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28/01/2011

In bed with waid

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By Laurent Bénaïm sauf pour le floutage

 

PS 

Pour celles impressionnées par la taille du sexe en 1er plan de la photo 3 , merci de ne pas m'inonder de mails je n'en suis pas le propriétaire.

 

 

 

 

15/01/2011

Subodh Gupta

Subodh Gupta, est né khagaul, Bihar en inde, artiste désormais célèbre et hors de prix, il orne les demeures des maitres du monde, de ses ustensiles de cuisine en fer blanc typiquement indiens qu'il utlise en accumulation pour faire oeuvre, de ces objets qui ornent le quotidien bruyant et grouillant de New Delhi qu'il fige en bronze ou aluminium.

 

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 ( collection pinault venise)

 

 

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( colgate , baton de racine utilisé en inde comme pate dentaire, moulés et figés en aluminium, mon grand regret, j'ai failli les acheter , une semaine de réflexion et ils me sont passés sous le nez , depuis Mr Pinault a acheté , Subodh est devenu célèbre et ces oeuvres me sont hors de portée)

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( composition à base de pinces à nam)

Mais avant d'être un artiste consensuel,  hors de prix , d'un pays qui prend sa revanche sur notre occident à bout de souffle, il fut un artiste trash et provocateur.

 

Ainsi né dans une province pauvre où l'on se chauffe à la bouse de vache, il avait fait une cabane pour lui et sa mère, avec des briques de cette matière. ( oeuvre que j'avais conseillé à un ami qui faisait construire une clinique , l'idée était de la mettre dans le hall d'entrée de cette nouvelle construction , la vision d'une telle oeuvre dans un lieu en principe stérile mais plein de germes en réalité, me plaisait assez comme idée , conservateur il fut offusqué , dommage sa clinique aurait été une attraction mondiale depuis que subodh est célèbre)

 

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moi et ma mère bouse de vache

 

une autre vidéo de lui, curieusement moins montrée maintenant , le voyait couvert de bouse , passer sous la douche pour se laver de cette matière.

 

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Bien sur cette oeuvre ne se retrouve pas dans un loft New Yorkais d'un trader , dommage cela montrerait une ouverture au monde et un esprit subversif ou sans tabou qui est la marque des amateurs d'art contemporain authentiques. 

03/06/2010

Louise Bourgeois est Morte

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« Au départ, mon travail c’est la peur de la chute. Par la suite c’est devenu l’art de la chute. Comment tomber sans se faire mal. »

« Dans mon art, je suis l'assassin. Je ressens le supplice de l'assassin, celui qui doit vivre avec sa conscience. Comme artiste, je suis un être puissant. Au quotidien, je suis comme une souris derrière le calorifère. »

Louise Bourgeois

 

Louise Bourgeois est morte, vieille dame de 98 ans qui revisitait les douleurs de son enfance par des statues et des installations inquiétantes où les araignées étaient bienveillantes et les phallus dressés comme des dagues menaçantes.

Pourtant la petite Louise à eu une enfance dorée , issue de la bourgeoisie elle a été élevée par des gouvernantes.

Alors d'où vient cette faille qui a nourri ces années de créativité ?

Son père trompait sa mère , chose banale en ce début de XXe siècle où les mariages étaient des associations de patrimoines , mais il introduisait ses maîtresses à la maison , la gouvernante anglaise qui s'occupait de la petite Louise , sautait aussi le soir sur les genoux du père.

Dans une maison où les non dits étaient la règle , cette chape fut la blessure , terreau de l'inspiration de Louise.

La seule peur d'être un jour découvert est la blessure que j'infligerai à mes enfants.

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21/02/2010

Carlo Mollino Erotomane

 

 

 

 

 

 

 

Alors que certains blogs ( voir mon cher X-addict)  reprennent la technique désuète et terriblement érotique des polaroïds, il m'a paru intéressant de rappeler l'une des figures titulaires de ce mode d'expression.

A une époque où la photo se développait, la technique du polaroïd par l'immédiateté de son résultat offrait une liberté de création aux amateurs érotomanes de belles femmes, les couleurs chimiques saturées ou passées offraient une dimension onirique aux images captées, dont les couleurs évoluaient avec le temps.

 

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Si Carlo Mollino ( 1905 - 1973 ) était le grand designer (on ne disait pas ce mot à l'époque)

créateur de la cultissime table en bois et plateau de verre dans les années 50 (l'un des meubles vendus aux enchères les plus chers de la création moderne, 3.8 $ gloups)

 

 

 

 

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Mais aussi l'architecte du Teatro Regio de Turin, dont le plan calqué sur la poitrine d'une femme est illustré par une association de couleurs 70's à mort (mauve , rouge vermillon et blanc des lustres et du plafond) , pour avoir assisté à une représentation dans celui-ci, je peux vous dire que c'est une sacrée expérience.

 

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il était amateur de belles femmes et de Polaroïds, après sa mort sa collection fut découverte et mise en livre.

  

 

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Ces images étaient prises dans son appartement surréaliste et délicieusement décadent de Turin , on pense à la préciosité d'un De Esseintes dans le roman à Rebours d'Huysmann. Erotisme érudit et décadent d'une autre époque.

 

 

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 Amateur de design, mon goût me porte au fur et à mesure de mes expériences érotiques vers des décors aussi furieusement sensuels.

19/01/2010

Samedi sous la Pluie

Samedi sous la pluie que faire quand sa couette est vide ?

Certains iraient au Moon City mais bon ...

Le tour des galeries, bien sûr, découvrir de nouveaux artistes, de belles propositions, direction le Marais avec en tête la galerie Yvon Lambert avec une très belle pièce de Charles Sandison, que j'avais découvert alors qu'il était totalement inconnu, maintenant ses oeuvres valent entre  17000 et 50 000 euros.

 


 

Dans une pièce noire des projections de mots qui forment comme des fluides qui parcourent en tous sens la pièce, très féerique et à vrai dire superbe, humm envie de faire l’amour au milieu d’une telle œuvre.

 

 

 


 

 

Dans le même esprit chez Martine Aboucaya Anthony Mac Call, vidéaste expérimental, une projection d’un cercle qui évolue sur l’écran noir, la pièce est elle-même dans le noir, une machine à faire de la fumée, l’embrume, un cône lumineux se forme du projecteur au cercle, à une distance de quelques mètres. Allongé sur la moquette noire je me laisse aller à la rêverie de cette vision, à conseiller pour une fellation.

Voir le site de la galerie

 

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Plus morbide mais totalement fascinants les dessins du chilien sandra_vasquez_de la_hora

 

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Sur des feuilles de papier de comptabilité allemande écrits en gothique, des dessins surréalistes, passés à la cire, un artiste sur lequel investir à mon avis.

Enfin chez Chantal Crousel, un peu de bonheur et de gaieté avec les nouveaux travaux d'Alain Séchas qui a abandonné ses chats style BD pour cette peinture plus peinture, une joie, mais déjà hors de prix.

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le site

 

Et puis aprés la culture , le cul et donc finalement le Moon City ... hé hé mais c'est une autre histoire ...

06/11/2008

the possible ties between illness and sucess

Trois jours de FIAC , foire d'art contemporain , des milliers d'oeuvres vues , des dizaines d'envies d'acheter mais que retenir ?

Juste la rencontre d'un instant et d'une oeuvre , au hasard de mes périgrinations.

Paris , 19h , 19e ,  entre mosquée et boutique de jeune créateur, une énième galerie , exposition sans trop d'intéret , si ce n’est de retrouver le petit monde des gens assez fous pour être là et puis un flyer , une curatrice présente en face un jeune italien.

Un porche éclairé de loupiotes , un jardin dans une cour de brique et de broc, un groupe de jeunes trentenaires devant une table de jardin , du vin , des chips et puis en fond un appentis.

A l’interieur , une pièce vide avec une vidéo en projéction.

Une femme rejoint un homme , son homme , allongé , malade , des tâches lui envahissent le corps, cette voix en off et ce texte anglais en stéréo .

Derniers de celui ci , la maladie se propage , elle est étendue à ses cotés avec cette présence impuissante des amoureuses face à l'inéluctable.

Je sors interloqué , boulversé , je ne sais pas pourquoi.

L’artiste est là , jeune , ses lunettes rondes et cerclées .

Il fait bon ce soir là ,  je suis heureux , de la rencontre des blogueurs faite à midi , sensation de temps suspendu dans ce jardin à peine éclairé.

La vidéo me trotte dans la tête , troublante , envoutante , je demande des explications.

En un anglais aux accents italiens je découvre le sens de l’œuvre et la cause de mon trouble.

Le film est couplé avec un site internet , il est projeté chaque jour durant trois mois,  la fréquentation du site est analysée , les taches sont ajoutées par informatique sur le corps de l'homme , elles correspondent aux visites telles qu'analysées par google analytic , plus le site est fréquenté plus les tâches l’envahissent , son corps se noicit au fur et à mesure du succés du site.

Le succès du site engendrera sa fin.

Mon trouble s’éclaire , ma journée blogo- artistico s’achève sur la fusion de mes deux passions.

le titre " the possible ties between illness and sucess" n'est il pas un avertissement ?

 

 Carlo ZANNI "the possible ties between illness and sucess" 2006-2007 video

plus sur l'artiste http://www.imal.org/HolyFire/fr/?page_id=39

20/10/2008

CASA BELLA

 

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Il y a dans certaines villes des lieux magiques. L'art, l'architecture et le design me passionnent.

Etre reçu dans une des maisons de rêve qui hantent le papier glacé des magazines que je déguste est une expérience jubilatoire.

Marseille, quartier du Roucas blanc, Uly, blonde allemande, nous conduit le long de cette rue étroite où perce entre les murs la vue sublime de la mer.

Nous nous arrêtons devant un portail banal, une pente, et nous voila sous la treille muscade qui protège l'entrée sur la façade principale. Devant nous la mer, les bateaux qui jouent à se poursuivre entre les rochers de Marseille, kaléidoscope de lumière qui danse sous nos yeux.

La terrasse en bois suspendue dans le vide, les pins, leur odeur, et surtout cette maison, L de verre et de béton, qui domine la colline et absorbe la vue.

 

 

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L'intérieur est sobre, meublé de meubles Le Corbusier, et vêtu d'oeuvres d'art conceptuel, tout en retenue mais aussi en passion, car les propriétaires sont à l'opposé de l'image de leur lieu. Il ne s'agit pas d'un couple hype, mais de gens truculents, au verbe pagnolesque et à l'hospitalité débordante.

 

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Simplicité apparente, sophistication cachée, le "less is more" de Mies van der Rohe est éclatant de vérité.

 

La maison est protégée par des filets de camouflage, elle se fond dans le jardin et se joue des rayons du soleil.

Suspendu un couloir d'eau, on nage avec le vide, la Méditerranée pour horizon, transformant les voiliers qui font la course en canards de bain.

La nuit, la lumière de celle-ci fait un contrepoint au noir du ciel et de l'eau, avec pour lucioles les lumières de la côte.

 

 

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Un seul regret, devoir reprendre ma voiture et ne pas siroter plus de ce délicieux rosé sous la tonnelle face à la mer.

En attendant je regarde la mer et me remémore le poème du cimetière marin de Paul Valery,

Ce toit tranquille, où marchent des colombes, 
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !

 

Un jour vous irez à Sète, vous regarderez le vif argent des flots de cet endroit, et vous comprendrez.

 

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Oups, j'oubliais, l'architecte est Rudy Ricciotti il est devenu célébre depuis la maison. Mais quand il l’a construite, c'était un sacré pari pour nos hôtes.

 

 

12/09/2008

Emois

 

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Diogène cherchait un homme, Miroslav Tichy cherche compulsivement l’image.

 

Je suis rarement surpris par une expo mais celle de cet inconnu de 80 ans, reclus volontaire, marcheur et photographe lumineux en est une.

 

Tchèque qui s’exilant dans sa ville natale, vivant comme un clochard, bricole d’incroyables appareils photos avec des boîtes de conserves, des bouts de verre et du goudron des rues, et construit pour ses seuls yeux une œuvre si particulière qu’elle en laisse pantois de nombreux artistes et critiques d’art.

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 Tous les jours notre homme se balade … la kabbale (c'est le livre que j'ai sur la tête dans la photo de la vignette du blog) ne dit-elle pas que la pensée ne peut se construire qu’en marchant ...

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Miroslav Tichy marche donc, et vole aux femmes de sa ville des images, car ce lumineux clochard aime les femmes, leur corps qu’il photographie en clandestin pour une traversée personnelle et incroyablement impudique dans cet Est pudibon.

 

Rentré chez lui, ces images troubles, floues, où des bouts d’humanité apparaissent, sont traitées, manipulées. C'est Photoshop d’avant l’heure, avec l'incroyable bricolage et ingéniosité de ceux qui n'ont rien d’autre que leur génie.

Le résultat est spectral et incroyable, on y sent du Bacon, on y sent aussi une tradition picturale qui fait que cet artiste n’est pas un ovni apparu par hasard, mais s’insère dans une grande tradition qui fonde l’art. 

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Comme dit la critique : « S’en dégage un charme onirique, incertain et fragile. Tichy nous emmène dans des contrées inconnues, où les femmes sont belles et inatteignables, où le hasard et les erreurs gouvernent tout, où on ne peut être sauvé qu’en vivant en retrait du monde et en faisant inlassablement cent huit photos par jour, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’extinction du désir ». 

 

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06/06/2008

Je suis à la foire

J'ai fait mes valises.

 

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Par amour que ne ferais je pas , je me suis levé à 4 h du matin , j'ai sauté dans un avion à 6h35 direction lyon , là je vais sauter dans un deuxième, direction Mulhouse , je vais déposer mes affaires et je glisserai dans le train direction Bâle.

 A 12 h j'y serai , oui à la grande foire !

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Non pas celle là ! celle de l'art contemporain , ART BASEL 08

Celle où on est accueillie par un immense plug à l'entrée , celle où l'on peut visiter un stand avec 17 picassos prêts à être emportés par le premier milliardaire venu , là où l'art du monde se sent , se hume , se déguste , se consomme , se spécule.

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Voir les belles et les élégantes , les artistes , les galeristes et les assistantes d'autant plus jolies qu'il faut anesthésier l'acheteur . Là où les chiffres vont de 2 zéros à 7 zéros , là où la compagnie Net Jet finance un stand et offre aux happy few une réduction sur ses jets privés ( il s'en posera 200 dans le week end ) , là où riches et pauvres font la queue devant le stand gratuit et pris d'assaut des glaces  movenpick.

Je vais regarder les évolutions , être consterné devant certaines oeuvres blin bling , subjugué devant des découverte , frustré de ne rien acheter , mais heureux d'être dans le saint des saints dee ce qui se fait dans l'art aujourd'hui , oui j'y serai oui j'y aurai participé même modestement en simple spectateur.

Et puis l'oeil ne se forme qu'en regardant , alors je vais regarder dans ces immenses couloirs sans fin , gorgés des plus chères horreurs comme des trésors les plus simples.

Et puis il y a les foires off , list 08 avec les galeries émergent au look aussi décoiffant que leurs oeuvres , futures tycoons du grand cirque de l'art , je vais retrouver mes galeristes new yorkais et japonais , il faudra visiter cette ancienne usine de bière manger un morceau sur la terrasse grimper jusqu'à la cheminée pour apprécier le paysage.

Et puis je vais retrouver mes fondus , qui eux même ont tout sacrifié pour venir avec l'angoissante question vais je trouver un lit pour ce soir.

Rencontre improbable où l'industriel va côtoyer un plouc sudiste ( moi) un artiste albanais , une assistante galeriste parisienne , une chasseuse de talent , un conservateur , un couple gay qui travail à l'opéra etc ...

l'anglais va être encore nécessaire hai hai ...

Bien sur j'irai à la fondation Beyeler lors de l'inauguration de l'expo fernand leger pour retrouver mon canapé blanc mon canapé , celui face aux nynphéasde Monet  à coté de l'homme qui marche de Giacometti , y déguster, lové ,une coupe de champagne , délice sans commune mesure.

Et la nuit , elle sera rave bien sur dans l'usine des pompiers où il fera bon danser jusqu'à 5h du matin , certains se risquent même à se baigner dans le rhin ... rassurez vous je ne le ferai pas je ne peux me présenter pustukeux à mon prochain rdv coquin quand même !

Voila point de sexe ..... ben oui je vous ai dit que j'étais sage ... juste des rencontres , des discutions et le soir un peu saoul , un peu fatigué , je rentrerai bien sagement vers mulhouse et mon grand lit vide ... bon les trains recommencent à 5h37 seulement , va falloir trouver une occupation en attendant ...

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29/05/2008

Lost in translation

 

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(photos Rinko Kawachi)

20 h 30 Omote-Sando , Tokyo ,  comment rencontrer de belles japonaises quand on n'est en ville que depuis deux heures ?

Café weleda , architecture bio , bois et verre , lieu design.

Beautiful place , beautiful people me disait ma voix

Effectivement le lieu était envahie de superbe japonaises , plus hypes les unes que les autres.

Le japon est ainsi fait que les filles sortent entre elles.

Pour un amoureux de la mode et des femmes , le lieu était un défilé.

Mais comment prendre langue avec l'autochtone , à Paris en de tels lieux la mission est impossible , et ici ?

Une table à coté de nous , 6 superbes tokyoites devant un Mac à regarder des photos d'un shooting de mode.

Réunion de préparation d'un journal style Elle local.

Des journalistes d'un magazine comme Elle , autant approcher chez nous un peloton d'exécution.

Je demande si l'on peut me chercher sur google map une adresse pour aller voir une galerie qui expose Rinko Kawachi .

Rinko kawachi ! 12 paires d'yeux me fixent , je venais de prononcer le nom de la star photographe de la génération de nos belles.

Que des étrangers puissent connaitre Rinko était surprenant mais quand elles apprirent que je possédait la photo représentée sur le catalogue de l'artiste , j'étais devenu un Ovni.

Mieux , l'une de nos japonaises styliste avait participé à un tournage de publicité avec Rinko.

Notre soirée était engagée , nous allions découvrir avec elles Tokyo by night ...

3 hommes et 6 tokyoîtes c'est presque le titre d'un film.

Où il nous fut offert à 10 000 km de chez nous le vin de notre voisin.

Où nous connumes l'âme japonaise.

Où nous furent bad boys en volant sous l'orage un parapluie.

Où nous fûmes repoussés d'une boite échangiste exclusivement pour japonais.

Où au retour à 9h du matin , il fut devisé dans le métro avec un camerounais de la comparaison des tailles des vagins chinois et japonais.

 

Ps 1

Rinko Kawauchi s’est fait connaître en remportant le 27e prix Ihei Kimura en 2001, récompensant deux livres publiés chez l’éditeur Little More, « Hanabi » et « Utatane ». Ce dernier, petit chef d’œuvre photographique, l’a révélée comme une des photographes les plus prometteuses du Japon. Martin Parr l’a d’ailleurs intronisée en vedette des Rencontres d’Arles en 2004 à l’occasion desquelles ont été exposées des photos tirées de « Utatane » et de sa série suivante « Aila ». Une exposition à la Fondation Cartier à Paris en 2005 regroupant différents travaux dont « The eyes, the ears » et« Cui cui » finit de la consacrer dans le milieu de la photographie.

Il y a une réelle alchimie qui se crée dans les associations d’images de « Utatane » et dans une moindre mesure de « Aila » (correspondances ou oppositions de formes, de couleurs, de matières…). Une mélodie silencieuse se forme dans ce dialogue entre les images, au lecteur alors de reconnecter les images entre elles et de relier ce qui est proposé en pointillés par la photographe. Les photographies en elles-mêmes sont souvent surexposées, prises en contre jour ou au flash avec des hautes lumières sur-exposées et les cadrages peuvent paraître bancals, mais sous cette apparence de photographies techniquement ratées, il s’agit avant tout d’effets voulus et assumés par Rinko Kawauchi. Ce choix technique qui pourrait la fragiliser vient au contraire renforcer son propos. Le flare, ce trop plein de lumière, vient envelopper les images d’un élégant halo laiteux. Une douceur inquiétante baigne les photographies. C’est cette ambivalence qui rend les premiers travaux de Rinko Kawauchi si intéressants. Ce sont des photographies faussement naïves, d’une grande simplicité sans être évidentes et si elles se livrent très vite, cela se produit sans qu’on en épuise le sens au premier regard. Le cycle de la vie et de la mort ponctue l’œuvre de la photographe japonaise qui pose un regard empli de sensibilité sur des choses qui peuvent sembler insignifiantes (gouttes d’eau sur une feuille, poulets morts, une vague qui termine sa course en se dissipant sur la plage…).

extrait de http://www.edit-revue.com/?Article=207

Ps 2 au fait d'aprés vous qu'elle est ma photo parmi celles montrées

12/05/2008

Juste de l'art mais du trés grand

 

 

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(c) Francesca Woodman 1958-1981

Je vais vous faire partager un secret , chut , ne le dites pas , promis ?

A l'heure des expos richard SERRA ou Louise Bourgeois , je n'allais pas vous les raconter .

Alors je vais vous faire partager une des mes émotions de ce Week end , dans la réserve de cette grande galerie , où une voix douce et suave à l'accent délicieusement allemand , me présentait de ces doigts si mignons , les photographies d'une immense artiste pas encore connue du grand public.

Je suis rarement bluffé en art ( bougrenette , je t'entends élitiste tu dis ) mais à force de voir l'oeil devient exigeant , pourtant je voudrai vous faire partager l'émotion que j'ai ressentie en découvrant le travail de francesca Woodman.

Cette jeune fille , fille d'artiste commence à se photographier à l'âge de 13 ans , " me photographier m'aide à être moi " dira t elle .

A une époque ,  1976 , où l'art est objectif elle compose des tableaux qui la raconte , et surtout qui racontent la disparition de son corps .

 "Mes photographies sont tributaires d'un état affectif." Francesca ne cherche pas la complaisance mais travaille la représentation du corps féminin, en bousculant l'ordre et les conventions, pour y opposer des images qui font appel aux sensations et à l'imaginaire. Elle photographie rêves ou cauchemars, désirs et peurs.

Elle se suicidera à 22 ans.

Les gens avertis la considèrent comme une des plus grande photographe du XXe siècle , je vous laisse le soin de décider , moi je me suis fait ma religion , je partage cette opinion , prenez du temps et regardez ce diaporama , robert Filiou , artiste fluxus dans la lignée de DADA , disait "l'art sert à rendre l'art plus beau " , avec Francesca c'est une évidence

 

 

 

 

23/04/2008

Edouard Levé

 

J’ai rencontré edouard Levé par des amis collectionneurs avant qu’il ne soit en galerie , son travail de photographie consistait à confronter l’image et son titre ou son contexte .

Il avait recherché les homonymes de grands artistes et les avait photographié. Le spectateur était confronté à ce hiatus entre un nom célèbre et un visage parmi les plus anonymes.

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homonymes , yves klein 1997

Il avait aussi trouvé un village qui s’appelait angoisse , village des plus traditionnel dont les photos n’avaient rien de remarquables , sauf que le panneau indicateur marquant angoisse et photographié de nuit donnait à penser à mille choses.

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                                                                                    angoisse de nuit 2001

Là encore le regard du spectateur était conditionné au titre de l’œuvre.

J’avais acquis une photo du portail de l'Église , où comme dans toutes les églises il était indiqué la date et l’heure de la messe à angoisse, par hasard il s’ agissait du jour de la saint barthelemy , il l’ignorait je lui avais fait remarquer.

 

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messe à angoisse 2001

Edouard avait aussi développé une série sur les archétypes des poses en photographie et notamment celles des scènes pornographiques , il avait reconstitué ces archétypes , mais avec des acteurs habillés , la chose était cocasse.

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SÉRIE PORNOGRAPHIE, SANS TITRE, 2002, Photographie contre collée sur Aluminium
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Cet artiste aussi écrivain, avait publié plusieurs livres , toujours accompagné d’une jolie fille quand je le croisais dans les vernissages.

Et puis cette année pendant la Fiac , grand messe d’art contemporain à Paris , il s’est suicidé à 40 ans , après avoir terminé de rédiger son dernier livre qui raconte le suicide d’un ami d’enfance.

C’est ce livre que je suis entrain de lire pour tenter de comprendre , l’indicible.

 voir l'article de Libération

04/04/2008

Il n'y a pas que le sexe

Cela fait longtemps que je nous ai pas parlé de ma passion pour l’art contemporain ,

Qu’y a t il à voir en ce moment à Paris dans les galeries , incontestablement la pièce la plus forte en ce moment se trouve chez Marian Goodman, il s'agit de l'artiste indien Amar kanwar.

Entrer dans ce vaste espace, descendez au sous-sol dans cette grande pièce huit écrans couvrent les quatre murs , asseyiez vous sur un des poufs gris ou sur la moquette et attendez.

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Commence une vidéo de 30 mn absolument bouleversante sur les 8 écran en 360e sont projetés simultanément plusieurs histoires toutes poignantes de femmes enlevées , violées et qui ne trouvent plus place dans cette société du sous continent indien.

Drame de ces vies anonymes , victimes de la violence sexiste , parias d'une société machiste.

Hurlements de celles qui n’acceptent plus la loi du silence et défilent nues en hurlant leur dégoût à la face des casernes indiennes.

Danse chamanique de cette femme comme pour expulser d’elle et de toutes ses sœurs ce mal qui la prise de force.

On reste bouche bée et coi devant cette émotion d’une immense dignité.

Un indien qui dénonce cela , enfin la femme considérée comme être humain avec le droit sur son corps et sur sa vie , enfin un cri d’humanisme.

Après cette visite , un détour chez Chantal Crousel et les vidéos d’anri sala , ce jeune artiste albanais est déjà une vedette , il m'avait déçu lors de sa derniere expo , mais là qu'elle joie.

L’expo est impressionnante , au fur et à mesure les pièces s’activent et se répondent.

Vision stroboscopique de ce cercle de batterie qui renvoi une lumière irrationnelle , pendant qu’une deuxième vidéo comme un dytique projette l’image de la projection du film par une camera se surveillance dans un musée.

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Je ne parlerai pas des très belles expositions de chez yvon Lambert , ah candida hoffer  (une star de la photographie allemande) et ses photos magiques de lieux , que n’aurais je donner pour avoir l’immense photo de la salle Pleyel  ? ( si je sais il fallait donner 60 000 euros gloups pour trader new yorkais) , ni de celle de chez valentin , ni celle de baselitz , immense artiste expressioniste allemand avec pour une fois des toiles gaies (de l'expressionnisme gai un non sens superbe)

Je vous parlerai de mon coups de cœur , à la galerie schleicher + lange , le plus très jeune artiste Français Evariste Richter.

Passionné par les instruments de mesure et le rapport à cela , il présentait une pièce d’une sensualité extraordinaire.

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Un cube de 43 cm de coté composé de 8000 cubes de couleurs différentes posés les uns sur les autres en équilibre , la pièce pèse 73 kg le poids moyen d’un homme.

Qu’elle métaphore de l’homme extraordinaire , car que somme nous ? le fruit du hasard symbolisé par les dés , le fruit d’une chaîne ADN absolument unique par l’infinité des combinaisons , symbolisée par la masse de ces 8000 dés .

Nous sommes compacts comme cette pièce et aussi immensément fragiles.

Comme ce travail qui simplement touché peut s’effondrer sans possibilité à tout jamais de reconstituer la même pièce qui ne pourra retrouver deux fois l'identique combinaison de couleur et de faces.

l’humanité c’est des milliards d’êtres , mais tous uniques , la perte d’un est irremplaçable et pourtant il sera substitué un autre.

C'est aussi la leçon de l'art contemporain qui n'est pas toujours du n'importe quoi.

 

ps si quelqu'un veut bien m'aider , j'ai 8000 petits dés à poser à la maison maintenant.

 

13/03/2008

Nan Goldin

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nan goldin



C'était un soir , la nuit avait envahi Paris , derrière les grandes baies vitrées le noir et les lumières de la ville.

Les salles étaient presque vides , un silence religieux, inhabituel régnait.

Les visiteurs glissaient litteralement comme en religion de photos en photos.

Sur les Murs le petit monde de Nan Goldin , ses amis trans , ses copains de défonce , de l'art , ses amants , les amants de ses amants.

Cette photo grandeur nature de joana , chanteuse à l'opéra , on a rarement aussi bien photographié l'intimité du désir , l'abandon à la caresse.

 

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Et puis au détour de la cimaise cette série de photos de Jens et Clemens faisant l'amour , choc de la beauté et du trouble comme un tableau de caravage, pouvoir de l'art d'ouvrir à l'altérité.

Leçon d'humanité, tout simplement.

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nan goldin

 

09:53 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : trouble, choc, art

23/02/2008

Piss Painting / diamond

 

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Ma derniére visite des galeries , vu la trés belle exposition , Andy Warhol galerie Chantal Crousel, Rue Charlot.

J'aime les petites photos préparatoires aux dessins et aux sérigraphies.

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Andy Warhol
Hammer and Sickle

1976
Gelatin silver print
12,7 x 20,3 cm

©Warhol Foundation for Visual Art

J'adore la salle du fond avec la confrontation trivial / brillant

D'un coté une série d'oeuvres à la poudre de diamant quand on sait le rapport d'Andy avec la fête , les stars et les dollars , de l'autre les piss painting , à la reflexion d'un journaliste qui lui disait qu'il n'était plus novateur , Andy répondit par ces tableaux monochromes (cela dépend de ce qui a été bu)  peints au jet.

Et bien cette confrontation marche à merveille , bon d'accord je suis un peu mastubatoire dans mon approche et la confrontation trivial brillant , high and low art , mais bon on trouve son plaisir comme on peu . Quoi que là ,, la série aux diamants juste 600 000 euros , gloups pour pouvoir se masturber le cerveau c'est cher .

Et celle au pipi me direz vous ?

J'ai pas demandé...

 

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Andy Warhol
Piss Painting
1978
Urine on gesso on canvas
4 panels - 30,5 x 22,9 cm

©Warhol Foundation for Visual Ar
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Andy Warhol
Shadows II

1979
Screenprints with diamond dust on Arches 88 paper
6 panels - 109,2 x 77,5cm
Edition 6/10


©Warhol Foundation for Visual