27/02/2009
Que dire ?
Que dire ?
Qu'elle est la vie, pétillante et cassante.
Qu'elle débite les mots comme mitraille.
Qu'elle a des enfants que j'ai vu grandir.
Qu'elle et son mari se sont installés en même temps que nous.
Qu'elle cuisine divinement bien.
Qu'elle a pesté aussi contre ses enfants.
Qu'elle pourrait être ma femme.
Qu'elle est partie cette nuit laissant dans le désarroi son mari et ses deux petits.
Et que c'est la première amie que je vois mourir.
09:29 | Lien permanent | Commentaires (18)
26/02/2009
HOTEL POINTE RIVOLI
HOTEL POINTE RIVOLI
Où :
HOTEL POINTE RIVOLI , 125 rue St Antoine Paris
109 euros la nuit.
AVEC QUI :
Une férue de Valérie DAMIDOT ou une Etudiante en marketing qui trompe son mari.
POURQUOI FAIRE :
Rester dans le ton acidulé en enduisant son corps de pulpe de fraises pour mieux la déguster.
Voir si vos lèvres peuvent déposer des framboises dans les plis de son intimité.
User du miroir et du fauteuil placé devant pour une levrette narcissique.
BOIRE AVEC :
Champagne Rosé, Gaston Le nôtre
AUX ALENTOURS :
Tester ce club libertin dans cette maison à colombage près du métro saint Paul.
08:00 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (18)
23/02/2009
Nuit du 11e
(photographe inconnu)
Minuit sonne le juste, transi de froid et de fatigue, retour d’une soirée, arty, ton mot laissé dans cette chambre vide.
Nu sur la couche maculée de nos ébats, je lis
« Vendredi 20/2/9 - Samedi 21/2/9
Attente
Délicieuse, insoutenable
Une rose
Des baisers, des caresses, du plaisir
Corps à corps
Des spasmes et encore
Des promenades
Des découvertes
Que de bons moments
Du sexe, et quel sexe !
Merci Monsieur waid
Au plaisir »
Au plaisir de ce mot, de ton souffle tendu à mon arrivée, de tes gémissements à mes mains sur ton corps encordé en croix, de tes râles par ce bandeau aveuglée, de tes contorsions à ma langue sur toi rivée, de ton sexe qui m’a aspiré, de ton anneau qui sans retenu s'est livré, de tes jambes qui se sont effacées à mes enfoncements sans fin, de nos corps à corps fusionnels, de tes baisers félicités, de mes explosions dans ta bouche inspirée, de tes encore et encore, de la buée sur les vitres de nos corps sous pression, de nos abandons exsangues et pantelants, de la sueur que tu m’as perlée, des orgasmes qui m’ont électrocutés, de nos jambes tremblantes, et de tous ces moments hors du temps.
07:32 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (25)
20/02/2009
dans le train
(photographe inconnu)
Dans le train à grande vitesse.
Pour une nuit d'ivresse,
rejoindre ma maîtresse.
Défilent les paysages
Tournent les pages
Le temps est si sage
kilomètres que j'ôte.
Minutes que je décompte
Imagination qui me conte.
08:42 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (23)
17/02/2009
Synonymes
(photo scott church)
admirer tes courbes sensuelles
adorer l'odeur de ta peau au creux de l'épaule
affectionner ton sexe chaud
agréer ton désir
aimer tes baisers
approuver tes indécences
apprécier tes envies
collationner tes gémissements
déguster tes caresses
entendre ton enthousiasme
essayer de te surprendre
estimer le moment de ton orgasme
expérimenter tes limites
goûter ton suc
manger ton corps
priser tes soupirs
raffoler tes fellations
ressentir tes explorations
s'enthousiasmer pour tes continues
savourer ta suavité
se complaire dans ton corps
se délecter de le faire vibrer
se plaire à le tordre de plaisir
jouir de tes encores
tenter de l'épuiser
être fou tout simplement
17:14 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (31)
10/02/2009
Nuit du Louvre
Trente ans de fidélité à deux méritaient bien une infidélité.
Mariés tristes, amants gais.
L'Hôtel du Louvre en salle de bal.
La vue du sacrifice de son intime toison, en ouverture.
Enfin le goût de son abricot sur ma langue, indécemment dévoreuse.
Jeux de mains, jeux de coquins, avec ses boules de geisha.
Des raisins pour aiguiser le palais.
Jus des fruits et jus d'elle, pour un ani qui veut du bien.
Vint l'orgasme en éclat de rire ... décidément oui, mariée triste et amante gaie.
Nous n'étions qu'au goûter de notre banquet.
Les convives étaient en bouche, il fallait passer les plats.
Nous avons pour cela, exploré en sexe, la chambre d'angle sur la rue de Rivoli.
Du canapé au lit, en passant par le bureau.
Je garderai pour nous tous nos souvenirs.
Non que je veuille taire cette levrette, exhibitionniste, face au serpent lumineux des embouteillages.
Ni ces liens pourpres, qui la maintenaient offerte, à ma concupiscence de mineur de fond.
Ni encore son sexe avide de complétude, dont en zélé explorateur j'ai parcouru tous les replis.
Ni le bain de notre tendresse, dans le marbre blanc et le scintillement des bougies.
Ni la brasserie St Georges, nappe à carreaux et gouaille parisienne.
Ni mon envie à potron-minet, coït entre sommeil et fantasme.
Ni ses fesses nordistes pour chauffer mon corps sudiste.
Ni ces puissants chocolats, dégustés yeux fermés, sexes occupés.
Je voulais juste confesser que l'image de cette nuit, alors que mon vit suivait la géographie de son intime et que nos souffles étaient retenus, restera pour moi l'éclair du bonheur de ses yeux qui me fixaient.
09:10 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (18)
08/02/2009
Dimanche aprés midi
(photographe inconnu)
Cet après-midi
V ... est avec son mari et son amie.
Mon autre V ... est avec ...
F ... est avec son amoureux.
Jambes en l'air et fous-rires.
Assis trop sagement à côté de ma femme.
Je les imagine pour tromper mon ennui.
Je souris dans le vide, elle me demande pourquoi.
Comment lui expliquer ?
15:53 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (18)
06/02/2009
"Vanitas Vanitatum et omnia Vanitas"
"Soyons pragmatique (clin d'oeil) je "consomme" des femmes, voilà tout. aucune, même la plus experte, ne m'a fait un cunni comme le tien ! J'en ai encore des palpitations quand j'y repense ! Fais gaffe, tu vas devenir Monsieur Cunni sur la blogosphère.
c'est une réputation difficile à porter ;-)) Bon, ne prends pas le melon non plus, hein ?!"
13:54 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (17)
02/02/2009
Dans les nimbes de ma mémoire
(photographe inconnu)
Un an bientôt et dans les nimbes de ma mémoire,
le goût de ta langue s'estompe.
L'odeur de ton cou s'évente.
La douceur de ta peau s'efface.
Le son de tes gémissements diminue.
L'éclat de l'éclair de ton regard pâlit.
Tout part, tout disparaît, ainsi va la vie, ton corps a du m'oublier.
Je ne suis plus qu'un parfum évaporé.
Mais j'ai gardé en moi le frisson de l'orgasme que tu m'a donné.
Cicatrice intime de notre rencontre que je caresse parfois en souriant.
Il pourrait être niais ce sourire,
s'il n'était empli de ton beau souvenir.
Il est temps de rendre plus vivantes mes lèvres,
En les lançant dès demain sur ton corps de feu,
et nos souvenirs redeviendront vie, le temps d'une nuit.
09:01 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (18)