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13/04/2010

Nuit d'aprés midi

 

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Les nymphes étaient deux, deux pour moi tout seul, comme un cadeau à ma libido. J'ai ouvert le papier qui les apprêtait, j'ai humé leurs odeurs qui m'enivraient. Ma langue était folle, deux peaux à goûter. Elle en a adoré ces goûts si différents, reconnaissant la texture de chacune, plongeant dans leurs jus, s'enivrant de leurs râles,deux chattes au dessus l'une de l'autre pour grandes lampées de langue.
J'aurais voulu être serpent pour qu'elle se dédouble. Je ne fus que moi, mais aux anges, heureux de la dualité qui m'était livrée.
La douceur de leur peau, l'une épilée, l'autre naturelle. Deux clitos pour moi tout seul, mais du sur mesure pour chacune d'elle. Au dessus point de contact avec son mâle féminin, juste des passages à peine perspectifs. Au dessous je suce, et m'accroche comme un point de fixation. Mes oreilles jouissent de leurs murmures et de leurs râles.


Dialogues féminins qui sont des invites à mieux continuer. Je me noie en elles et redouble de concentration. Deux chattes ce n'est pas deux fois plus de plaisir, c'est une suite de fibonacci, plaisir infini d'une somme qui s'additionne sans fin à s'étourdir. Si le plaisir est cérébral, les jambes terre à terre sont moins patientes que les chattes, et crient grâce au grand soulagement de ma langue qui n'en pouvait plus. Alors mon dard plonge en l'une et ma bouche boit en l'autre triangle magique, delta libidineux de nos ébats.
Conjugaisons de nos concupiscences à réciter par cœur.


Elle jouit, tu jouis, nous jouissons,
Elles jouiront, tu jouiras, je jouirai
Elles ont joui, nous jouîmes, nous expirons.


Ah que la grammaire est douce à apprendre quand on est trois. Deux coquines et un coquin, un après midi volé, à vivre volets fermés en stéréo de leurs cris et trio de nos stupres.

 

 

 

25/03/2010

Nuit Quatuor

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Mon doigt glisse dans son anus qui me happe goulûment, ma pomme sent le battement des couilles de son ami qui la chevauche sensuellement. Mon autre main pince un sein, ma complice me suce profondément.

Scène voluptueuse. Personne ne reçoit, tous donnent à nos points lubriques titillés, baisés, fourragés, gémissements en notes d'un quatuor qui joue l'harmonie.

Amplitude perverse des  âges respectifs, doyen et cadette, 20 ans pour 22 ans qui nous séparent. Son corps frais à mes caresses intimes pour une nuit câline, seins en érection que je mord et jouis, sexe tout doux pour ma bite ivre de sa contrition juvénile. Nos caresses se croisent, se mêlent, fondent nos corps, nos oreilles oient les râles de plaisirs qui dominent le silence de la chambre, scandés par des bruits de pénétration.

Une bouche m'avale une main me parcourt, mes hanches vont et viennent entre leurs reins. Je me retiens de trop de plaisir, envie d'exploser mais plus tard. Il quitte mon amie, je prends sa suite, les cris ne varient pas, ses spasmes les tariront à mon émoi ébouriffant.

Dans le noir de nos stupres, je me repère au goût de leurs peaux. Une main dans un sexe, une autre dans la sienne en union de nos sens. Ses doigts me pressent à son orgasme annoncé, effet du corps de mon voisin qui se tend au dessus de mon visage et fourrage son antre, le mien est noyé sous une langue experte et ravageuse qui incendie mon corps.

Par instants les ébats cessent, corps au repos en contemplation de ceux de nos voisins, les draps sont humides des cyprines de leurs envies, il flotte sur la pièce une odeur douce de volupté, de sperme et de sueur.

Pas un mot, ou de si doux, parfois murmurés au creux de l'oreille, yeux brillants de ces si petits riens qui humanisent notre animal plaisir.

Parfois trois se mobilisent pour une, une bouche pour son clito, mes doigts dans sa source, des mains et une langue pour ses seins, torture simultanée des sens où la belle s'inonde de son plaisir, fontaine encore juvénile qui augure de grandes eaux. Comme à Versailles, son plaisir est un spectacle qu'il nous plaît de prodiguer en despote éclairé.

4 heures sensuelles dans le noir d'une nuit, hors temps, où nos corps sont sortis de nous même pour s'accoupler à l'unisson de nos soupirs. Tantrique et douce rencontre en défloration libertine de notre cadette désormais initiée aux jets de ses jouissances. Visages apaisés et pourtant épuisés d'avoir tant baisé, sourire à nos lèvres en guise d'adieu.

La porte se referme sur ce couple si mignon, silhouettes habillées que la nuit va emporter. Ma complice se blottit contre mon corps. Aucun mot, silence de notre ataraxie en recueillement de ce délicieux concert de chambre que fut ce quatuor résonnant encore à nos oreilles subjuguées.

 

 

27/02/2010

Nuit de la calanque

 

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Course dans la nuit sur les rochers, à glisser et s'agripper. Les flots bleus sont noirs. La nuit est brillante. Les bulles éclairent nos bains, ablutions de libertins, entrée du festin, préliminaires de coquins. Nus et crus sous la roche chaude, dans le noir du blanc paysage, avec les lumières de la côte pour décor, sous la voûte étoilée, je te possède.

Et ton goût  salé ne fait que m'exciter. Au son du ressac je te pénètre en communion de nous. Le cosmos comme témoin de nos indécences nous voit étoile d'amants. Fusion de corps sur la pierre des calanques. Le froid de l'air et le chaud de nos plaisirs. vas et vient lents, si grands de nous.

Mon sexe en toi, mes vagues de ton émoi, tes spasmes me laissent coi. Ce soir nous sommes seuls, nous sommes deux, nous ne faisons qu'un.

Le temps n'est plus que cette bise qui mord nos corps appétants de nos encore.

Pâmoisons de la constellation de la vierge, astrologue de nos ébats.

La mer couvre nos cris comme une louve protège ses petits et tant pis si une torche braque ses feux sur nous deux, l'indécence est une chambre intime où l'on oublie les spectateurs.



 

08/02/2010

Nuit De l'expérimentée

 

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C'est l'hiver , mort le froid.

Ce sera le printemps mord moi.

Plante tes dents à mon émoi

unisson de nos ébats.

Dans la ville des calissons

menotté et offert, mon corps pour proie

hurlent mes tétons, gémit mon sexe

ta bouche de feu, corps incendié.

 Mon oeillet cri de l'occuper

Tu le violes de mes désirs à mon corps défaillir

Mon sexe est dressé

Pal de tes lubricités

ton vagin ondule sur ma virilité

je ne suis que l'objet de tes excentricités.

Qu'il est doux de blémir à tes vices

toi l'expérimentée et moi le novice

en nos envies complices

pour vertu de nos vices

 

 

 

 

31/01/2010

Nuit d'une cavaliere

 

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Si Paris m'était conté, il serait une nuit des mille et une dont je rêve.
Une nuit d'hôtel comme tant d'autres, mais unique pour mon désir.
Nuit d'une cavalière et d'un dandy.
Union géographique improbable pourtant évidente.
Une chambre vide, un mot, un bandeau,
une coupe de champagne à déguster, et le noir de tes défis.
Bruit d'une porte qui s'ouvre, d'une voix que tu t'imaginais.
Des mains qui te déshabillent, et te lient sur le lit.
Ainsi commence notre nuit.
Les songes ne se comptent pas, ils se soupirent.
Aux soupirs de tes délices, ma langue est entrée en lice.
Vibrations staccato de l'œuf intime en toi.
Tu t'es livrée à un inconnu qui abuse de ton corps nu,
il hume ta si belle poitrine, et s'enivre de ta cyprine.
Il tourne sa langue sur ton mâle bouton, et pétrit tes si beaux tétons.
Notre nuit commence dans cette indécence, 
romance libertine où des complices me rejoindront.
Tes yeux radieux à mon visage découvert,
tes yeux rieurs à l'arrivée de mes supplétifs. 
Les corps se mêlent, les voix se feignent
les soupirs expirent. Nuit de découverte,
nuit féline, nuit quatuor de corps sensibles.
Cette nuit de Paris n'est pas un conte, elle est souvenirs.
Souvenirs murmurants de la mélodie du crépitement de tes yeux.
De cette fenêtre qui s'ouvre à moi, et que j'ouvre à eux,
de cette âme qui se livre à mes lubriques sévices,
de toi qui frissonne au conte de mes vices.

 

12/01/2010

Nuit du trio

 

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Elle est là, accompagnée, décidément tenace dans son fantasme de me voir enculé.

Je dois dire qu'elle connaît mes goûts, blond, svelte et torse imberbe. Discussion de bord de lit une coupe à la main, calme avant la bataille, tension et décontraction.

Ils s'enlacent, je trousse sa jupe, sucions d'eux, de moi, son corps qui brûle puis chante à mes doigts en elle plantés.

Regard d'enfant à ses torsions de jouir, notre troisième est heureux, en témoigne sa belle queue goulûment sucée par notre coquine émoustillée.

La voilà prise en m'avalant, sa langue au rythme des coups de boutoir de notre ami, ma main dans ses cheveux je donne un autre tempo, celui que son cul adopte aussitôt.

Ma mémoire flanche dans les brumes du stupre, je ne peux vous décrire toutes les positions que nous avons hétérosexuellement pratiquées.

Notre compagnon quitte son corps, prend mon sexe dans sa bouche. Pour la première fois un homme me suce, sensation étrange de lécher un con pendant qu'un homme vous lèche.

Je lâche ces lèvres féminines pour avaler son mâle complément, surprise de la texture, molle et dure à l'intérieur, ma bouche envahie par cette hampe doucement monte et descend, ma langue se fait tourbillonnante.

En sexe trempé je me présente à elle, l'enfourne, va et vient longtemps, délicieux, stoppés par deux mains sur mes hanches et une pression sur mon anus ...

Douleur de trop de lenteur, soulagement de son passage.

Me voilà une bite dans le cul et la mienne dans un con, jouissance immense que de prendre en étant pris. Nous couinons de concert.

Comme dans les manèges, à chaque tour on change de partenaire, je deviens elle et lui moi.

Me voila en missionnaire pris par cette grosse bite qui me ramone copieusement, gland qui m'écarte, dureté qui me remplit, lui heureux de jouir, moi imaginant et ressentant son membre me pilonner.

Le rictus sur son visage témoigne de la lubricité de notre complice délaissée. Elle se rappelle à notre bon souvenir par le gode qu'elle vient de planter dans les fesses de mon enculeur, deux hommes  sodomisés sous ses yeux, notre coquine est aux anges et nous en pâmoison.

Mon sexe délaissé demande son dû, je quitte mon baiseur pour baiser notre corruptrice.

Pause câline, ses deux hommes côte à côte, culs ouverts de tant d'avant, doigtés de sa science experte, suçant à tour de rôle nos bites enflammées, douceur de sa langue pour lui, rigueur de sa bouche pour moi, moins sensible.

La nuit ne fait que commencer ... alors que notre compagnon nous quitte.

Il m'avait toutefois confié son fantasme inavouable, j'en glisse un mot à notre entremettrice qui après quelques hésitations accepte de le récompenser. Pudique, je les envoie à la salle de bains où forces cris de jouissances témoignent de l'assouvissement de son aveu.

Deux fantasmes réalisés dans la même soirée, le mien et celui de notre compagnon, belle soirée en vérité qui se prolonge pour nous deux.

Après l'audace du nouveau, plaisir classique mais infiniment bon.

Jouir autant de l'inavouable que de l'immuable, peut être la sagesse du libertin ?

 

07/12/2009

Nuit de brouillard

 

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Les souvenirs se voilent …

Plus que la chaleur de ta peau.

La timidité de ta langue à la mienne mêlée.

Voile de dévotion, sacre de l'instant.

Trop de choses vécues.

Fébrilité.

Libération de nos corps enlacés.

Rien de plus commun

mais toujours jouissance et orgasme.

Feu et passion,

l'unisson pour récompense.

Nos corps se mêlent et s'épanouissent pour mieux enlacer nos cœurs ,

pansements d'identiques douleurs.

Mes souvenirs se voilent …

J’oublie la pièce jonchée des restes de nos ébats,

Méduses roses, anciens baillons de mon méat.

les draps trop maculés, pour ne pas rougir au matin de rendre les clefs.

les moments de sueurs en perle de nos encores.

Les souvenirs se voilent …

Mais tes bras, voiles, douceur subsistent.

Ton regard qui jouit , Tes bonheurs criés.

Mes souvenirs se voilent …

Pourtant mes lèvres vivent encore ton immense clito, tété.

Le brouillard de l’anecdocte se dissipe pour l’essence du moment.

Moi en toi,

toi mon émoi, comme deux êtres qui s'aimoient.

passé jamais recomposé

temps qui fuit , ne sera plus mais subsiste, s'amplifie

et s'expose sous ces lignes de ce matin sans toi.

24/11/2009

La table d'examen

 

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photo non contractuelle , mesdames merci de ne pas me contacter vous seriez déçues 


Une table d'examen blanche dans le bleu du couloir.

Haute, étroite, légère, sky blanc et tubes d'acier laqué.

Je l'avais remarquée mais personne ne l'utilisait lui préférant dans ce sauna le velours pourpre des banquettes des coins câlins.

Elle évoquait pour moi plus qu'un objet de stupre.

Madeleine des temps libertins

C'est le petit garçon qui grimpe dessus, retrouvant le froid du faux cuir et l'odeur de l'éther de la salle d'examen de son père.

Je m'y allonge et tu m'y rejoins, tes yeux brillent des spasmes que mes doigts t'ont procuré, c'est à mon tour d'ouïr mes orgasmes.

Tes yeux dans le sombre de ce lieu m'hypnotisent et m'isolent de la foule.

J'écarte les jambes et les élève bien haut m'offrant à toi sans fard ni réticence.

Ta main me pénètre, et mon sexe semble de l'intérieur habité.

Cela bouge, branle et me met en émoi.

Je jouis et hennis au pal infligé

mais tu veux mes cris.

Ma bouche  te les offre contre ta langue.

Me sentir fourragé et avalé en même temps.

Envahi du dedans et de l'extérieur, je m'oublie totalement.

Le temps cesse, mon corps n'est plus que plaisir.

Mon esprit n'est plus que démesure.

Mes râles t'encouragent, te donnent des audaces.

Oubliées les délicatesses des prémisses, tu deviens prêtresse de mes vices.

Alors je dépasse le supportable, et hurle à tes sévices.

Mes cris te jouissent, te bouleversent, me renversent.

Enfin ton visage me regarde ...

Maculé du foutre de ma réddition.

08/11/2009

Nuit d'un souvenir d'automne


Il y a deux ans, cette nuit là fut comme une initiation et ma vie a changé. Merci à vous deux de m'avoir si bien corrompu ... je vous embrasse tendrement.

 

 

Songe d’une nuit d’automne:

 

 

Le prix était accordé, le défi lancé, je ne pouvais y renoncer. Je pars à la rencontre de nos hôtes, GPS en main, inquiétude au ventre.

Celui-ci me mène sur le piton rocheux où ils résident.

Comme les prêtres aztèques qui nourrissent et choient leurs victimes sacrificielles, je suis dans un premier temps comblé de douces et bonnes nourritures, au son d’une conversation cultivée, badine, coquine, avec pour ambroisie le nectar pétillant de nos vignes de l’est.

Guidé par cette vineuse inconscience, je descends l’escalier qui mène à la chambre blanche où officie notre X, son boîtier cyclopéen en guise de couteau sacrificiel.

 

   

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Telle vénus qui change de tenue, Evea m'apparaît revêtue de sa tenue d’officiante, écrin de la perfection de son corps.

Janus possède 2 bouches, Evea n’en possède qu’une, mais si belle, si douce, si sensuelle que je m'en suis délecté à foison.

Abandon à la sensation de plénitude de sa fraîche douceur.

Naturellement une valse de poses s’opère, comme si j’avais toujours pratiqué ce pas de trois temps :

pose,

tension,

photo.

 

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Mon corps deviens plus agile, mes mains moins gauches, le corps de ma partenaire ma complice et guide, pour être à son unisson.

 

 

 

 

 

 

Les heures s’égrènent, mes habits disparaissent sans que la conscience de l’impudeur de ma nudité me frôle, il faut dire que notre X utilise une muleta qui me captive en la personne d’Evea dont les proportions au nombre d’or me font m’oublier.

Jugez vous-même, pauvres lecteurs qui n'avez pas le trésor de la mémoire de mes doigts sur sa peau.

 

Poser est non seulement un art, mais encore une performance, qui échauffe et fatigue les corps, il faut savoir aussi le délasser, le reposer, le récompenser.

Mes muscles tendus, mon corps surchauffé, demandent grâce.

 

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En maître de cérémonie attentif, notre X nous conduit sur une terrasse azuréenne, et d’une main découvre un bain de source chaude, invite pour un bain communautaire.

Notre trio y pénètre nu, heureux, un nuage de bulles nous emporte dans des délices de sensualité, l’eau, la chaleur, le lieu, nous ne faisons rapidement plus qu’un ….

Chassés par les agapes voisines, priapiques et bruyantes de jeunes faunes, nos voisins de terrasse venus pour aussi s’égayer avec des nymphes aussi délicieuses qu'excitées, nous nous réfugions dans la chambre, sur un lit de la taille de celui du roi Salomon, immaculé, et auquel on parvient par un escabeau à deux marches.

Les corps se touchent, les bouches fusionnent, sucent, lapent, caressent, les mains dansent, jouissent.

Découverte de cet amour pour un homme comme moi si simplement fidèle, ou peut-être si sottement ignorant, initiation, mais sans gêne, naturelle, pleine de grâce, de respect, de beauté, comme celle de l'amour qui unit mes deux corrupteurs.

Je n’existe plus, mes souvenirs se voilent, comme si je l'avais vécu dans le brouillard des contes de fée.

 

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Le lendemain, je suis comme le grand Meaulnes du lendemain de la fête, je ne sais si elle a existé ou s’il elle n’a été que rêvée.

Ma chair en est pourtant marquée, de ces marques que reconnaissent les initiés (il en est). Waid était vraiment né.

X-Addict aux photos, Waid au texte légèrement modifié de celui originellement publié.

 

 

07/10/2009

Nuit de la vierge

 

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La vierge ne l’était qu’au regard de son anniversaire.

La vierge était joueuse, enculeuse de bloggeurs, elle était pour une fois à un jet de voiture.

Rendez-vous pris, 20ème étage, un appartement avec vue sur mer.

Porte franchie, cul offert, pluggé, en prosternation d'attente.

Le bandeau qui lui cache ma vue évite de lui communiquer mon trouble,

une bouche vorace, un corps qui se tord, 

la sauvage mérite un gage.

Une boule bâillon pour la dompter.

Faut-il révéler que l'on a doigté, sucé, baisé, fisté, une vierge sans avouer un sacrilège ?

Pour le rachat de mon âme et le plus grand déplaisir de la vierge, je n'ai pas voulu la sodomiser.

J'ai toutefois reçu l'annonciation de ma défloration.

Une vierge qui veut vous sodomiser est ce catholique ?

En des hurlements de joie, je fus embroché par un pal cyclopéen, mes chairs ouvertes , dilatées.

Sodomisateur sodomisé.

Je dois vous confesser que j'ai joui, terriblement joui, horriblement joui.

Mon sexe sucé, mon cul envahi, cette présence et cette forme que je ressentais, j'ai approché vos coïts mesdames et je n'en suis pas revenu.

J'ai perdu ma virginité entre les reins d'une vierge.

Je ne suis plus vierge de rien, une verge de caoutchouc m'a fait hurler.

Vue sur la mer et cul culbuté.

Comment ne pas être chamboulé ?

Ne dites plus enculé, je me retournerai et sourirai.

La revanche d'une vierge frustée de n'être sodomisée.

 

 

01/09/2009

Nuit de Clichy

 

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A Clichy, Henry Miller baisait Anaïs Nin qui trompait son mari. La chambre de cet ancien claque a-t-elle accueilli leurs ébats ?

 

Au moment où elle se déshabille, peu importe, je ne pense qu'à l'histoire à écrire, notre nuit de Clichy. Mes mains sur son corps enfin vécu. Accroupie, elle se tord nue sur le sol de la salle de bain, effet d'un œuf vibrant en son sexe planté. Mes doigts jouent dans ses cheveux et changent la vitesse de l'intrus, mon blaireau mousse ses seins , son corps , son sexe de chanel n°5, puis deviennent rasoir, otant la mousse de son mont.

 

Je la soulève et l'emmène sur le lit. Je veux baiser ses lèvres intimes, lécher sa fente joyeuse, aspirer son clito turgescent. L'œuf vibre, ma bouche suce, mes doigts caressent son point G. Le temps ne court plus, il se dilate, s'écarte comme ses chairs au plaisir administré. Nulle ne peut résister à tant, pourtant elle se refuse de céder, exige encore pour jouir plus. Je prolonge ces instants au rythme des trémolos, jusqu'à ce que son anus visité lui fasse perdre tout contrôle. Délirium de doigts, de langue, de vibrations en libération de trop. La jouissance est sonore et affole mon désir.

 

En fauve excité, je ne peux me contenter d'un succès trop facile. Ma libido veut plus, sexe dressé devant elle, j'annonce l'empalement à venir. Le dard ne pénètre pas, il est happé , aspiré , digéré.  Plantée de ce supplice, elle hoquète de jouissance, je sent de mon jouet intime le rythme de ses contractions.

 

j'entre et sort pour mieux soulager mon désir , apaisement de la tention que me procure ma bandaison.

 

Mes reins se font fous à mesure de ses cris, de sa bouche qui s'ouvre.Je deviens piston, frénésie et emballement dans le sifflement de ses gémissements, croix de ses bras, de ses doigts qui arrachent les draps du lit. A la limite de son explosion, mon regard sadique annonce une grâce provisoire, je tourne le manège pour debout en levrette affoler son intime.

 

J'entre si facilement que j'oublie que l'on nomme petit ce trou si avide. Ma queue y est accueillie en reine,celle ci pourtant bien élevée devient vite un soudard bourrant ses parois intimes, cogne de droite, de gauche, en dilatation de son anneau. Ses mains crispées sur le corps de garde de la balustrade elle jouit de concert à mes sauvages hommages. Mes couilles claquent sur ses fesses, mon aine brule des chocs de nos peaux.

 

J'ignore ses cris mais lui donne le répit d'un retour sur le lit, Elle en prosternation de nos concupiscences , moi en pénétration de cette antre désormais béante.

 

Elle reçoit mon boutoir implacable, corps en feu bouillant de perles de sueurs, il n'y a plus de temps mais des battements, striés de fessées aléatoires.

 

Ses cris s'effacent aux sanglots d'un nouvel orgasme. Tête dans les draps, dents serrées comme pour mieux ressentir les vagues d'indicible, elle pleure, geint, jouit, cris. Jouissance insoupçonnable pour un pauvre mâle qui ne peut qu'en être témoin.

 

Mon sexe sort pour mieux la contempler, il se redresse plus encore, ivre d'air libre,de frais , mon regard toise ses yeux, elle hurle que je jouisse, veut m'ouvrir la porte de l'infini.

 

Alors je prends ma queue luisante pour inonder son corps, exploser devant elle en remerciement des instants qu'elle a suspendus.

 

J'arrache la membrane de latex et prépare le feu d'artifice. Les sons de ma voix se bousculent, s'amplifient, se choquent, s'expurgent. Je viens, viens jusqu'au bigbang d'un temps qui n'est plus, m'arrache de cette chambre. Sexe qui crache, tête qui explose, jets chauds, je l'inonde, je noie son visage du suc brulant de mon stupre.

 

Mes mains caressent le corps maculé qui frissonne encore. je m'allonge contre elle, goûte la tendresse de notre repos, sentir son dos, dessiner ses hanches. Ineffable douceur en opposition à la frénésie précédente, repos si court mais si beau. Chaud et froid de notre consentante torture, sa peau se tend au souffle de ma main, la nuit ne fait que commencer, elle sera fanfare de notre complétude.

11 préservatifs, 16 orgasmes féminins, 4 masculins, vous noterez l'injustice de la nature à ce propos et 21h plus tard, son corps crie grâce de n'en pouvoir plus, moi je suis mort depuis longtemps mais ses cris m'avaient ressuscité, mon sexe s'appelait Lazare, miracle de Clichy, hommage à Henry et Anaïs.

 

 

22/07/2009

Nuit plurielle

 

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 photo presque contractuelle

Si mes rencontres sont plurielles, mes nuits sont singulières. Dialogue des corps à corps si espéré. Vanité de ne vouloir être oublié. Je n'avais encore jamais totalement conjugué le singulier au pluriel.

Hôtel du Louvre, Paris, 3 sujets, 3 compléments d'objet et le verbe jouir en désir.

L'amitié d'abord de retrouver mes tendres complices (enfin tendres …pas à deux). Je fus la cible de leurs joutes durant le repas de l'après-midi. Comment tant de tendresse au singulier peut se transformer au pluriel ? Mystère insondable de la femme.

Vient la découverte de la chambre, le lit sera t-il assez grand ? Le placard contient heureusement une couette et la moquette est très épaisse.

Le rendez-vous au China Club, et la rencontre avec les autres complices, découverte du nouveau, ou plutôt de la partie non intime de lui, l'autre nous étant connue.

Repas finalement sage, certes les positions les plus diverses furent évoquées devant des serveuses impassibles, quelques mains sous la table et des couples qui se forment du regard.

Retour à l'hôtel, le champagne coule, brève tentative des intellectuels du groupe d'organiser un jeu action- vérité, jeu auquel mon indiscipline totale me fut reprochée, j'avais déjà enlevé la culotte de ma victime avant de jouer ... tout le monde sait pourtant que sucer n'est pas jouer !

Un couple se forme, s'enlace, donne le ton. Celle à qui j'avais rendu sa culotte me pousse sur le lit, plaisir de retrouver son sexe, dont la taille et la forme est idéalement taillé au mien, sexe d'or en quelque sorte, et croyez moi, ça compte.

Les gémissements commencent, bien que certains soient plus longs à se mettre dans l'ambiance, mais il faut se méfier des diesel, ils épuisent bien plus que les moteurs à explosion rapide.

Je jouis avec elles, ils jouissent à mes côtés. Nous jouissons de concert. Etrange mélange des corps qui se touchent ou s'échangent. Les craintes s'estompent, les sexes se dressent. Oublier les voisins, se concentrer sur son plaisir. Un sexe béant, avide d'encore, comblé par moi. Elle gémit mais je ne suis déjà plus en elle. Je suce, caresse, pénètre. Danse des corps, jonglerie des fesses, cris,  pluriel de nos orgasmes. Je ne sais plus où mon sexe se trouve mais il s'agite au son des plaisirs.

Pauses coquines, têtes sur poitrines, alchimie qui s'accomplit entre les encore toujours recommencés. Nuit blanche, rouge d'orgasmes, hors du temps, où les corps ne peuvent se résigner à ce qu'ils n'en peuvent.

Au matin plus que quatre. Quatre enlacés qui dorment comme des enfants innocents des jeux des parents.

Quatre qui se cachent sous la couette pour ne pas être surpris par la femme de chambre qui entre inopinément.

Quatre qui se retrouvent devant le chariot du petit déjeuner à déguster des mets succulents.

Quatre qui se recouchent pour dormir un peu l'un contre l'autre, comme une portée de chiots.

Quatre qui se sont aimés, s'aiment, et vont s'aimer, au pluriel comme au singulier d'une nuit qui ne fut pas que pluralité.

Car la nuit s'est prolongée l’après-midi encore à la terrasse du palais royal, à discuter, échanger et palpiter comme si nous ne voulions plus nous quitter et mettre fin à ces instants hors du temps.

 

13/07/2009

Nuit de l'inconnue

 

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Retour de la foire de Bâle, j'ai vu trop de choses, mes yeux sont trop fatigués de chefs d'œuvres, vue trouble et troublée de la beauté d'Holbein, de la sensibilité des champs de Van Gogh. Je tire les rideaux et fait le noir, me déshabille, nu sous le drap, linceul de ma vie sage, je t'attends. Élévation du corps caverneux à la pensée de cette totale inconnue.


L'obscur qu'interroge mon désir et la lumière sous les draps. Un corps s'allonge, se pose d'une course dans la ville, mes mains en prennent possession. Je baise ses lèvres occupées par une langue encore timide. Mon corps se couvre de caresses de celle dont j'ignore les traits, pourtant la magie des corps fait son effet et goulûment nous nous enlaçons.

Ma langue te prend au plus humide pour te lâcher à l'assouvie. Mon sexe est un pal qui use et abuse de te supplicier. J'entends des cris, des implorations, je sens tes cheveux, tes formes que je pétris. Noires d'images, rouges de plaisir s'égrènent nos heures.

Durant le repos des corps et la libération des mots, je découvre ton intime, ton amour et cette façon si excitante de lui être fidèle, en lui contant tes infidélités. Tu me dis tes rencontres et te livres plus nue que ton corps lové au mien. Dialogue avant des agapes recommencées.

2h du matin tu veux rester, mais nous avions convenu que jamais nous ne nous verrions, je ne veux pas déroger, nos souvenirs en dépendent, on ne transige pas avec la mémoire. Derniers assauts sur ton corps déjà fort sollicité, ton orgasme pour récompense de mon insatiabilité, le mien tarde et puis l'idée que tu vas rentrer à ton foyer, qu'il t'attend pour que tu lui contes, peut être pour lui faire l'amour.

Alors je me prends en main et me force à jouir, arrachant de mon corps cette explosion qui tarde. Frénésie, hurlement et oubli au-dessus de toi, tu ne voies rien mais sens tout et le bruit de ma jouissance et les jets de mon sperme sur ton corps que ma langue connaît plus que mes yeux. Je jouis sur toi, t'embrasse, étale ma liqueur pour que de mon odeur tu t'en fasses un vêtement de retour.

Celui-ci est pour lui, pour que tu lui contes et qu'il sente l'odeur de ton récit, je vous vois faire l'amour dans mon odeur.

Je me lève et affronte le réceptionniste, il maugrée en m'ouvrant, ma chemise est mal mise, mon teint las, mes cheveux en bataille. Je hèle un taxi et lui demande d'attendre quelqu'un, lui paie une course pour une destination inconnue et m'éloigne. Je ne vois de toi que la silhouette qui s'engouffre dans cette voiture et part au cœur de la nuit obscure.

Depuis tu es toujours là, dans les traits de celle qui porte ton parfum, dans ceux de celles qui ont ton corps, dans le son de cette voix.

Tu es un fantôme connu, sensations sur l'écran noir de cette nuit blanche. Interrogation du visage que j'ai aimé dans l'obscurité.

07/06/2009

Quand Waid rencontre un Papillon

 

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Je voulais vivre un autre temps , une vie révolue , le temps des concessions , le temps d'un Shangai canaille, le temps des maisons de plaisirs, du sexe tarifé mais sophistiqué, libertinage vénal qui n'existe plus , chassé par la pruderie tartuffienne qui préside à notre temps.

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Hôtel rotary , chambre chinoise , place clichy , du temps où henry Miller , y coulait des jours tranquilles , entre alcool , partouze et écriture.

Nous avons découvert ce lieu , ancien claque , l'odeur dans l'escalier , le bruit de la clef et de la porte creuse
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Dans la salle de bain je t'ai invité à poser pour ma luxure, modéle docile des délices à venir.

tes dessous exhibés , ta robe chinoise troussée.
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Rouge de chine , rouge de nos désirs , rouge des liens pour t'offrir à l'oeil de nos lecteurs

Brûlure du cuir pour ton désir.

Morsure du cuir pour jouir.

 

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son de ton soufle qui attend les coups

de mes mots qui commentent le supplice

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T'offrir le baiser de la cravache,

pour mieux te mener à l'orgasme.

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Par le cris de ton envie,

en croix te ressusciter,

au jeu de mon vit,

pour combler nos envies.

Vie antérieure dans cette chambre chinoise,

hotel Rotary, à Clichy un jour pas si tranquille

n'est ce pas henry ?


 

Autre regard , d'autres mots ceux de marguerite Duras et autres photos celles de VERO PAPILLON  la muse, la complice , la suppliciée et le bourreau de cette nuit

 

 

01/06/2009

Nuit du reflet

 

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Au plafond de nos envies le reflet de nos vies, les lits ne parlent pas ils couinent, ils ne regardent pas, ils reflètent. Corps à corps en nus mineurs où la musique se fait soupirs, vivre ce temps et ne pouvoir le suspendre. Vivre ces instants et les capturer au fond de soi, qu'ils deviennent de ces rêves qui subsistent par bribes.

 

 

 

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Les images dansent dans ma mémoire, sombres et rouges, sang du désir, ne disent pas plutot revivent, ce n'est pas de la couleur mais un goût , une odeur, comme une musique du fond d'une vie antérieure.
 
Revivre ce temps dans la capture du reflet ? Mais revivre est impossible, le rêve est un unique songe , l'eau coule sans jamais être la même.
  

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J'ai capturé le reflet, passe la vie, reste son fantôme ... 
 
Fantôme de notre image, dans le plafond de ce lit chinois, dans le clair obscur d'une chambre bordel.
 
Au bordel de ma vie, je livre le reflet de nos vies, passe le temps, subsistent ces soupirs pour souvenirs de ces envies.