes et poignets de force, quand (euh comme dirait le plus obscène des hommes, dans un passé récent) "j'ai joui du cul"
Point de sexe bandant à l'explosion, qui lime et dilate à l'excès l'anus rarement honoré, mais juste un dard qui va et vient dans ce trou, et ma contrainte de plus en plus signifiante.
J'ai aimé être "cette chose", avec l'horizon au loin, comme ultime attache !

 

Et pourtant quoi de plus pépère qu'une baise le dimanche après midi ...

12/10/2014

Séance n°17

 

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Pour mieux oublier nos vies et nos soucis, juste l’envie d’être en toi,

Sexe à l’affut de la moindre de tes contractions, corps en éveil de tes caresses.

Ta main qui excitera mon téton et mon dos s’électrisera.

Je te parcourrai comme on joue de l’archet,

ton sexe sera un violon et tes entrailles son âme.

Les sanglots longs nous échapperont en cette après-midi d’automne.

Tomberont nos habits et grimperont nos émois.

Les heures ne seront plus,

Nos souffles scanderont l'instant.

Simplement et sans artifice l’extase nous prendra.

Alors nous serons le désir sublimement assouvi. 

07/10/2014

Nuit du tatouage

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Droits sur nos jambes encore tremblantes de nos extases, nous contemplons l’orgie, femmes dessus, hommes en levrettes , suceuses, lécheurs, il n’y a plus de voyeurs que des acteurs.

Je suis baigné dans un sentiment de satiété sexuelle, une fatigue et la magie d’un lieu où l’atmosphère est saturée d’érotisme.

C’est la dernière fois que nous geindrons ensemble dans ce ventre de Paris, dernier accouplement avant son départ pour le tour du monde et je l’espère pour elle, une autre vie où l’amour substituera le stupre.

Du stupre nous en eûmes, de la complicité aussi, mais à son grand dam je n’avais voulu que le stupre et repoussé l’amour.

Fin de partie avec elle et fin de partie de cette soirée, il est temps de rentrer mais encore l’envie de parcourir à cette heure où les corps sont enlacés, les salles obscures et où l’on se guide aux  halètements.

Nous traversons de grand couloir bordé de la banquette, ma main effleure des peaux qui ointes du plaisir moite des nuits fauves, la salle du fond est presque silencieuse, six couples jouent sans que l’on sache si c’est ensemble ou cote à cote, tout le monde est nu les dos des hommes se tendent à chaque coup de rein, des cris étouffés ébranlent le silence ponctué du choc des peaux. Tout n’est que stupre calme et volupté comme aurait pu dire le poète.

Je me tourne et vois un sexe de femme ouvert offert, cela serait presque l’origine du monde si ce n’est qu’elle est glabre et que sur ses cuisses ouvertes de jolies fleurs tatouées grimpent comme une bignone.

Son homme la caresse, elle est abandonnée à son plaisir solitaire, un autre joue avec son clito.

Ma coquine s’assoie à sa droite et tourne le dos à son homme qui la laisse prendre en main ce sexe offert aux caresses de l’inconnu, les petites mains féminines électrisent son ventre qui se tord de plaisir.

Je la contemple, étalée en étoile de mer,  le visage dans le noir, les seins dressés et durs qu’elle se caresse, la jupe retroussée sur son ventre, et les cuisses fleuries ouvertes.

Son sexe coule, petites lèvres bien nettes, rose de plaisir.

Je m’assoie entre ses cuisses, elles sont fraiches,  tattoo de fleurs rouges devant les yeux,  peau blanche qui respire aux plaisirs prodigués, entre les doigts de ma coquine se glisse ma langue, qui parcourt la fente.

Son sexe est sans gout comme si toute sa mouille l’avait lessivé, je joue avec son clito qui bande à mes sucions, elle se tort, gémis, mes doigts la pénètre, le plaisir qui monte.

Je suce, lèche, aspire, mort, son bouton.

Branle, titille tous les points de son intime.

Les cuisses se ferment sur mon visage, me coupent le son, s’ouvrent, j’entends à nouveau, ma bouche lutte pour rester collée à elle.

Je suis en apnée, puis respire à nouveau, sentiment d’un corps à corps vital.

Elle coule et je bois son plaisir, son corps sue, on nous regarde, la coquine est tenace et gourmande.

Son gout devient métallique, tout son être se tend comme pour une ultime fois, puis se relâche, je l’ai perdue.

Je me relève, elle n’a pas la force de bouger la tête, un filet de voix me dit merci, son mari sourit, ma coquine le plaisir est violent contagieux, il se transmet par la vue et l’ouïe.

Nous les quittons, elle toujours ouverte à l’inconnu mais épuisée, lui prévenant qui lui caresse ses cuisses.

Je regarde les guirlandes colorées qui parcourent ses deux jambes, heureux d’un plaisir altruiste dispensé à une femme dont jamais je ne connaitrai le prénom.

Magie des chandelles que de la bruler par les deux bouts avec l’inconnu pour mèche.

02/09/2014

Week-end de Rentrée

Tout à une fin même les étés , oubliés les îles d'outre mer ou la dolce vita de la côte Amalfitaine, le TGV me mène à mon cher Paris libertin.

J'ai rendez vous avec E ... aux Chandelles, soirée d'adieu avant qu'elle ne brule sa chandelle sur les routes du monde qu'elle a décidé d'arpenter pour ses trente ans, pour celle qui fut l'expérimentée et moi le novice, une première, le restaurant de la boite. La seule chose que je sais de la cuisine c'est que selon le mot d'un critique gastronomique on ne vient pas aux chandelles pour se taper la cloche.

Pour nous accompagner dans ce repas, la très lue et très volubile blogueuse Camille et son charmant amoureux S ... qui fait rêver toutes les lectrices de Camille et rend tellement envieux ses lecteurs. Malgré le fait que nous ne connaissions pas une minute plus tôt le plaisir de l'échange ( dans la conversation attention ... je vous vois imaginer des choses salaces ...) est immédiat et les deux heures de repas ne semblent que quelques minutes.Le critique à raison les plats sont bons mais la cloche n'est pas importante, il est minuit quand elle sonne ma rentrée libertine, nous descendons les escaliers aux cadres dorés, la soirée commence et moi je tairais ces instants oniriques et sulfureux... (un peu de teasing pour vous obliger à revenir lire mes souvenirs.)

3h le taxi nous ramène vers ma garçonnière le Sacré Coeur n'est plus éclairé, tant pis nous ne baiserons pas avec vue, le plat est quand même remis l'expérimentée est toujours très pimentée.

11h réveil E s'empale sur mon sexe orgasme presque simultané, douche et elle file rejoindre son compagnon de partouze du soir.

12H30 au MG road 

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je déguste mon curry quand j'aperçois Clovis Cornilhac et sa somptueuse femme  -lilou-fogli. ( merci google)

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manger en face de moi, j'avoue que malgré mes frasques de la nuit et du matin j'ai imaginé toutes les positions avec elle en mangeant ... ( mon dieu pourvu qu'elle lise pas ce blog  hummm pourvu quelle lise ce blog...)

 

14H achat d'un boxer Ralph Lauren me voilà avec des dessous bling bling ( il y a en gros le joueur de polo) sms à nuit chocolat pour lui faire part de ces nouveaux dessous demain à notre rencontre,  réponse

ahhhh moi qui voulais te les déchirer ...

 

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moi dans mes fantasmes 

15h je retrouve Cerise des apéros littéraires érotiques dans un sexe shop de la rue des Ecouffes et lui achète du lubrifiant 

16h rendez vous professionnel ... je passe sans intérêt.

17h après le sexe, la bouche, j'achète les amuses bouches pour ma rencontre du soir,au menu blinis, saumon poisson fumés, Accras et Samoussas le tout arrosé d'un champagne rosé.

18h rendez vous avec une lectrice pour un verre rue de Bretagne

18h30 un flash mes draps ! j'abandonne confus la lectrice pour les récupérer et je retourne ma paire de draps sous le bras finir le verre, elle est sur son smartphone.

19H30 on se quitte j'apprendrais qu'à la suite de notre rencontre elle a osé appeler le garçon qui lui faisait la cours sur adopte un mec 

19H45 ahhhh la dormeuse du TGV me répond par Sms s'excuse de son silence , mon coeur palpite ... nous échangeons des Sms affaire à suivre je m'emballe pas d'emballement. ( on est idiot quand on à 16 ans)

21H30 A ... arrive nous piqueniquons sur le tapis autour de ma meule de foin, table basse. Discussions sur nos vies, nos envies, nos peines.

22H30 nous éteignons les feux et A me prend dans sa bouche je suis tendu à souhait, nous tremperons mes draps de nos sueurs, A est une furie, son corps repu elle me sodomisera avec son gode ceinture, je cris, je jouis nous finissons épuisés mais heureux.

1H30 douche et en titubant je la raccompagne à sa voiture, A ...

10H30 réveil .... argh je bande personne pour s'empaler.

11H30 rendez vous avec une harpiste coréenne pour le travail ... 

13H je file Nuit Chocolat doit arriver à l'appartement, un mois de sexe conjugal l'a affamée ... je n'ai même pas le temps de manger qu'elle me dis "tu as trop mangé "et se jette sur moi ... ( voilà ce que c'est que de n'être qu'un objet sexuel même pas le temps de manger j'ai quand même sauvé mes dessous de la déchirure ) ses craintes que je ne sois diminué s'estompent elle est même surprise de ma fraicheur et il en faut tellement les vacances l'on mis en appétit, 3 ou 4 orgasmes plus tard la voilà apaisée, instant de tendresse après les folies des corps nous contemplons les toits de Paris nus l'un dans l'autre.

17h nous nous quittons ... mes pauvres draps sont morts et le gel de Cerise à traversé  le draps, l'alaise et les draps de dessous que j'avais laissé pour ma prochaine nuit ... nouveau test de lavage en perspective.

18H le TGV ...

23H chez moi seul .... l'horreur !!!

je bande encore ...

 

15/06/2014

Nuit salle de Bain

 

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Parce que même en groupe la passion se vit à deux, elle sort du lit, laissant son mari butiner mon accompagnatrice et me mène d’un bon dans la salle de bain.

Bite raide et trempe d'elle, je la suis.

Elle se retourne et m’embrasse fougueusement pour la première fois.

Baiser affolé de sens.

Les miroirs nous reflètent, elle se penche sur le lavabo, sexe offert, je m’y enfonce et retrouve la douce chaleur de son corps.

Elle jouit de mes coups et nos regards extatiques se croisent dans la glace.

Les secondes sont scandées par ses gémissements qui se libèrent de l’absence de son homme.

Son intimité se colle à ma bite pour ne faire qu’un étroit conduit trempé qui tressaille de chacun de mes mouvements.

J’admire son cul au bronzage parfait, mon sexe entre sort et je me fiche que sur sa base un peu de sang forme une flaque.

Je continue de suivre ses injonctions et je laboure son plus profond, mes couilles claquent sur son sexe, mes jambes sur ses fesses, mes mains agrippent ses blonds cheveux.

Un coup sur mon talon, c’est le mari qui tente d’ouvrir la porte que je bloque, vite accélérer et nous lâcher avant que la vie de groupe ne reprenne.