10/01/2019
Toute fin est une amputation
Toute fin est une amputation, il subsiste le membre fantôme, ce bras que l'on ressent alors qu'il n'est plus. Ce bras qui manque et qui virtuellement vit encore. Le fantôme de nous deux.
Le poète chante « temps suspend ton vol »
Le libertin « sentiment suspend ton vol, ne transforme pas le léger en lourd , les embrassades en reproches, les rires en pleurs."
L'esprit humain est ainsi fait qu'il ne sait pas cueillir le temps présent, il lui faut l'avenir. Mais l'avenir n'est-il pas la certitude de notre disparition ?
Le libertinage est une griserie pour éviter d'y penser mais il y a toujours un lendemain de fête.
18:51 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2019
Arrgh ...
Je viens de jouir
merde déjà fini ... l'éternité devrait être vraiment éternelle
19:21 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2018
A la coquine inconnue
`
En me promenant sur le pont Alexandre III j'ai vu la seine en crue et ce pied à croquer, je les ai photographié et au développement m'est apparu le graphiti ...
22:52 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (1)
14/01/2017
Paris la nuit
Alors que nous traversons Paris à l'heure du laitier, le calme de la ville et son manteau noir me fait penser aux magnifiques photos de Brassaï PARIS LA NUIT.
Magie surréaliste de la ville de nuit, de ses bas fonds, de ses joies tarifiées, de ses amusements interlopes.
Un Paris qui n'est plus et une nostalgie de l'ancien temps ?
Non ! Paris est eternel et le Paris de ces nuits existe encore, il suffit de rentrer tard le soir, accompagné et fatigué du TAKEN , des CHANDELLES pour le revivre encore.
Remonter les rue et croiser, les lampadaires de l'ile, les quais, la colonne de la bastille, le boulevard Beaumarchais, au bruit des talons , aux morsures du froid, au bonheur des corps qui ont jouis et des yeux qui ont fantasmés.
La poésie insolite et envoûtante de Paris de nuit
Alors pour ces instants nocturnes ou ultra matinaux, pour ces traversées de Paris, les photos de BrassaÏ sont comme comme des madeleines de Proust.
" Le surréalisme de mes images ne fut autre que le réel rendu fantastique par la vision. Je ne cherchais qu'à exprimer la réalité, car rien n'est plus surréel... Mon ambition fut toujours de faire voir un aspect de la vie quotidienne comme si nous la découvrions pour la première fois. "
Brassaï
11:07 Publié dans ART CONTEMPORAIN, DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2016
L’inconnue du train
Chapitre I
Une jolie brune dans un train, c’est commun.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée, c’est moins commun.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée et que vous tentez de réveiller est plus du tout commun.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée qui vous sourit quand vous la bousculez pour la réveiller, c’est rare.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée que vous réveillez et qui vous sourit et vous invite à dîner le lendemain cela n’arrive pas.
Sauf à moi ce jour-là …
Chapitre II
Quand l’inconnue du train vous propose vous l’inconnu, un merveilleux petit restaurant qui se trouve être à côté de chez vous - Hasard
Quand l’inconnue du Train parle de son ex amant, tycoon financier, et des médias et que votre ex sexote justement avec lui – Trouble
Quand l’inconnue du train vous trouve mignon mais veut faire un enfant – Mauvaise pioche
Quand l’inconnue du train ne vous donne plus signe de vie – Normal
Chapitre III
Deux ans écoulés, un SMS reçu d’un numéro anonyme :
« je suis dans le TGV et pense à notre incroyable rencontre, comment vas-tu ? »
728 jours écoulés c’est une mère célibataire qui m’invite à manger.
Bébé sur les genoux gazouillis et retrouvailles culinaires.
Bébé dans la poussette, nouveau repas le lendemain parce que c’est une évidence.
Vacances de la nounou et frustration du manque d’intimité possible.
Chapitre IV
Si par une journée caniculaire tu sautes dans un avion vers Londres la pluvieuse, pour y retrouver l’inconnue du train qui est seule sans son fils et évoque le champ des possibles.
Alors :
Prends la voiture
Prends l’avion
Prends le train
Mais oublie les capotes
Ce sera un lapin
Épilogue
Toute inconnue rit aux dépens de celui qui la réveille
21:24 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (2)
30/06/2016
Conscience
Les hôtels,les orgasmes, la débauche, les petits matins, les nuits sans fin à se rendre "conscient", plus conscient que ceux qui sont rangés dans la vertu d'une vie raisonnable. Il ne s'agit ni d'être libre, ni d'être heureux, il s'agit juste d'être conscient. Il n'y a pas d'autre issue que la conscience dans l’éphémère de notre passage.
20:01 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)
15/06/2016
Entre deux
Alors que je suis dans ce lieu et que tout le monde s'amuse, je me sens triste.
J'avais attendu cette soirée, plein d'espoir de stupre.
et me voilà mélancolique de mon entre deux.
Entre deux personnalités, la sage qui aspire à l'avenir, la waidienne qui aime l'inconnu et la folie.
Entre deux et nul part.
Métisse de mes envies
Ni libertin Ni sage
Contradictions habituelles qui ce soir là m'étaient souffrances.
21:33 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (3)
13/03/2016
Suplique à une femme fidèle
une femme mariée de Godard
Madame,
Je vous adresse ce mot comme l'on dépose un recours en grâce.
Je sais que je suis condamné à la peine suprême, je ne referai pas ma vie et ne plaiderai pas l'absence de mes fautes passées.
Oui je fut un coquin, oui mes ébats furent donnés en lectures bloguesques.
Mais est-il digne en ce début de millénaire de perpétuer encore un châtiment digne des temps obscurs?
Le sang ne lave plus depuis bien longtemps alors pourquoi imposer de faire bouillir le mien ?
Je sais vos considérations. Vous êtes une femme mariée, sérieuse, fidèle mais imaginative, alors vous pouvez pas accéder à mon placet.
Je suis un libertin, et vous ne voulez pas d'un amant pire de ceux qui exposent leurs conquêtes dans l'indécence de mots, même choisis.
Mais de grâce, mesurez les dégâts de vos résolutions sur ma personne.
Je ne vis plus, je ne dors plus sans votre fantôme, vous me possédez en propriétaire latifundiere, négligeant les terres qui sont devenues vôtres.
Je suis un envoûté, un zombie à vos ordres.
Or ceux-ci sont des plus cruels qu'il soit puisqu'ils ne me disent pas « faites-moi jouir ».
J’ose pourtant pressentir que mes mots vous envoûtent, et espère que vous luttez de façon bien plus grande encore contre votre envie.
Alors je vous dis, Madame, le temps passe, il détruit tout ce qu'il touche. Acceptez l'éternité d'un souvenir d'une étreinte désirée.
Acceptez de céder à vos désirs, et rejoignez-moi dans cette couche adultérine qui nous transportera vers l'océan de nos désirs.
Madame, de grâce, acceptez moi en vous.
Je vous prie de me croire votre plus attaché,
Waid
21:45 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (6)
27/12/2015
l'oeuvre au noir
Poser mes doigts sur le clavier noir.
Ne savoir que dire tant mon esprit ivre de doutes tangue.
Parler de mes désirs, de mes souvenirs ?
Laisser une trace de cette heure de vague à l’âme ?
Je flotte sur une mer qui n’est pas de sargasse.
Partagé par une envie de sérieux et des rêves d’orgies.
A moins que je ne rêve d’une orgie sérieuse ?
Ecrire pour ne rien dire
Et si ce blog m’avait caché de moi même ?
Mais encore faut il savoir quel moi même.
Je regarde le crane de la vanité et je l’interroge
Comme tout mort il est muet , décapité.
Ombre qui plane noire et pourtant qui excite à la vie.
En exil loin de moi.
Ecrire, ne pas relire, comme un râle incontrôlé.
Juste un vague à l’âme de fin d’année …
21:39 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (9)
23/10/2015
TEASING ...
Il faut que j'écrive, je proscraniste, mes doigts sont devenus gauches et engourdis, les mots se cachent sous une une imagination que je ne titille plus.
Et pourtant mes souvenirs continuent à s'empiler
à venir des notes sur
Une vierge que j'ai éduqué
Une amoureuse que j'ai baisé
Une tokyoite qui m'a attaché
ma visite dans un club échangiste au japon
l'essai d'un hôtel à tokyo ...
Teasing ... cela va venir
19:28 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)
12/09/2015
100 000 abandonnés par an
Je viens de jouir, elle n'a pas prononcé les mots magiques ceux qui excitent et me comblent.
Roulés en boule, l'un contre l'autre, elle m'annonce qu'elle ne restera pas la nuit.
Cette nuit on en rêvait. Nuit de baise scandée par des assoupissements. Coup à moitié endormis, coup du matin, coup épuisés. Nuit pour nous deux sans le départ et l'adieu dans une rue obscure.
Mon ventre se serre. Je ferme les yeux, ne rien montrer.
Une panne de libido et la culpabilité de ses frasques qu'elle n assume plus au regard ignorant de son homme.
Une envie de bébé à l heure de l'horloge biologique.
L amante est un animal comme un autre gouvernée par ses hormones.
Adieu mails trempés d'envies . Baises folles . Cris orgasmes. Chandelles,mots crus,sodomie, centaines de sms.
Le plaisir devient coupable. Les putain qu'elle est bonne, mauvaise conscience.
La raison de la vie l'emporte sur l'envie sans raison.
Comme un danseur abandonné au milieu d'une valse ennivrante je regarde la couche de nos émois.
Le bal s'achève. Tristesse d'une salle évacuée jonchée de cotillons écrasés.
Il y a eu du bonheur dans ces lieux et le vide maintenant.
Les amants ont ils un nombre limité d'orgasmes ? Il ne me semblait pas avoir notre quota.
Le libertin est un animal domestique comme les autres, il s' attache.
Il n'a plus qu'à attendre d être à nouveau adopté.
09:32 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (11)
30/08/2015
Vintage
Parfois je me dis que j'ai passé du bon temps ... envie de continuer
20:20 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (3)
01/02/2015
Sept pêchés capitaux et une photo
C'est saint Thomas d'Aquin qui a théorisé les 7 pêchés capitaux. Attention le capital n'est pas lié à l'importance, il n'est pas synonyme de plus grave, il vient de la tête en latin, caput , saint Thomas écrivait en latin. Les têtes de chapitre en quelque sorte.
Quels sont ces pêchés ?
il y a l'Acédie et oui ! tout le monde l'oublie maintenant mais c'est la paresse spirituelle ou sorte de procrastination à prier ou à pratiquer l'ascèse spirituelle, on dit maintenant le pêché de paresse mais c'est dans le travail spirituel pas le travail temporel la paresse qui est dénoncée, votre ado sur le canapé ne s'adonne pas à un pêché capital, il glande tout simplement.
L'Orgueil qui fait que l'on s'attribue des mérites qui ne sont que le désir de dieu. l'orgueil vole les louanges que l'on doit au créateur.
L'Avarice, accumulation de richesses pour la richesse .... hummm ça sent la critique du capitalisme cela.
L'Envie c'est à dire le désir de ce qui est à autrui et la volonté de se l'approprier de façon pas catholique s'entend.
La Colère celle qui conduit à perdre le contrôle de soit, à la violence.
La Gourmandise et encore à l'époque de saint Thomas le sucre n'existait que dans le miel et il n'y avait pas de chocolats.
La luxure, c'est à dire le plaisir sexuel pour lui seul et non pour la procréation. Est luxure tout ce qui ne conduit au plaisir sans neuf mois plus tard avoir la joie de baptiser un petit chrétien, adieu sodomie, fellation, cunni, capote, et autre sex toys.
Tout cela pour vous dire que la photo que j'ai prise samedi soir en capitalise pas mal des pêchés capitaux.
(photo contractuelle)
Je les compte 7 , quine ! en quelque sorte ...
l'Acétie pour ne pas prier devant ce cul vierge de ma bite depuis 20 h, L'Orgueil de lui donner la chair de poule, l'Envie que va susciter cette oeil sombre, l'avarice de le garder que pour moi ce soir là plutôt que de le partager en une messe commune aux chandelles, et puis la colère du choix cornélien que j'ai du faire entre le cul et la bouche, le gâteau ou son anus ...
Saint Thomas d'Aquin je me suis damné ce soir là, mais j'ai gouté à tous les plaisirs y compris, celui de vous conter comment l'on transforme pour le dessert, sa convive en assiette à gâteau.
21:43 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (8)
12/01/2015
L'amant est le meilleur ami du mari
22:43 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)
05/01/2015
Me voilà dans de beaux draps part II
Je vous avais laissé avec la problématique de mes draps, il est vrai qu'à chaque passage parisien, c'est une ou deux paires qu'il convient de changer, vous conviendrez qu'il faut bien entre deux coquines rendre la couche vierge des traces de la précédente. Or les précédentes ont une fâcheuse habitude de marquer leur territoire.
Bien sur je pourrai me contenter d'une seule coquine par séjour mais je suis un gourmand et mes amantes aussi.
Il est moins frustrant de changer de draps.
Si dans un premier temps j'avais envisagé d'utiliser les services de la concierge, l'importance du service de linge, la nature des empreintes laissées sur les draps, mettait à mal ma timidité.
Il me fallait un endroit plus anonyme pour laver mon linge sale. N'ayant pas le temps d'utiliser les services de laverie automatique, je m'étais replié sur ceux du Turc du coin de la rue.
Comme l'arabe du coin de la rue, le turc est ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 23h.
Proche, toujours ouvert, rapide et pas cher j'étais comblé. Mon trousseau était sauvé.
Las si le turc est fort, il ne l'est pas en matière de taches , ou plutôt si il l’est puisqu'il me rendait les draps avec une odeur, et les traces encore persistantes. Pire sa force avait réussi à me rendre tachés des draps propres.
Je vous avez conté un appel de mes parents à qui j'avais prêté mon pied-à-terre et qui devait récupérer un paquet chez le Turc m'effraya sur ce point,
tes draps sont dégoûtants il y a de grosses taches ….
Bleues.
J'avoue que la couleur bleue m'a rassurée, elle n'était pas liée à mon activité coquine.
Je suis donc parti à la recherche d'une blanchisserie, malheureusement dans mon quartier bobos les blanchisseuses sont chassées au profit des buveurs à barbe dit hipster.
Les deux dernières blanchisseries ont refusé mes draps motifs de la fermeture imminente, c'est dire.
Errant comme une âme tachée j'ai finalement trouvé un blanchisseur.
J'ai aussi fait ami ami avec l'adjointe au maire de l'arrondissement qui est aussi se plaignait de ce que il n'y est plus blanchisserie dans le quartier et se proposait d'aider les candidats blanchisseurs à s'installer (je dis ça à mes lecteurs à la recherche d'une activité peut-être pas de glamour mais qui semble rapporter)
J'ai laissé mes draps, et ma chemise, enfin non pas ma chemise, chemise, juste une métaphore pour dire que je me suis ruiné .... pour 3 lavages le prix d'un drap neuf, mais le drap jetable c'est pas bobo.
15 jours plus tard un paquet transparent scellé au logo de la Montmartroise , et le Sacré Coeur en logo.
Au déballage, je suis fier de vous indiquer que désormais mes draps redeviennent immaculés, repassés comme si j'étais à l'hôtel. Joie immense que les déplier, les étaler sur la couche et m’y glisser suavement, j'en frissonne rien qu’ à l’écrire.
Mesdames mes lectrices si un jour vous voulez vivre une expérience hors norme, ne me contactez pas pour baiser, mais demandez moi de participer à la mise en place des draps, vous aurez l'impression de vivre dans la peau d'une femme de chambre d'un hôtel de luxe.
Le blanchisseur ma indiqué qu'il livrait mes draps aux bons soins de la blanchisserie la Montmartroise, dernier lieu du 18e arrondissement où il existe encore des ouvriers.
C'est donc avec fierté que je vous livre la vidéo du lieu où mes draps sont lavés, ou mes turpitudes sont blanchies, ou mes fluides sont dissous.
Une pensée pour les derniers ouvriers du sacré coeur qui à la main plient les draps d'un sacré coquin.
12:05 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (12)