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04/09/2011

Nuit du verre d'eau

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Quasi contractuel sauf pour le cadre du miroir

 

Il me reste de cette rencontre des goûts de sueurs et des cris de toi, mais la nuit se pose et mes souvenirs mélangent leurs couleurs.

Le contraste s’estompe pour laisser une toile bistre comme une esquisse qui s’esquive.

Vite, fixer son vertige et son éclat inexprimable, par les mots qui ravivent.

Difficile de classer l’anecdote de l’essence,

le Nous et le Eux,

le Je et le Tu.

Tes râles se sont tus, ton corps ne tressaute plus, tes mots n'existent plus.

Que me reste t il de nos moments ?

Trop d’images pour les peindre dans le bordel de mes infidélités.

S'il ne doit en rester qu'une laquelle porter en mots pour te les offrir et leurs donner en lecture ?

Celle du bonheur de cette douche et de ce verre d’eau tendu après des heures à jouer de nous.

Divin verre d’eau, en soif de l’amante infernale.

Le vent de la nuit sur mon corps mouillé non repu.

Paradoxe du souvenir d’une rencontre qui fut si consommée pour notre plus grand émoi en abîme de leurs désarois .

A l'instant de la frappe des traces de ces heures avec toi, c’est un goût d’inachevé qui se pose sur le bout de mes doigts, flagrance de notre rencontre.

Parfum de la limite des amours pluriels qui jamais ne seront aussi exhaustifs que ceux au singulier.

 

 



 

 

15/07/2011

Nuit Anglaise

 

 

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Nostalgie, dans le Swinging London je danse entre ses cuisses, torsions de nous en appétits matinaux de notre festin vespéral.

Sexe en elle, va-et-vient retenus pour plus de jouir. Durer le temps pour qu'il n'existe plus, coups qui se donnent à ne plus s'appartenir. Ma bite vibre aux plis de ses chaires trempées mordant mes rets. Combien de fois au lit d'Albion nos corps emmêlés à ne plus se dénouer ? Nœuds de nos envies à corps démêlés.


A potron-minet chevaucher, au réveil recommencer, l'après-midi en un lieu discret se mettre en selle et le soir cavaler à perdre haleine.

Equipées de nos lubricités, corps transmutés d'appétences jamais rassasiées, jouir au delà du raisonnable, miracle que de ne pas s'être consumés d’une libido épique.

Epopée sauvage à la sensualité laissant mort d'émoi.

Jamais deux fois d'identiques plaisirs.

Je fouette, elle suce, je sodomise, elle pénètre, je souille, elle m'avale, ping-pong indécent, corps succulents,nos imaginations composent des tableaux obscènes.

stupre oral, anal, aux annales de nos râles.

La ville pour respiration entre nos ébats. Excentrique et sexy en diable qui nous émoustille puis offre à nos pas la respiration de nos ébats.

Shopping fétichiste en cent chaussures essayées, frisson de lieux SM gay visités.Au coin de rue un joli déhanché sur des chaussures à talons vertigineux.

Temps des vacances et des apétances.

 

Une nouvelle fois recommencée, après cette année passée.

Back to london 

 

04/07/2011

Nuit de St germain en Laye

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Nous attendons sur une bite de parking, la nuit tombe sur cette place de St Germain en Laye, nous sommes en retard, Paris est plus loin que pensé.

Aucun taxi en vue et d’autres patientent,  j’appelle et quelques minutes plus tard un visage souriant vient nous rechercher en voiture pour nous mener dans le sage pavillon d’une famille comme il y en a tant. Sauf qu’en descendant l’escalier qui mène au salon, les meubles sont poussés et si les 4 couples sont assis sur les canapés, les hommes sont déjà déchaussés, des matelas sont en fond posés et du gel est en évidence sur la cheminée. Soirée libertine à ne pas douter.

 Des mots banals échangés, une coupe de champagne avalée. La glace est brisée par un des hommes qui commence à déshabiller ma complice. Les couples se défont pour d’autres formés.

Education oblige…  j’enlace l’hôtesse, superbe noire au corps parfait, couleur d'ébène brillant.

Après les Antilles me voilà en Afrique, quel voyage.

Mes doigts glissent sur sa peau tendue et douce, ma main ouvre son sexe fin, mon sexe s'y engouffre, fourreau serré et glissant.

Les vas et viens commencent et le plaisir apparait en apaisement de la tension des avants, cette croupe qui s’agite quand on la pénètre décuple la jouissance ânonnant, au gré des coups de reins, de part et d'autres.

L'Afrique est sauvage, sensuelle et diablement à l’unisson, bien que je ne sois pas assez percutant pour le potentiel de mon hôtesse, début de soirée certainement, elle jouit, je me réserve pour tenir, il y a quand même 4 autres femmes à butiner.

Mon accompagnatrice est elle-même enlacée avec son cavalier qui la quitte, sa femme le remplace et je me colle à elles, vite ma bite est sucée par une bouche connue et diablement efficace, moi-même suce celle qui suce le sexe de la bouche qui me suce. 

Je sais il faut suivre. Tout cela est somme toute confus mais drôlement excitant.

Mes doigts pénètrent et font mouiller, parfois ma bite change de bouche, nos trois corps ne font qu’un bête polyandrique pour gémissements polyphoniques.

Une pause et du champagne ou quelques canapés, des femmes dansent, des hommes se recomposent, bite vidée et air exténué, des mots et des plaisanteries, tout cela est très naturel sans artifice ou pose.

Une jolie blonde se fait sauvagement pénétrer, elle jouit bruyamment.

Me voilà à chevaucher à grandes enjambées le sexe blanc de celle que j’avais tant fait mouiller, terrain idéal pour le galop, cravaché de ses cris d’encouragement.

Parfois en levant la tête j’aperçois sur le canapé la même scène.

Voir un film et y être, qui ne l’a pas rêvé.

Au retour de la cuisine, une autre convive noire suce notre hôte à quatre pattes sur le matelas, elle me montre sa croupe brillante et ses deux points plissés, le plus long est légèrement ouvert et m'appelle irrésistiblement.

Mes mains plaquent ses hanches, la voilà prise, et moi qui retrouve le goût de se sensuel continent, décidemment oui j'aime ce voyage.

Les coups et les slurpes s'enchainent, quand craque notre sucée, ma belle croupe se retourne heureuse découvre son fouteur et m'embrasse puis court rejoindre son homme.

Ma coquine esseulée semble triste, je la rejoins et reprends mon foutage, ce retour d'une bite amie et connue lui arrache vite un orgasme si bruyant qu'il détourne sur nous les regards et suspend les reins le temps de ceux-ci.

Décidemment le sexe n'est pas que science des mécaniques, il est jeux des cœurs, en témoigne ses larmes quand à l'oreille lui avoue qu'un de mes foutages fut divin. Le libertinage est lutte contre la possession et la jalousie, détachement apparent pour plus grand attachement.

Consolée et cajolée, je ne me reprendrai plus  en partouze, à des confidences sur l'oreiller.

La blonde que je trouvais avoir du chien suce son blond ami qui lui avait tant apporté de plaisir, en croupe offerte aux groupes je prends place et aussi sauvagement que ne l'avait fait son sucé je jouis en elle en levrette, mon amie tente désespérément de faire vivre la queue énorme du compagnon antillais d'une de mes honorées. Elle me caresse le torse entre deux bouchées.

Las le monstre ne veux se redresser la voilà abandonnant la partie.

Ma blonde jouit  sous mes coups, en témoigne les sucions de plus en plus frénétiques sur le pal de notre blond dont le visage cramoisi trahi de sa haute lutte pour ne pas exploser.

Mon dos coule, ma bite brûle, les baisers dans le cou et les caresses tendres de mon amie m'enflamment.

L'assistance est en pose nous sommes le spectacle, les commentaires joyeux vont bon train.

Arggggh un énorme orgasme se libère en moi me laissant vide et suant, la blonde lâche son blond qui respire enfin, elle est radieuse et épuisée.

Une coupe de champagne et le frais de l'air de ces pas, mes jambes flageolent.

 

Je regarde des couples enlacés, les hommes semblent épuisés, sauf notre blond coureur de grand fond qui entreprend mon amie avec la même fougue qu'au début, elle jouit bruyamment de ses assauts implacables.

Nous voilà enchevêtrés les uns dans les autres, je suce un sein, masturbe un vagin, caresse un clito d'une autre main, c'est le repos du guerrier.

Les corps ont exultés, le mien est reposé de ces 5 femmes en une soirée goutées.

4h du matin il faut rentrer, un taxi nous amène à paris, nous sommes épuisés, sur notre lit canot de sauvetage pour naufragés libertins exténués, ma bite pourtant reprend vie, réflexe pavlovien, en raison du nombre impressionnant de fois où elle a baisée sur cette couche qui a le don de la ressusciter.

J’enlace mon amie qui m'ouvre avec joie ses bras, s'en suis une superbe baise où nous jouissons fort, décidément la partouze a l'art de rendre nos retours orgasmiques.

Enfin Morphée nous tend ses bras, ce n'est qu'un entracte, aux rayons de soleil, notre libido nous titillera encore.

20/06/2011

Nuit Italienne

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Elle avait des yeux d’un noir de feu , des seins arrogants et un air canaille ,

Vivait à Bologne  et s’appelait Francesca.

Son père était colonel des carabiniers division fiscale,

Son frère  sous officier, 

Ils faisaient trembler les politiques corrompus .

La lutte contre la corruption c’est la spécialité de la famille,

 

Elle avait si bien nourri Francesca qu’elle  mit un militaire point d’honneur à me corrompre dans ses bras.

 

Libéré de ses jambes au petit matin je fus acquis à sa corruption

09:17 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : nuit, italienne

30/05/2011

Histoire d'O

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Surprise je la croyais en chair, elle était toute fine et antillaise de surcroit.

Un sourire à damner l'ange qui subsisterait encore en moi si je n'étais si coquin, des yeux pétillants comme champagne un soir de fête.

Notre discussion est immédiatement fluide , magie de la rencontre lorsqu'elle comble au-delà de l'attendu.

Une femme intelligente et sensible, coquine de surcroit, que demande le peuple si ce n'est de la révolutionner. Nous nous y trompons pas la belle est venue s'encrapuler avec une gamahucheuse que je lui avais promis.

Trio femme, femme, homme, première pour elle, premier exotisme pour moi aussi, désormais converti.

Vite les 5 étages de notre lubrique nid gravis, nos bouches se collent, langues qui se découvrent dans cette danse toujours un peu pataude des premiers tours. Mes mains entre en scène et caressent son corps, s'immiscent sous la culotte, s'enivrent de sa cyprine abondante et pénètrent pour prendre ce sexe dégoulinant d'envie.

argh ..... ma main se referme dans son vagin qui de suite réagit en s'hérissant. Le jeu devient sexuel et diablement bon, les langues dansent enfin au diapason , les choses sérieuses commencent, un bandeau sur ses yeux pour les lui faire vivre plus intensément.

Je la conduis dans la chambre voisine où ma complice s'impatiente, la couche, la déshabille, l’enlace, la caresse.

Observation caudalique de leurs saphiques jeux, notre coquine semble aux anges, son sourire en témoigne.

Vite je me joins à elles pour une nuit qui ne sera que fougue , délices , hurlements , pluralité , douceurs, tendresse.

Une nuit où j'étais redevenu enfant jouant avec mes deux jouets, tour à tour au milieu de leurs caresses et baisers lesbiens.

Une nuit avec une pose des plus amusante, nous habillerons notre coquine de cuir et de vinyl pour une soirée fetish. Aprés lesbos et trio , la perversité des tenues , des coups de fouets , des laisses, un monde qu'O n'imaginait pas.

La belle n'en sera pas mari, pire ses yeux et son sourire éclatent quand ma complice lui confie une laisse avec au bout un soumis, nu et harnaché.

Joie pour elle de le tenir à sa merci, de lui écraser les testicules pour qu'il se torde à ses pieds.... oui nous avons fait cela , nous avons révélé à notre invitée ce qu'elle ignorait, son immense plaisir à dominer.

Autour de nous des hommes soumis, des femmes fouettées , des tenues des plus excitantes . Des cris mais point de râles , nous donnerons le spectacle et serons avec mon insatiable complice le seul couple à faire l'amour au milieu d'une assistance amusée et respectueuse de nos ébats.

Le soumis croit son heure arrivée et darde une immense bite vers O qui en bonne dominatrice,  décidément après moults caresses lascives, le frustre de son refus.

Bras dessus, bras dessous en homme heureux, je suis au milieu de mes coquines, dans le taxi qui nous ramène vers notre antre tantrique.

L'Aurore, le lit est là et mon envie aussi, en témoigne une érection maintenant matinale offerte à la libido de mes anges.

Las, le trio ne sera que duo, notre coquine est aux abonnés absents, épuisée de ses heures précédentes, seule ma complice à encore la force de mes envies.

Enfin le repos dans ce lit étroit de nous, nos corps les uns comme les autres, petites sardines en boite de fer blanc, bien rangées pour mieux tenir dans l'attente du matin.

Il arrivera cinq heure plus tard, Garcia Llorca chantait celle ci, l'heure du toréro et de sa mort.

Dans le compte égalitaire de nos galipettes je dois m'occuper d'O, hummm ce fut un festival, qui terminera en un orgasme si fort que je m'en fracasse la mâchoire ....

Llorca a raison la petite mort pointait.

Les longues jambes fines d'O se lèvent, enfilent sa culotte et filent retrouver une vie plus conventionnelle, mes galipettes dominicales, elles, allaient vite reprendre.

Paris est une fête qu'il ne faut pas manquer de fêter, à trois ou à deux il y a toujours des cotillons.

07/03/2011

Nuit au Cap 3 et fin

 

 

 

 

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La porte est franchie, je marche en avant et tiens par la main ma complice dont un bandeau cache la vue.

Les hommes sont nombreux dans les couloirs, seuls ou en groupe, ils nous dévisagent, nous soupèsent, nous espèrent.

Les plus déterminés s'approchent, muscles, poils ou bites en avant, d'un geste je les stoppe. Nous visitons, mes commentaires pour guide de sa cécité.
 
Parfois une porte et un groupe de mâles debout à regarder deux ou trois autres allongés, on devine entre les corps des mouvements et une jambe de femme.

Dans ce coin un mari regarde sa femme cinquantenaire qui gémit des coups de boutoir d'en adonis musclé.
 
Au détour le bar et son canapé, couples au repos avec leurs hommes sélectionnés, les traits tirés, le regard apaisé, madame heureuse , monsieur en suiveur de la conversation.
 
J'avais promis de choisir, il faut le faire, la question n'est pas si cela est facile ou pas, mais si je décide d'un beau ou d'un laid ?
 
L'idée d'un laid à la queue bien foutue me tente bien, la voir jouir en aveugle, brûler de tous ses sens puis encore incendiée, recevoir la douche froide de la vision de son pineur moche me plaît assez, ne dit on pas que les libertins sont des pervers ? Je m'encrapule.
 
Deux personnes derrière nous, une devant et une quatrième qui tâte les fesses de mon accompagnatrice.

Un d'eux attire mon choix, il nous suit poliment, sans regard insistant avec ce je ne sais quoi qui montre son respect et témoigne d'une douceur à s'exprimer.
 
Je glisse à l'oreille de mon aveugle, je l'ai choisi, viens par là entrons.
 
C'est une des rares pièces qui puisse fermer, heureusement car il faut que j'arrête deux autres hommes qui tentent de nous suivre.
 
Mon choix est... Non je vous le décrirai plus tard quand ma coquine aura perdu son bandeau, à la fin de ses ébats, juste qu'il se prénomme Alessendro et qu'il est italien.
 
Nous sommes confortablement allongé, dans une pièce aux miroirs, je peux ainsi suivre leurs ébats de face de dos et de hauteur,  mon italien se révèle délicat et enveloppe de ses caresses son offrande, ses mains se font de plus en plus indécentes jusqu'à provoquer lors de la pénétration un sursaut.

Pour ma complice qui a pourtant copieusement jouis cette soirée, je ne parle même pas de la journée, la cécité augmente le plaisir lui même exacerbé par le sentiment d'être offerte à l'inconnu. Et l'inconnu se débrouille très bien, très sensuellement, parfois de ma main je rajoute une touche mais mes forces sont épuisées.

En sexe mou je contemple le dard dur pénétrer ma coquine qui hennit de jouir... L'odeur de leurs corps, le bruits de leurs chocs, les gémissements rendent la situation excitante, sulfureuse.

Perversion pure ayant plus que satisfait ma libido physique.

Ils jouissent à quelques centimètre de moi, frôlent parfois ma peau, s'accrochent même... Il n'en peu plus, le corps en sueur il jouit.

Leurs ébats s'achèvent... Les mains reprennent leurs caresses, notre italien est d'une grande douceur.

Ses mains balaient le corps de ma coquine avec la même attention que dans les préliminaires, nous parlons de sa ville que je connais, de sa découverte du Cap, il était arrivé deux jours plus tôt et se trouvait comme au pays de cocagne.

Ses nuits étaient courtes et ses désirs comblés.

Ma coquine est heureuse, et me demande si Alessendro est beau, je traduit à notre italien qui ri.

Veux tu le savoir ou veux que je lui demande de nous quitter et ainsi tu ne sauras jamais si c'est un prince charmant ou un crapaud qui t'a tant et si bien baisé ?

Silence, puis... je veux le savoir, le bandeau lui est retiré, elle écarquille les yeux.

Alessendro est beau, très beau même, une silhouette harmonieuse, une peau lisse et imberbe, une couleur ambrée, ni trop musclé ni mou, des yeux marrons très doux et une petite barbe qui fut utile tout à l'heure.

Ma joueuse est aux anges, heureuse de cette découverte, yeux d'enfant un soir de noël, la concupiscence en papier cadeaux.

Nous allons boire un verre au bar, un couple passe devant nous, Alessendo  a les traits tirés, ma complice l'air épanouie... mais je ne suis pas suiveur de la conversation et donne rendez vous dans 3 mois à Alessendro à Turin où je dois me rendre.

Il est temps de partir de ce sauna qui ferme, nous rentrons dans la voiture et filons vers Montpellier, dans la chambre mes forces sont revenues, nous nous enlaçons à nouveau... l'avantage des nymphos c'est qu'elles sont toujours enthousiastes.

Je ne vous raconte pas mon lendemain... qui fut plus chaud que mes nuits.
 

23/02/2011

Nuit du claque

 

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Pas de souvenirs

Que des images

les mots sont muets de trop de rêves

1929 shangai / paris 2009

claque d'un film au claque de Pigalle

histoire d'ô, à moins que ce ne soit l'amant ?

brulure, claque de cravache

douceur de tes lèvres 

douleur de mon anus

rouge la lumière ... brillante les étoiles

plafonds de verre, reflets de nous

odeur de stupre, bruit de luxure

dans la chambre  de cet ancien bordel nous avons vécu le rêve d'un temps à rebours 

foin de libertinage, mais mon dépulecage à la mode chinoise

pal écartelant mon intime

douleurs et plaisirs, feu interne pour mots crus

l'orgasme en vague qui se retire, odeur de sperme

corps chaud qui se lovent en abandon.

repos du guerrier Mars pénétré par Vénus

Mars qui dort et Vénus qui regarde

Tes bas et ta robe de soie au bas de ce lit froissé

Tes bras et ton odeur au creux de mes bras

tout cela est dans ma mémoire, mélé, intimement lié à mes libertés aux limbes de mes rêves, de mes fantasmes et bribes de souvenirs.

 

14/02/2011

Nuit au Cap d'Agde 2

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La bombe était comment dire ... dorée à souhait , corps parfaitement halé, sans trace blanche, plastique parfaite, 172m  de longues jambes , des fesses à défroquer un moine, seins droits comme des obus en ruts, cheveux  courts , peroxidés, beautée garçonne.

 

Elle suçait un couple à deux corps du notre, mais nos jeux reprenaient et j'en étais à passablement faire gémir ma trés peu discrète accompagnatrice, à grand coups de reins, le dos en sueur de mes jouissances.


Ce qui est amusant avec  les cris d'orgasmes en club c'est que cela vous vaut des regard envieux des dames et d'autres énervés de leurs mâles moins gatés en sonorités.

Ce brame éveilla la curiosité de la bombe qui emjambant les couples commença à me caresser , cela tombait bien , mon amie tetanisée de sa jouissance finissante voulait une pause.

 

la bombe était russe mais vivait en suisse, elle me pris rapidement le sexe pour me sucer , j'étais aux anges , mes ébats m'avaient donné envie d'exploser dans une bouche tout en me reposant, l'homme ce lion, n'est il pas comme tous les gros matou un paresseux ?

 

Celle ci se présentait magnifiquement et m'avala , je fermais les yeux prêt à m'abandonner à sa voracité, mais, rien ... je ne sentais rien.

Malgré mes yeux ouverts, malgré ses mouvements sur ma bouche , je n'avais aucune sensation , ni ce doux plaisir de vos chairs trempées et enrobées , si ces jouissances de votre bite lechée, ce ce bord de l'explosion que les plus expertes vous font frôler sans jamais y succomber.

 

la Bombe ne savait pas sucer , je suggérais moins de délicatesse et de plus serrer mais rien de plus , une bouche avec une langue morte, une bouche inefficace, muette de voluptée.

Et moi qui croyais la langue de Tolstoï aussi volcanique que les disputes slaves ...

A ce rythme ma belle et fougueuse érection s'était fait la malle , deuil de mon mâle pal, j'étais mou de dépis,  qu' à cela ne tienne si sa bouche était incapable son con avait l'air réjouissant.

 

Las ... la bombe ne baisait pas.

 

je la plaçais pour la sucer et ainsi éveiller en elle plus de sensualité, espérant en l'enflammant quelques effets collatéraux lubriques.

 

La douceur de ses cuisses faisait frémir mes joues, elle avait un goût noix de coco et son corps était gorgé de soleil, mes mains s'enivraient de cette peau tendue.

 

Mais la source de Vénus était sêche, superbement sêche ....

Parfois les Oueds se transforment en impétueux torrents , ce sauna était un lieu propice à l'orage,  vite je parcourais ses lêvres intimes, l'inondais de ma salive et commençais l'exploration de la zone de son clito.

 

Comme une ville abandonnée, elle était morte, sans réaction, je suçais l'indiférence, sa tête tournait à droite et à gauche, je ne lui faisais aucun effet.



Pour la première fois mes lèvres, ma langue n'avaient aucun succés.

 

A peine un frémissement quand ma paume de main s'était mis à presser le haut de son montet mes lèvres son clito.

 

Frémissement vite oublié malgré la patience de mes efforts.

 

Récompense de la patience, j'en étais enfin libéré car d'un bond félin elle me quittait trouver un autre couple, il en sera ainsi toute la soirée semble t il.

 

la bombe Russe n'était qu'un pétard mouillé, je comprends l'effondrement de l'union soviétique, le matériel ne suivait plus, la plus jolie femme que je n'avais jamais eu n'était qu'une planche ...

 

Mon accompagnatrice, modéle roumain naturalisée et fancisée par deux générations, elle même reposée, me réclamait à nouveau, ah les françaises tout de même il n'y a pas à dire ...

 

De sa bouche experte elle faisait vite oublier mon repos de dépis et ravivait ma bite.

 

Heureuse de son effet la coquine me présentait son cul avec son désormais célébrissime cris sexuel ... waid je mouille !

 

Pour mouiller elle mouillait, humm cela était bon de retrouver le doux fourreau de son con comme quoi l'inconnu est certes excitant mais le connu est plus jouissant.

 

Mes reins étaient à l'unisson de son corps, mon foutre commençait à bouillir, en missionnaire je voulais le lacher pour  que de ses yeux ellevoit mon orgasme.

 

hummmm délicieuse position que des jambes croisées pour mieux serrer , que mon chibre qui vibrait dans une chatte chaude, accueillante qui à chaque retrait me conduisait au bord de l'extase.

 

N'en pouvant plus je lâchais ma jouissance, collant ma bite au plus profond de son vagin moulant mon organe et vibrant de mes spasmes......

 

arrhhgg décidement oui jouir était bon.

 

Alongés à écouter la musique tantrique et sentir le corps de l'autre.

Repos du guerrier interompu par ma coquine que me glissait dans l'oreille avoir encore envie .... oui la célébrissime phrase était encore prononcée .... waid tu sais quoi je mouille

 

L'homme n'étant qu'homme, la belle m'ayant vidé déja à trois reprise je lui proposais de lui mettre un bandeau, d'aller à la salle des hommes seuls et de lui choisir un étalon , beaux ou laid à ma convenance et à sa surprise.

A son oeil lubrique la proposition fut adoptée, nous franchissions d'un pas la porte des hommes seuls ....



( la suite plus tard)

 

 

 

 

02/02/2011

Nuit au Cap d'Agde

 

 

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L’odeur d’eucalyptus emplit l’espace d’une zen attitude, les oscillations de la musique tantrique donnent la mesure aux corps enlacés.

Parfois un râle, d’autre fois un oui, souvent un floc ou un bruit de succion.

Rouge la lumière qui habille les peaux bronzées ornées d’un tatouage intime.

Au milieu de ces enlacements, un espace, notre futur lit d’amour, sur cette couche d’accouplement collectif.

Je m’allonge et bande de l’envie de mes sens affolés par le parfum licencieux.

Mon sexe est avalé, noyé sous sa langue experte et ses mains adroites.

Je ferme les yeux et cesse de contempler le spectacle de ma jouissance, m’abandonne aux rêves obscurs  de mon esprit lubrique.

Soudain il devient évident que trop de mains pour ma complice jouent de mon corps.

Une femme l’a rejointe et prend possession de mon jardin, deux langues et quatre mains pour cultiver ce lopin galopin.

La dame, amoureuse, demande vite à ma complice de faire jouir son homme, plus que deux mains et une bouche, fortes expertes il est vrai, pour me cultiver.

Je bande de plus en plus dur et ne peux me tenir de cet apéritif, une faim m’assaille.

Mes doigts explorent son sexe glabre, étroit et dégoulinant, biotope idéal pour apaiser un cyclope trop turgescent.

Viens maintenant souffle t’elle, avant de suspendre sa parole absorbée par l’effet de ses chairs lentement envahies de l’exécution de son invite.

Petit sexe, bien serré qui bat à l’unisson de mon bâton à jouir. Bien au fond je m’arrête et commence de petites saccades circulaires.

Sa cyprine coule sur ma hampe et inonde mes couilles, abreuvées de son plaisir mesuré aux morsures sur mon coups.

Ma langue explore son cou et son corps se plaque au mien, respiration entre deux pénétrations.

Je joue de sa chatte à son entrée et ce jeu la ravi, elle me demande de pénétrer et me bloque d’un coups de périnée, la garce est une joueuse douée.

Les tensions de ses parois intimes qui s’ouvrent et se ferment au gré de son jeu me rendent plus dur encore, jouissances qu’elle ressent et la mettent en transe.

Il est temps de jouir sans badiner, je l’installe sur le dos, croise ses jambes et pénètre ce sexe rendu encore plus étroit. Le cri que je lui arrache témoigne de sa capacité à jouir plus, alors au rythme de la musique j’entame mes plongeons au tréfonds de son con.

Le matrice atteinte elle anone, la bite ressorti,  elle râle, je joue d’elle comme d’un instrument, mon chibre est insatiable, dur comme du roc, archet de nos plaisirs.

Trop d’amour tu l’amour, son mari et mon amie ne jouent plus, elle vient de s’en apercevoir et me quitte bandant et luisant de mon œuvre inachevée, je retrouve les lèvres intime de ma complice qui me glisse le temps de mon retour en elle que son partenaire était nul, heureuse de reprendre nos ébats interrompus.

 

La nuit ne fait que commencer quand passe devant moi une bombe anatomique comme on en rêve dans nos rêves les plus cochons.

la suite plus tard ...

10/01/2011

Nuit hoxton square

 

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Hoxton square, dans le Swinging london j'ai dansé entre tes cuisses, torsions de nous en appétit matinaux de notre festin vespéral.

Sexe en toi, dans ces va et viens retenus pour plus de jouir.

Durer le temps pour qu'il n'existe plus, coups qui se donnent à ne plus s'appartenir. Ma bite vibre aux plis de ton sexe qui mord ses rêts. Combien de fois au lit d'albion nos corps emmelés à ne plus se dénouer ? Noeuds de nos envies à corps démélés.

A potron minet te chevaucher , au reveil recommencer , l'aprés midi en un lieu discret se mettre en selle et le soir cavaler, équidés de nos lubricités nos corps comme portés de nos appétences jamais rassassiées ont joui au delà du raisonable , miracle que de ne pas s'être consumé.

Epopée sauvage dont la sensualité nous laisse mort d'émoi.

Jamais deux fois d'identiques plaisirs.

Je t'ai fouetté , tu m'as sucé , je t'ai sodomisé , tu m'a pénétré , je t'ai souillée, tu m'as avalé , ping pong indécent à nos corps succulants où nos imaginations composaient des tableaux obscènes.

La ville pour respiration entre nos ébats, excentrique et sexy en diable pour nous émoustiller offrait à nos pas le repos de nos ébats.

Shopping fetischiste en cent chaussures essayées , frisson de lieux SM visités , et toujours au coin de rue un jolie déhanché qui m'émerveillait.

regrets que tout cela se soit terminé , en ce matin vide où mon sexe esseulé se dresse en deuil de ta bouche, fermer les yeux et redanser, se branler et un temps te retrouver.

10/12/2010

Nuit de l'expo

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http://tillmans.co.uk/

 

 

Londres, Serpentine Gallery un aprés midi de juillet.

Une exposition d'un célébre photographe gay, connu pour ses scénes trash, Wolfgang Tillmans.

Notre déception de cette visite vite oubliée par l'appel des toillettes  dont la glace est érotiquement si bien placée.

s'y enfermer et se chauffer, jupe relevée et sexe en toi fiché, tu demandes des photos plus trash que l'expo.

Je rajoute à notre boite à souvenirs le sons de tes râles pour plus tard te les faire écouter.

Cochonneries filmées d'autant plus excitantes que parfois la poignée se tourne , une vessie pressée  contrariée à cause de nos ébats.

La caméra tourne aussi pour le rut des nos corps bestiaux , happening érotique en compensation d'expo ratée.

Syndrôme de stendhal version pornographique , une stupeur qui nous saisi de la luxure de ces instants.

Aprés un temps qui nous semble long de nos plaisirs extatiques , sortir vidés mais heureux.

Rires du panneau qui averti que certaines scènes de l'exposition peuvent heurter un public sensible.

Sous un arbre de Hyde Parc écouter le son de nos râles  et voir le film qui aurait heurté la grande partie du public sensible.

Le trash cet aprés midi n'était pas sur les murs mais derrière ceux des toilettes.

07/10/2010

Nuit Rustre

Note de l'éditeur

 

Avertissement

 

Certaines lectrices ( j'ai peu d'hommes qui me lisent ) peuvent avoir une vision romantique de Mr Waid , que celles qui sont trop sensibles ne lisent pas 

 

 

 

 

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Après un week end d’émois sensuels et doux, au moment de mon départ, la coquine voulait en salope être traitée, il ne faut pas exciter l’eau qui dort, je me suis levé, l’ai menottée.

 

Liée et offerte je lui ai arraché ses vêtements mais ses larmes ne furent pas pour ses dessous, elle fut copieusement fessée.

 

Le cul rouge et l’oeil humide je l’ai immobilisée, et de sa bouche j’en ai fait un vagin que ma bite pilonnait, ce n’était pas de la cyprine qui coulait mais sa gorge qui étouffait,  yeux rouges de ses envies de vomi que je calmais par des gifles bien senties.

 

Me lassant de ce succédané de con, je la jetais sur le lit et lui écartais les cuisses. La garce mouillait tellement que ma queue failli se noyer, mes reins n’avaient pour ordre que de chercher mon plaisir, coups cyclopéens entre deux soufflets que je continuais à lui asséner.

 

J’ai suspendu mes reins pour quelle regarde son tortionnaire, ses yeux en défi m’interrogeaient de cette pose incongrue, pour réponse je l’ai insulté et lui ai craché dessus.

 

Mes pillonnements repris je pouvais voir son regard inondé de ces humiliations, mais la catin giclait de plaisir et ses cris n’avaient jamais été aussi forts.

 

Ce n’était pas une correction mais une bénédiction. La salope aimait la beigne.

 

J’ai repris sa bouche et toujours entravée, l’ai , durant de longues minutes , conduite à n’être qu’une pompe à foutre.

 

Soudain, mes deux mains ont plaqué son visage contre mon pubis pour en gorge profonde lâcher mon gluant hommage à sa soumission.

 

Son corps était rouge et bleus des coups, maculée de nos sécrétions, je l’ai déliée prise dans mes bras et bercée.

 

J’ai mêlé ma langue à la sienne souillée, bu le jus de nos flux.

 

A ce moment là elle a pleuré de félicité.

 

 

 

30/08/2010

Nuit de la banquière

 

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Un samedi soir, Paris, 8e,  les beaux quartiers, je retrouve celle à qui je m'étais présentée dans un sauna de la capital. (ici) lors de l'initiation d'une lectrice. (ici)

Une robe Brooks Brothers et de hauts talons, le tout beige, tenue sage pour rendez-vous cochon.

Bruits de talons sur les Champs-Elysées après un verre au drugstore et le départ plein de connivence de son mari.

Arrêt devant un immeuble cossu.

Son regard lubrique à la porte qu’elle ouvre et me voilà après un voyage dans un ascenseur de bois et de verre d'un siècle passé, plongé dans le monde feutré des affaires, les moquettes sont épaisses, les bureaux vides de papiers il règne un luxe de bon aloi.

Mon accompagnatrice y évolue avec ce pas des gens de pouvoir, si ce n’était son œil brillant je m’attendrais à une offre de fusion-acquisition.

La salle de conférence est superbe, immense table où 24h plus tôt des surdiplômés jouaient à qui veux gagner des millions.

La robe de soie glisse de mes doigts relevant des dessous panthères et un charmant percing, la  banquière mue en cochonne, nous nous enlaçons.

La table m’attire comme un aimant je l’invite à s’y allonger au centre, regrettant l’absence de son staff de la semaine pour nous entourer dans ces instants sensuels

Mes doigts boivent à son jus, nos mains et nos corps s'inscrivent sur le verni de l'acajou.

Les bureaux sont vastes et  notre soif grande.

Jeux de joie dans les pièces à jouir de nos corps, jeux de coquins à unir nos encore.

Jeux finalement immuables du désir consommé.

Peu de mots échangés avec cette inconnue que le mari m’avait confiée.

De ces instants, la fin celui du plaisir de l’incongruité de nettoyer les lieux comme pour effacer les traces du délit de notre luxure, casse libertin en ces lieux sérieux.

Et puis la séparation en bas de l’immeuble, lui dire qu’il serait certainement inconvenant pour elle d’embrasser publiquement un homme en ce lieu, elle d’acquiescer avec cette classe et retenue dont la rouerie était soulignée d’un sourire univoque.

Plus tard j'apprendrais qu'il s'agissait pour elle d'un apéritif , son mari et elle avaient des plats principaux à déguster.

Pour ma part c'est au Flora Danica que ma complice de ce Week-end me rejoindra, agapes vespérales de saumons et de blinis pour reprendre des forces , la nuit fut longue et le matin encore plus, pour la première fois en un an de rencontres ma jeune nympho criait grâce aux hommages qu'elle sucitait.

30/06/2010

Nuit de l'initiation

 

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Quelques mails et rendez vous acceptés, c'était peu pour se connaître.

Je l'avais croisée écureuil, elle devait venir panthère, c'est en exécutive woman sur la défensive qu'elle s'assied à notre table, m'avouant son peu d'habitude.

Conversation bras croisés où je me sens observé.

Au fil de la conversation les mains se rapprochent, les regards se fixent, et ma main passe sous sa jupe.

Tel un dauphin pris au filet, elle sera stoppée par la maille de son collant. Je les croyais pourtant interdits les filets dormants pour la cruauté de la mort qu'ils causent aux dauphins.

Un baiser au dessus de la table, et elle prétexte devoir se lever , sac en main et portable allumé. La copine devait s'impatienter, scène de rencontre MEETIC en somme.

Tant pis pour la copine. Mère maquerelle de cette histoire, son obole lui serait comptée plus tard. Je décide de devenir indécent, la rejoins à l'étage, l'embrasse, la conduit dans un salon vide, lui enlève collant et culotte, et explore son sexe ruisselant d'envie.

 

Ses parois intimes se crispent à mes doigts appliqués, elle mord mon cou et se laisse aller, la table servira de divan à un cuni rythmé par le son des passages des serveurs de l'autre coté du rideau.

Les jeunes femmes timides ne doivent jamais confier leurs fantasmes à des inconnus.

Collants et culottes confisqués, un taxi hélé nous conduit vers celui qu'elle m'avait avoué.

Elle n'avait jamais marché dans la rue sans culotte, je connaissais le lieu mais me trompe, la marche fut longue. Décidément, la belle est bousculée.

Le Moon serait sa première antre tantrique aux psaumes libertins.

Un verre à la main, nus sur les sofas, elle se libère , joue avec mon sexe, se mue en gourmande qui me demande d'aller dans les salons particuliers.

Pour la première fois elle observe les couples accouplés manifestant bruyamment leurs plaisirs.

Voyeurisme que de surprendre des bouts de corps au travers des claustras, bruits de sexe, odeurs de stupre.

Les sens en feu et le corps en appétit, nous nous enfermons. Mon sexe en elle, corps à corps fougueux, feu de nos peaux où ses toutes voies sont explorées.

Jadis les navigateurs recherchaient les alizés pour la grande traversée, les siens étaient trouvés, son voyage pouvait commencer.

 

Veux tu un inconnu ?

J'ai peur.

Chut attends je serai à tes cotés, ferme les yeux et ne le regarde pas.

 

Ainsi fait, pénétrée en me suçant pour occuper son esprit, ma navigatrice entre en eaux libertines.

Bien vite je la quitte, ses voiles sont gonflées, elle abordera des rivages lointains, terres d'amazones que je n'avais pu lui offrir.

Elle y excellera, et jouira goulûment sous mes yeux et sous ceux de la femme du navigateur, inconnue non encore eue comme dit le poète, présentation sensuelle et fort plaisante.

L’après midi initiatique prenait fin, la belle allait se transformer en maman, au sexe défloré d’une liberté osée.

 

03/05/2010

Nuit de la Costumière

 

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Au matin d'une nuit fauve où les corps ont lui du plaisir de nos envies, je suis allongé nu et repu. Le bruit de l'eau qui nettoie son corps de nos effluves. L'odeur de nos muscs et ce vide qui me remplit et me ravit.

Le blanc des draps, linceul de nos ébats me laisse choit.

Ne pas bouger, n'être plus rien que ce corps qui comme un membre fantôme ressent encore celui qu'on lui a amputé. Les morsures de son vagin sur mon sexe qui fut dressé, les seins qui me brûlent des pincées dont il a été comblé, courbatures que l'on épargne pour plus les conserver, jambes tétanisées d'avoir tant pénétré.

Ne rien faire, ne rien dire, juste respirer et jouir de ce qui s'est passé.

En étoile de mer se positionner, conquérir tout ce lit qui nous a abrité, yeux au plafond à contempler le passé de nos califourchon.

Et ce bruit d'eau dans la salle de bain qui me rappelle au présent, se lever, se laver, devoir se quitter.

La nuit s'en est allée, au vent glacé se livrer.

A ma portée le livre de Paul ELUARD que j'avais amené, elle entre nue, encore humide de sa douche, à l'instant où mes yeux lisent les mots du poète, ils sont si vrais ces mots que je ne résiste pas à les partager avec elle:



"Entre mon lit sombre et l'écume ardente
 du jour révélateur
 s'inscrit une irritante loi bouger."

 .



Comment mieux dire cet état de l'après avant le lever ?

 

 

 


11 poèmes de persistance in LE LIVRE OUVERT 1938-1944 Paul Eluard