10/05/2025
message du soir
Bonsoir
Alors que la description de l’homme que vous recherchez paraît être mon portrait chinois, j’ai pris le temps de vous écrire.
Je voulais comme dans la slow food, humer, imaginer, percevoir pourquoi pas un peu rêver avant de vous écrire.
Puis jeter des mots dans cette boite qui doit être inondée des messages de tous ces hommes qui prétendent être l’homme que vous attendez.
nous sommes un peu ridicules, nous les hommes ,de nous croire uniques alors que nous sommes finalement juste que la moitié de la population mondiale et vingt pour une femme ici.
La vie est étrange elle offre des hasards qui n’en sont pas , puisqu’en réalité c’est des rendez vous avec l’évidence, on discute et l’on est transporté par un bonheur, une légèreté une fluidité de la conversation qui traduit cette évidence. Le temps paraît si court et pourtant il a été long, c’est que les esprits se rencontrent, se répondent, ne se séduisent pas, ils sont déjà séduits par ces fulgurances que seul l’instinct peut provoquer.
On dit que l’instinct ne trompe jamais, les scientifiques ont déterminé que sur les problèmes complexes, l’instinct avait de meilleur résultat que la raison ou le hasard.
Pour en revenir à la recherche de femme libre, j’avoue que c’est celles qui me séduisent, l’expérience, l’âge ou la sagesse me disent que désormais c’est l’œil qui les arrêtent , l’esprit qui les séduise et la personnalité qui les attache.
Le léger n’interdit pas le profond ou le sincère.
Vous évoquez l’élégance je pense que si elle est dans la tenue, la gestuelle, elle est surtout dans la façon de vivre, d’être, de respecter l’autre, de le rendre à ses propres yeux plus belle à sa propre opinion plus sereine car en totale confiance.
L’élégance c’est de rendre une belle femme, encore plus belle du bonheur qu’elle vit.
Je peux vous parler d’Ovide et de son art d’aimer ou de Casanova pour l’opposer à Don Juan, mais encore de vous lire un tableau de Caravage comme un poème de Cavafy, de vous parler de sociologie ou des rites initiatiques de Papouasie nouvelle guinée.
De tenir en haleine pour un récit de meurtre comme de parler ,le plus évidemment du monde , des mille moyens pour faire d’un corps un instrument de jouissance à la résonance la plus vibrante.
J’aime, je profite, je pense que la vie est belle quand on de la chance de pouvoir la croquer et je serai très heureux de voir si nous pouvons ensemble croquer cette vie pour qu’elle nous soit encore plus vibrante, excitante, heureuse, et inoubliable
12:24 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2019
A pas de langue
17:55 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (2)
15/02/2019
Bientôt jamais
Arles, bientôt , jamais, le rêve n’a pas de date que des souvenirs
Le bruit de la ville entre avec le soleil par les fenêtres ouvertes.
L’appartement vide est plein de nous.
Nous, nus à jouir de marcher sur les tomettes, de chauffer au soleil, de nous rouler sur le matelas qui meuble la pièce.
Rien faire que d’écrire et de baiser ou plutôt écrire que l’on baise, à moins que cela soit baiser pour l’écrire
Nus pour être toujours prêts.
Nus car nos corps nous excitent.
Nus car telle est notre liberté.
Ecrire le point de vue d’A MAN l’amant sodomite de Tony Bentley dans ma reddition
Si elle s’est rédemptée par les 299 sodomies de cet homme qui ne lui demandait rien mais l’emplissait tant, lui que pensait il quand il s’introduisait dans ses entrailles ?
Pensées lubriques ou cosmiques ?
La sodomie est un art de la complicité
Leurs pensées s’emmêlaient elles dans le son de leur 299 coïts ?
La baiser pour imaginer.
Puis nus et repus taper ces pensées, le mac calé sur ses fesses alors que le soleil et le bruit de la ville nous habillent de l’impudeur des mots tapés.
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13/06/2018
Pensées nocturnes
Cette nuit je vous ai prise, vous étiez debout, penchée sur vos talons.
Votre sexe trempé, le mien qui luttait pour ne pas éclater
La tête en bronze du rosebud me regardait
Il me disait remplace moi ... libère moi ... vide toi
Vous gémissiez que mon sexe était énorme ... sensation d'être totalement envahie
Je n avais pas changé de taille pourtant, c était les contractions provoquées par le plug
Je l ai écouté, je vous ai écouté
Je l ai enlevé
Je me suis retiré
Vous avez vivement protesté
Alors je l'ai remplacé
Et la vous avez vacillé sur vos talons
La suite n'était plus humaine ...
mais animale
et les animaux n écrivent pas,
ils hurlent !
22:10 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2017
Le baiser du pont Alexandre
(photo contractuelle)
Sur le pont Alexandre III ,
sous les feux des réverbères ,
avec la tour Eiffel comme témoin
Deux promeneurs se sont embrassés.
Les touristes les ont photographié ,
ravis de capturer ce Paris romantique ,
ils ignoraient que les embrasseurs répétaient
Yeux fermés ouverts sur leurs reves
Comme les amoureux de l hôtel de ville
Immortalisés par Cartier Bresson
Ce n était que deux acteurs d'une scéne qu'ils désiraient
le jour où ils rencontreraient l'amour.
21:50 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (0)
23/01/2017
Albert Cossery
Alors que l'Egypte est en révolution, comment ne pas évoquer Albert Cossery, cet égyptien issu de la bourgeoisie fut éduqué dans la langue Française, de sa rencontre en 1940, avec Henry Miller il sera encouragé à publier son premier roman, cinq ans plus tard il s'installera à Saint Germain des prés, Hôtel la Louisiane où il vivra dans une simple chambre, sans rien posséder.
Dandy et diléttante heureux, il traverse la vie intellectuelle et littéraire du Saint Germain des Prés, son copain de drague sera Albert Camus, ne faisant rien que jouir du temps présent, de la richesse de conversations et de rencontres féminines, il ne possédera rien et refusera les dons de ses amis artistes comme Giacometti qui aurait pu le mettre à l'abri du besoin.
Ses sept romans en 50 ans qui se déroulent tous dans le petit peuple d'égypte, il les écrit lentement, une page par semaine, jouir du temps prend du temps.
Albert Cossery n'est pourtant pas un hédoniste égoïste, ses romans sont écrits à l'encre de la révolte.
«Je ne peux pas écrire une phrase qui ne contienne pas une dose de rébellion. Sinon elle ne m'intéresse pas. Je suis toujours indigné de tout ce que je vois…» dira t il.
De cette vie qui s'éteindra à 94 ans il dit «J'ai vécu ma vie minute par minute».
Magnifique Albert Cossery, sorte de Diogène de Saint Germain qui avait pour une fois donné sur demande d'une belle femme dira t il , parlant de son éditrice, une très belle interview.
L'homme aux semelles de vent et à la montre gousset , toujours en retard et pressé comme le Lapin d'Alice que je suis ne peut qu'être admiratif d"Albert Cossery.
Peut être un jour vous me retrouverez détaché de tout sauf de l'essentiel, l'art , l'amour, l'amitié dans une chambre d'hôtel.
23:39 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (20)
28/08/2016
C'est la rentrée vive le blanc
Si les bains de mer ont donné aux corps le bonheur de l’océan, au retour de vacances le bonheur est dans le blanc.
Blanc de la marque du maillot qui dit les heures à jouir au soleil, les heures à ne rien faire, les heures livré aux rayons ardant.
Heures de farnientes, heures languissantes où le corps exposé s’est nourrit, gorgé de soleil, ivre de chaud, doré de plaisir.
Heures où l’on épargne l’intime de ce festin, où l’on cache ce qui sera plus éclatant encore quand le corps sera nu.
Les marques blanches sont une invite à les caresser, les pétrir, les prendre.
Une page blanche d’invite et d’envie.
C’est les vacances dans le lit, le bonheur vierge qui s’offre.
Dans la torpeur des heures chaudes, elles offrent comme une fraicheur pudique que les amants impudiques vénéreront.
Les corps s’enlaceront, se prendront, se compléteront, le blanc rejoindra le blanc.
Dans l’ombre de la turpitude, les marques sont une page blanche où le jouir s’écrit à l’encre noire des soupirs.
21:21 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (9)
28/05/2016
Note manuscrite
22:40 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (4)
17/01/2016
BrassaÏ
Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas et talons hauts, Diana Slip & Co
Brassaï sera le photographe du paris de l'entre deux guerre canaille, publiant en 1932 Paris de nuit préfacé par Henry Miller, l'auteur du tropique du cancer en connaissait un rayon.
Il recevra une commande d'une marque de lingerie Diana Slip et traitera celle-ci sur un mode sado maso dans un hôtel de passe rue Quincampoix
ces photos dates de 1932, une tirage vintage de la dernière est en vente et j'en ai furieusement le désir ...
22:49 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (2)
31/03/2015
Impatience
Encore 57 heures pour,
ton corps contre le mien.
Ton souffle dans le mien.
Ton sexe pour le mien.
Mais 57 heures c'est 205200 secondes de trop ...
trop hâte pour les supporter,
trop envie de toi pour les subir,
purgatoire avant l'enfer de nos ébats.
13:53 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (2)
08/03/2015
Il y aurait ...
une belle entrée
un appartement magnifique
des masques
des serres taille
de très légères culottes
des talons aiguille
4 ou 5 couples
et le tout formerait la superbe partouze, porn-chic, que je rêve d'organiser
13:53 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (7)
12/10/2014
Séance n°17
Pour mieux oublier nos vies et nos soucis, juste l’envie d’être en toi,
Sexe à l’affut de la moindre de tes contractions, corps en éveil de tes caresses.
Ta main qui excitera mon téton et mon dos s’électrisera.
Je te parcourrai comme on joue de l’archet,
ton sexe sera un violon et tes entrailles son âme.
Les sanglots longs nous échapperont en cette après-midi d’automne.
Tomberont nos habits et grimperont nos émois.
Les heures ne seront plus,
Nos souffles scanderont l'instant.
Simplement et sans artifice l’extase nous prendra.
Alors nous serons le désir sublimement assouvi.
20:37 Publié dans ENVIES, NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (9)
26/09/2014
Envie d'orgie
Je pense qu'une bonne orgie romaine redonnerait un peu d'envie à ma plume ...
23:43 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (11)
28/07/2014
En me suçant
Ma bite dans ta bouche
Un doigt qui m'explore
les toits de Paris
Toi je nous
Et l'orgasme qui gronde au dessus du sacré coeur
22:18 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (5)
06/05/2014
cannibalisme
Je vais t'enduire de jus de viande et te mordre ...
21:50 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (8)