29/01/2009
arithmétique
Un mot pour te dire
que je te désire.
Deux mots, pour te chuchoter
que tu me fais bander.
Trois jours encore, pour t'embrasser
qu'il est mesquin de compter.
20:47 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (27)
17/01/2009
Juste cela
En sexe tendu de pénétrer , juste envie de te faire râler.
11:24 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (42)
02/12/2008
Supplique
22:24 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (29)
30/11/2008
Pacte avec le diable
(photo soulier Satan collection Corthay)
Vendredi j'ai rendez-vous avec elle, à la fois sage et furieusement belle, à la fois classique avec cette fantaisie toute en discrétion.
Classe et feu sous la glace à qui sait la regarder.
Son nez pincé est une prouesse, une oeuvre d'art, un pied de nez au classique du reste.
Elle sera noire pour le rouge de mon désir.
L'enfiler pour la première fois, découvrir le contact de sa peau, la chaleur qui va monter dans mon pied ...
Aller devant les glaces d'Old England pour les voir vivre, voir le regard envieux des autres mâles moins bien chaussés.
Oui M. Corthay, vous avez bien fait d'appeler cette chaussure Satan, elle a la beauté du diable et je vais signer un pacte avec lui pour l'emporter car elle m'a ensorcelée
10:18 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (33)
08/11/2008
carnet de voyage
(photographe inconnu)
Les Ibères sont mammaires, les Italiennes chiennes
torino, barcelona
tapas ou focaccia
comparer est vain
et ma gourmandise certaine
23:15 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (44)
29/09/2008
songe d'une nuit d'automne
Madame ,
Je vous lis, goûte à la beauté de votre antre.
Comme dans la caverne de Platon, je vois votre ombre mais ne peux vous saisir.
Vous partagez avec moi l'amour du beau même si parfois cette quête vous lasse.
Je voulais mettre des mots sur vos coups de coeur, mais les mots me manquent car ils ne seraient que virtuels, alors que ma plume se nourrit de l'encre des souvenirs.
Je n'aime pas les mots menteurs ou conteurs d'irréalités.
Les souvenirs, voila ce qui me guide depuis que je suis ici, les vivre, leur donner des mots pour les partager, c'est ma quête, car je ne les vis que beaux.
Verbatim de mes désirs accomplis.
Je vous propose un rendez vous, mais qui ne peut être banal.
Point de connaissance autour d'un café, verre et autre repas.
Nos univers sont trop sophistiqués pour ces amuses-bouches de bouches pudiques.
Je vous propose un souvenir.
Gravé dans nos mémoires par la folie, la sensualité, et l'orgasme.
Vous m'attendrez dans une chambre d'hôtel.
Vous serez d'une nudité soulignée par une guêpière noire, les bras en croix attachés par des liens de soie, votre sexe ouvert à ma langue et à mes doigts impertinents.
Offerte aux plaisirs de l'inconnu, livrée à mon seul art.
Confiante et abandonnée à mon sens du beau, et à son frère, celui du bon.
Vos yeux seront ceints d'un bandeau pour mieux goûter à votre jouissance.
Je n'aurai droit qu'à vous donner du plaisir de la manière la plus sensuelle qui soit, jouissant de vos râles , exultant de vos cris, buvant votre eau de jouvence.
Je ne vous libèrerai qu'à votre explosion.
Je désire être songe, celui d'une nuit d'automne, venu vous souffler du désir et du plaisir, disparaissant aux lueurs de l'aube et ne laissant que des moments vécus comme rêve.
Rappelez vous la fête du grand Meaulnes. Etre cette fête là, musique et lampions disparaissant dans les brumes du matin et réapparaissant dans la nuit de vos endormissements.
A moins que votre main libérée ne me retienne et que de songe vous ne me transformiez en homme pour notre plus grande complétude.
Auriez-vous ce désir ?
Voulez-vous aller avec moi au pays des rêves où les songes se nomment fantasmes ?
Je vous prie d'agréer , Madame , l'expression de mes sentiments les plus désireux.
08:26 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (21)
17/09/2008
une de plus , écoeurement !
Pourquoi encore cette fois là ? Que cherchais-je de plus ?
Je me posais déjà ces questions lorsque que je suis entré, un rapide coup d’œil, celui du spécialiste que je suis devenu. Trop habitué à jauger, trop expert pour retrouver l’émoi des premières fois.
Et pourtant elle était là.
Comment résister à son galbe qui lui donnait une classe folle, à ces petits détails qui révèlent l’exceptionnel.
Je m’approche, la toise et l’admire, vision d'une oeuvre d’art.
La taille est parfaite, la silhouette d’une justesse à rendre homme fou, douce mais avec une tenue incomparable.
La très grande classe, celle qui ne se décrète pas, celle qui exsude de toute la perfection de ses formes.
Je ne peux résister, je suis subjugué, je fonds de désir, envie de possession.
Dans ce genre de lieu, tout a un prix et le sien était à la hauteur de mes désirs, stratosphérique.
Mais une fois dans sa vie vivre ce qui se fait de mieux sur cette terre en ce domaine.
J’apprends qu’elle a enthousiasmé Russel Crowe, et que la veille un membre de la famille Kennedy l’avait remarquée et embarquée, la belle a des références.
Serai-je à la hauteur ? Je dois confesser que je ne me sentais pas assez grand pour elle.
Hantise du ridicule sarkozien … imitateur de la légende Kennedy.
On me la présente dans une cabine cube de miroirs pour mieux l'apprécier.
Ces gens là savent y faire, ce ne sont pas des tentateurs mais des corrupteurs. Je suis faible et craque.
La carte flambe mais mon corps brûle de désir.Je vole vers l’hôtel, la serrant dans mes bras,vite me déshabiller pour l'enfiler sans tarder, je sais c'est trivial, mais le désir vous mute en animal parfois.
Une glace encore, complice de ma concupiscence.
Je jubile… je suis heureux, je suis bien. Extase de son toucher soyeux.
Bonheur fou de la mettre et la remettre dans sa docilité de seconde peau.
Mais la grâce et l’excitation n’ont qu’un temps, dans tout trip il y a descente.
La mienne vint au petit matin, j’étais nu sur mon lit, elle était sur le côté.
Noire finalement môle, inerte, abandonnée de mes jeux.
Je la regardais, je réfléchissais, je comptais mes faiblesses, je pensais au regard de ma femme.
J’avais déjà craqué à Paris pour une anglaise,à Bruxelles pour une suédoise et là à Londres, pour cette anglaise dont les fantaisies subtiles dénotaient l'ascendance africaine.
Gueule de bois du prix, de ma futilité et de ma faiblesse.
Pourquoi à nouveau elle alors que je pouvais me contenter des autres ? Dieu s’en faut je n’en manque pas.
Heureusement le café m’a rendu ma lucidité et ma gaieté.
Je voyais clair dans cette luxure, je voulais accomplir certaines choses que je n’avais jamais osé faire...
Oser porter une paire de chaussures mythiques, je l’ai fait et puis …
et puis oser pénétrer et acheter une veste dans le temple de l’élégance masculine; Savile Row, à Londres et plus particulièrement chez le plus grand des tailleurs actuels, Oswald Boateng.
Désormais c’est fait et elle me comble, affinant mon corps,
me rendant terriblement … ridicule de cette futilité mais d’une élégance que j’adore.
oswald boateng dans une de ses vestes
08:05 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (12)
22/07/2008
Sur l'ecran blanc de mes nuits noires , je fais mon cinéma.
J'ai le fantasme d'aller à Buenos Aires , d'y marcher dans les rues , d'y voir les couples danser le tango , de m'y saouler dans les bars. , d'y faire de telles rencontres, ces deux là par exemple.
dans l'attente le blog sera en vacances.
(photo helmut Newton , le plus grand , le plus sensuel , un dieu de la beauté féminine)
11:05 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (17)
15/07/2008
café BACI
En souvenir d'une soirée où les poupées de crinoline étaient censeurs et le chasseur cible.
d'hallali point , mes censeurs étaient fidéles , heureux élus de leurs coeurs.
j'ai fini seul dans un bar à boire un bordeaux , marais oblige entouré de gays.
dieu que nos histoires sont simples à coté de celles entendues en ce lieu.
10:10 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (11)
04/07/2008
Nice
A ce bar d'hotel tes talons noirs m'hypnotisaient.
Brune encore non eue , je t'aurai voulu presque nue , dans cette chambre pourpre de mon désir.
J'imagine ton corps parfait luisant de la sueur de nos ébats.
Mon sexe endolori de son plaisir.
L'odeur de notre union exaltée par l'orgasme.
Souffle ivre de bonheur.
membres tétanisés de jouissance.
Mais tes talons ont tournés et tu as disparu.
Tu n'étais que délicieuse réverie
.
Ps et vous avez vous eu de telles réveries ?
09:51 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (18)
24/06/2008
Cornélien LA REPONSE
Chère pollicitante ,
J'ai bien reçu votre proposition si déstructurante , vous m'avez bien cerné , je suis joueur , gourmand et peu résistant à la frustration.
Privilégier mon plaisir ou le votre.
Avoir une stratégie autre , celle vous contraindre par la jouissance extrême de mon cunni à renoncer à vos règles du jeu.
Je suis trop impertinent et aime trop la liberté pour me soumettre à une règle, fut elle si sensuelle.
Une règle c'est une prison que l'on s'impose or le blog est ma clef des champs , il n'est donc pas compatible avec la notion même de règle.
D'ailleurs pourquoi m'avoir imposé cela , pas pour votre plaisir charnel qui si l'on suit la règle sera amputé du plaisir de la réciprocité , pour tester ma résistance , pour jouer de moi , pour jouer de vous aussi?
Chère vous, je ne sais dissocier au lit mon plaisir de celui de ma partenaire , le sexe égoïste m'effraie même , car pour moi il s'agit d'une communion des corps , jouir seul n'est qu'une prière , c'est jouir à deux que je recherche.
Alors point de jeu qui déroge à cette règle , si vous me voulez madame c'est sans limite de nos jouissances physiques réciproques , je ne concéderai rien sur ce point.
Vous êtes déçue ?
Non je ne le crois pas car si vous m'avez écrit pour me tenter c'est que vous m'avez lu et si vous l'avez fait , alors vous avez compris que je n'étais pas homme à jouer sans l'autre.
J'aime trop le dialogue pour accepter un monologue.
Waid
12:56 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (16)
22/06/2008
Cornélien
Je vois que tu es joueur waid , moi aussi , en plus j’aime l’amour destructuré.
Nous nous verrons qu’une seule fois :
Au choix :
Un cunni d’enfer pour moi ,
Ou une fellation d’anthologie pour toi
Rien d’autre ne sera fait ...
A toi de choisir j’attends ta réponse sur ton blog bien sur.
22:55 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (28)
17/06/2008
Les choses simples
Point de choses compliquées , juste une rencontre qui se prolonge autour d'un verre , des yeux qui brillent des gestes qui disent , t'accompagner chez toi et puis se laisser aller , même si c'est la premiere rencontre.
Le reste ne se raconte pas , il se vit , cela pourrait commencer comme cela :
Et puis l'envie grandissant comme cela
09:35 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (31)
16/06/2008
conversation
Elle : je peux te dire ?
moi : oui on se dit tout.
Elle : mais peux tu tout entendre ?
moi: ben oui tu sais que je suis ouvert.
Elle : j'ai vu la jolie I .... et
Moi : et quoi raconte , c'était bien.
Elle : ouah mieux que bien j'avais jamais connu une chose pareille , inracontable ...
Moi: Et bien, elle est rudement forte I ....
Elle: ben oui mais .... surtout on était trois il y avait son mari.
Moi :
Elle : pourquoi ce silence t'es jaloux ?
Moi : Non (rires) je bande ...
Ps Et oui bientôt le millième commentaire , l'heureuse commentatrice (désolé jori ) aura droit de m'imposer un gage , je tremble , mais je serai fort
PS 2 OUI le millieme est tombé , un gage est du à Blonde dans la ville , il est interdit de lui suggerer des trucs cochons , c'est un blog d'esthetes ici ...
07:53 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (33)
09/06/2008
6.83 millions
Il est rare de se battre pour 6.83 millions d’euros.
Tel était le cas , les débats étaient doctes et les enjeux importants
Pourtant mes pensées étaient accaparées par sur ma superbe voisine.
Une classe folle, pantalon en velour blanc, bottes fauves, port noble et longs cheveux noirs.
J’imaginais le velouté de son grain , nue , sous mes caresses
Entrer en elle avec mon pénétrometre voila à quoi je pensais au milieu des moyens et arguties qui fusaient comme un soir à bagdad.
La fourager joyeusement plutot que de l'écouter.
Non décidemment les 6.83 millions d’euros ne valaient rien pour une nuit avec elle.
Trop concentrée elle n’a pas perçue que sa victoire n’était qu’à un battement de cils.
La vertu n'est pas toujours bonne conseillére...
08:40 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (14)